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Les Sables d’Olonne Vendée – Dauphins: après le Palais de Justice la démonstration de Sea Shepherd devant la Poissonnerie

 




 

 

Logo Sea Shepherd

 


Samedi 7 mars 2020, fin de matinée

cette fois-ci Sea Shepherd n’a pas choisi le Palais de Justice mais la Poissonnerie pour faire sa démonstration.
Le rituel est toujours le même. Des membres de l’association apporte un brancard sur lequel se trouve un dauphin entouré d’un drap.
Puis, ils le posent au sol, le découvrent, et mettent en avant un panneau d’information et de sensibilisation: « Ce dauphin est un vrai dauphin mort »
Parfois un, parfois deux.
Puis, une banderolle noire est tendue, avec la mention: « des milliers de dauphins sont massacrés chaque année en France pour que vous puissiez manger du poisson. »

S’il n’y avait pas de contestataires devant le Palais de Justice la dernière fois, le 13 février 2020, cette fois-ci à deux pas du port il y avait quelques marins dont l’un a tiré sur la banderolle et a montré son envie de donner un coup de poing.

 

 

 

La police est arrivée sur les lieux, a fait un constat et a relevé les identités des membres de l’association Sea Shepherd.

 

 

 

 



Sea Shepherd: Pêche et Affaire des Dauphins

Nouvelle démonstration de Sea Shepherd devant le Palais de Justice aux Sables d’Olonne.
Natacha, une militante de Sea Shepherd, répond aux question du Reporter sablais sur les raisons de cette nouvelle démonstration.

Le Reporter sablais: Que s’est-il passé à St-Gilles Croix de Vie?
– Nous avons montré des dauphins pris dans des filets de pêche.

Le Reporter sablais: Pourquoi intervenez-vous ici aux Sables d’Olonne ou à St-Gilles Croix de Vie?
– Nous intervenons sur les côtes vendéennes car c’est là qu’il y a le plus de prise de dauphins.

Le Reporter sablais: Comment s’est déroulée la garde à vue et ses suites?
– Nous n’avons pas eu affaire à la justice mais avons été mis en garde à vue dans une Gendarmerie. La garde à vue avait pour motif « le transport et la détention d’espèces protégées ».
Un « rappel à la loi » nous a été fait.

Le Reporter sablais: Et malgré ces éléments vous poursuivez de la même façon en présentant à nouveau des dauphins?
– Nous estimons que nous ne sommes pas en tort!

Le Reporter sablais: Pourquoi devant le Palais de Justice?
– Nous dénonçons le fait que nos militants ont été mis en garde à vue. Le Parquet des Sables d’Olonne ne respecte pas l’esprit de la loi qui protège les dauphins: au lieu de poursuivre les centaines de pêcheurs qui tuent des milliers de dauphins chaque année, sans faire la déclaration légale obligatoire, il préfère s’attaquer à nos militants.

Le Reporter sablais: A combien estimez-vous le nombre de dauphins tués?
– A environ 11.300 alors que seulement quelques dizaines de déclarations ont été faites en 2019.

Ci-dessous, la vidéo

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

 

 

 

 




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