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Vendée – Cumuls et soutien à François Fillon: la sénatrice Annick Billon livre ses sentiments

© Photo: B. Gergaud – Bruno Retailleau, Prince Albert, Annick Billon

La sénatrice UDI de Vendée, Annick Billon, a – contrairement à d’autres centristes – soutenu François Fillon lors des Présidentielles en cours. D’autre part, elle va devoir très prochainement choisir entre ses mandats locaux et parlementaire, en raison de la loi contre les cumuls. L’occasion d’en savoir plus sur son parcours, ses projets et sa vision des choses, sur le plan humain comme sur le plan politique.
Annick Billon a accepté se livrer dans une interview exclusive au Reporter sablais.

 

Le Reporter sablais: Comment êtes-vous entrée en politique et pourquoi à l’UDI?
Annick Billon: Ma famille s’est toujours intéressée à la chose politique et je m’y suis moi-même intéressée. Je me suis d’abord investie dans l’associatif. 
Puis Jean-Yves Burnaud, l’ancien maire du Château d’Olonne, m’a sollicitée pour les listes municipales alors qu’il était nécessaire d’avoir la parité. J’avais l’esprit centriste mais je n’ai adhéré à l’UDI que 3 ans avant les dernières sénatoriales. L’UDI, qui rassemble plusieurs familles du centre, correspond à mes convictions: une volonté de mettre l’homme, l’humain, l’environnement et l’Europe au coeur des préoccupations. Concernant le dossier européen, je pense que la France ne peut être grande qu’au sein de l’Europe.

LRS: Racontez-nous votre enfance, vos origines. Quelles formations avez-vous suivies?
AB: Je suis la 3ème d’une famille de 7 enfants. Je suis née à Antony (Hts de Seine) mais je suis d’origine bretonne. Ma famille est originaire des régions de Rennes et St-Brieuc. 
Après un BTS, j’ai intégré l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) de Rennes où j’ai obtenu une maîtrise de gestion. J’ai ensuite travaillé 10 ans chez Kodak où j’ai exercé la fonction de directrice commerciale pour le Grand Ouest.

LRS: Comment vous êtes-vous retrouvée au Château d’Olonne?
AB: Mon époux avait suivi une filière comptable et devait effectuer un stage pour finaliser son diplôme d’expert-comptable, et c’est au Château d’Olonne qu’il l’a réalisé. Parallèlement j’étais basée à Tours et mon mari louait alors un appartement sur le Remblai. 
Nos trois enfants sont nés aux Sables d’Olonne et ensuite, nous nous sommes installés au Château d’Olonne.

LRS: Expliquez-nous comment vous en êtes arrivée à soutenir François Fillon alors que l’UDI et Jean-Christophe Lagarde, tout en laissant chacun libre, avait une préférence non affichée pour Alain Juppé?
AB: Lors des Primaires auquel le Centre participait, les dirigeants de l’UDI ont choisi majoritairement de soutenir Juppé. Vous l’avez dit, chacun étant libre. Deux sénateurs centristes, dont moi-même, ont soutenu François Fillon par conviction car nous estimions que le programme de François Fillon était le meilleur pour l’avenir de la France. Et nous pensions qu’au-delà des Primaires, pour réunir plus de 50% des Français une prise en compte de certaines de nos thèses étaient négociables. 



LRS: N’est-ce pas la résultante d’un lien qui vous unit implicitement à Bruno Retailleau?
AB: Alors que Bruno Retailleau cherchait à unir les forces de Droite et du Centre pour les dernières élections sénatoriales de 2014, Bruno Retailleau, en accord avec les instances UDI de Vendée, m’a demandé d’intégrer sa liste et d’être loyale, ce qui est bien légitime. Pour sa liste, qui devait elle aussi répondre aux obligations de parité, Bruno Retailleau a fait le pari d’alterner un Républicain en 1ère place, puis une UDI en 2ème et un Républicain en 3ème. La liste comprenait 3 titulaires et 2 suppléants, les titulaires étant Bruno Retailleau, moi Annick Billon, et Didier Mandelli.

LRS: Votre soutien à François Fillon vous a-t-il gêné quand les affaires sur les assistants-parlementaires sont sorties?
AB: Cela ne m’a pas fait plaisir. Ça a perturbé tout le monde même s’il y a présomption d’innocence. Si certaines choses, légales au demeurant, paraissaient acceptables par les politiques, elles ne le sont plus pour les Français. Il faut désormais revoir le statut de l’élu et le fonctionnement des institutions. Je suis sénatrice mais personne de ma famille n’a jamais été assistant-parlementaire.
Ce qui s’est passé est dérangeant pour tout le monde et pas acceptable pour de vrais assistants parlementaires qui font un travail qui nécessitent des compétences et beaucoup de disponibilités. Laissons maintenant faire la justice.

Jean-Christophe Lagarde, prés. UDI et Annick Billon, sénatrice UDI et Prés. UDI Vendée

LRS: Jean-Christophe Lagarde, juste avant le meeting du Trocadéro de François Fillon, a fait marche arrière, annonçant qu’il allait réunir les instances nationales de l’UDI, puis il est rentré dans le rang après ce meeting qui est paru comme une réussite pour François Fillon. En tant que présidente de l’UDI Vendée, avez-vous senti un flottement dans vos troupes, avez-vous perdu des adhérents car ils estimaient que vos positions fillonistes étaient éloignées de leurs idées centristes?
AB: Il faut se remettre dans le contexte. Plusieurs poids-lourds politiques LR ont lâché François Fillon et des centristes, qui avaient soutenu Alain Juppé, espéraient un abandon de François Fillon afin de relancer la candidature d’Alain Juppé. Jean-Christophe Lagarde était dans l’attente. Concernant les adhérents, j’ai alors réuni les centristes à La Roche-sur-Yon. On peut estimer que 10% d’entre eux, la plupart restant adhérent de l’UDI, ont décidé de voter pour Emmanuel Macron.

LRS: L’UDI et le Centre ont toujours été pro européens. Il y a désormais beaucoup de courants politiques très frileux par rapport à la Commission européenne. Que voulez-vous leur dire qui puisse les convaincre que l’Europe est utile, puisque c’est votre opinion?
AB: La France a une place centrale au sein des institutions européennes. Ceux qui prônent une sortie de l’euro condamnent à très court terme les citoyens et les entreprises avec une dévaluation qui est programmée et donc un coût plus élevé pour nos matières premières.
Il est difficile de revenir en arrière et de vouloir rejeter d’un coup l’Europe, par contre il est certain qu’il faut des changements et les accompagner. Il vaut mieux renforcer que détruire.

LRS: Etes-vous convaincue que la sortie de l’euro serait une catastrophe? Avez-vous des éléments techniques ou monétaires qui peuvent permettre de s’en assurer ou des études internes?
AB: Nous nous appuyons sur des recherches économiques et nous nous basons sur ces études pour asseoir nos convictions. L’euro et l’Europe, c’est à mon avis une vraie chance!

LRS: Le programme de François Fillon est très dur socialement, avec la remontée de l’âge de la retraite, la suppression souhaitée des 35h, le renvoi des négociations dans l’entreprise et non plus dans les branches professionnelles, sans compter d’éventuelles modifications concernant le système de santé. Ça ressemble à un programme issu du Medef… On semble très éloigné des idées centristes qui, en général, ont un contenu plus social. Quelle est votre opinion?
AB: Nous avons en France des millions de chômeurs. Soit on ne fait rien, soit on prend le taureau par les cornes et on fait évoluer les règles liées au travail. La question qui se pose est la suivante: soit on garde nos chômeurs, soit on suit l’exemple de l’Allemagne qui estime préférable de mettre au travail tout le monde. Le programme de François Fillon devra nécessairement contenir des aménagements pour entraîner l’adhésion de la majorité des Français.

LRS: Malgré la paupérisation?
AB: Il y a un choix à faire. La paupérisation n’est pas souhaitable, elle n’est pas non plus inéluctable.


LRS: Imaginons que François Fillon soit élu. Ne pensez-vous pas qu’avec ses mesures nous irons vers un blocage de la France avec de multiples grèves paralysantes? (Note de la revue: l’ITW a eu lieu avant les résultats du 1er Tour des Présidentielles 2017).
AB: Je le crains, il est certain qu’il y aura des difficultés à réformer. Mais François Fillon n’a pas menti sur son projet. Il y a, certes, des fractures au sein de la société. Pour autant, faut-il ne rien faire?

LRS: Avez-vous suivi le dossier du projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes (NDDL). Eliminez un instant de votre esprit que vous soutenez François Fillon et donc implicitement Bruno Retailleau qui est un fervent soutien à la réalisation de NDDL. Pensez-vous que NDDL est un bon projet pour la Vendée?
AB: Je soutiens NDDL mais au-delà de ça, je pense qu’en France il manque une vraie politique nationale en terme de desserte des territoires. On le voit avec les TER, et d’autre part il n’est pas possible d’avoir des aéroports internationaux partout! Il faut donc raisonner en terme de maillage, de connections des lignes TGV / LGV avec les aéroports comportant de vraies gares; il faut une vision nationale et des liaisons nodales efficientes. 
Concernant la Vendée, si NDDL se réalise, il est absolument nécessaire qu’un nouveau franchissement de la Loire soit prévu; ce n’est apparemment pas prévu en même temps que l’aéroport et cela rejoint ce que je viens de dire, il manque une vision nationale pour les dessertes territoriales et il faut regretter le manque de réflexions sur la mobilité en France.

LRS: TGV et TER: il y a une lenteur extrême entre Nantes et les deux villes de La Roche-sur-Yon et Les Sables d’Olonne. Plus d’une heure et demi! Ainsi que des problèmes de retard du TER selon de nombreux usagers. Vous êtes sénatrice de la Vendée. Agissez-vous sur ces dossiers avec d’autres parlementaires de Vendée au sein d’un groupe de pression? Bordeaux est désormais à 2h de Paris. D’autres régions, à peu près à la même distance de Paris, sont plus proches en terme de durée de voyage. Les travaux ferroviaires peuvent prendre une décennie, il est donc important d’agir dès maintenant pour éviter un nouvel enclavement de la Vendée et faciliter le développement touristique et entrepreneurial. Qu’en pensez-vous?
AB: Je connais les problèmes et les troubles que cela crée. Je le subis moi-même puisque je dois aller souvent au Sénat à Paris. La fiabilité des transports a nettement baissé. 
Ces dossiers sont importants et mériteraient mieux qu’un Secrétariat aux Transports mais un vraie ministère pour instaurer un Plan de programmes. 
Nous sommes intervenus – d’une manière générale et non spécifiquement sur la Vendée – lors d’auditions sur le développement durable du PDG de la SNCF, Guillaume Peppy. Le problème est que la SNCF est très endettée et elle a donc des priorités autres que celles qui peuvent concerner la Vendée. C’est un vrai sujet et il faut espérer une alternance après les élections qui fassent que ce sujet soit alors pris en compte. En effet, lorsque vous êtes dans l’opposition, vos dossiers ne sont guère favorisés par le Gouvernement.

Le Dalaï Lama avec Annick Billon

LRS: Vous êtes allée en Inde, à Dharamsala, au mois de mars 2017. Vous êtes bouddhiste…?
AB: Je fais partie du groupe d’études du sénat sur le Tibet et je suis contre toutes les formes d’oppression. 
Le Dalaï Lama (chef spirituel) a quitté le Tibet en 1959 lorsque sa sécurité fut en danger et s’est exilé à Dharamsala. Lui et 100.000 Tibétains se sont exilés à la suite des soulèvements du 8 mars 1959 réclamant l’autonomie du Tibet. La délégation française du Sénat était donc présente, ainsi que 4 autres délégations internationales, pour la commémoration de cet événement.

LRS: Qu’avez-vous tiré de cette visite comme enseignement?
AB: Cela permet d’abord de mieux appréhender la position du Tibet au regard de ses demandes. Il faut savoir que l’autonomie est inscrite dans la constitution chinoise. Pour autant, le Tibet ne l’obtient pas. Il faut savoir aussi qu’il y a désormais un problème environnemental; en effet, des fleuves qui alimentaient le Tibet sont désormais détournés par la Chine, ce qui entraîne un appauvrissement du Tibet. Sur le plan des relations humaines, les Tibétains sont pleins de simplicité, de générosité, ils ont une culture de la bienvaillance, une culture inspirée de la vie. Quant au Dalaï Lama, il a un puissant charisme, et la rencontre avec lui s’est faite dans une grande ferveur.

LRS: Revenons à votre activité au Sénat. Avez-vous déposé des amendements lors de projets ou propositions de loi qui ont été votés?
AB: Mon activité a porté notamment sur des textes liés à l’environnement, aux déchets et à la simplification du droit du travail pour les entreprises (Loi Travail). J’ai également participé à des auditions au sein de délégations sénatoriales dont la délégation aux entreprises et la délégation aux droits des femmes, et j’ai rédigé un rapport avec Mme Laborde.

LRS: Vous avez été élue sénatrice de la Vendée il y a 3 ans. Il vous reste 3 ans de mandat. Quels projets pour la Vendée?
AB: Il y a des dossiers d’importance pour la Vendée comme le projet d’A831, la liaison en train Nantes / Bordeaux avec un lien à La Roche-sur-Yon. Mais l’avenir de tous ces dossiers va dépendre du résultat des élections présidentielles et de la majorité aux élections législatives. Plus généralement, on devrait s’investir sur le droit du travail, la transition énergétique ou l’aide aux logements.

LRS: Etes-vous désormais bien au courant du dossier du projet de Port de Brétignolles-sur-mer…? (NDLR: certains opposants au projet mettaient en doute sa connaissance du dossier).
AB: J’ai toujours été au courant de ce dossier, mais comme pour tout projet il y a des gens favorables et d’autres qui sont des opposants. ce n’est pas une sénatrice qui va seule faire des choix d’autant plus qu’il y a des règles contraignantes liées à la Loi littorale. Je ne suis pas une VRP du Port de Brétignolles! Je m’étais engagée à aller voir le projet avec l’opposition depuis la mer puisque ses membres voulaient me montrer certains aspects de l’entrée potentielle du port, pour eux avec une dangerosité liée aux enrochements. Il y a des spécialistes pour cela.
Je suis parfaitement au courant du dossier, et ce qui a été dit n’est qu’une caricature!

© Photo: Sénat – Annick Billon intervient au Sénat

LRS: Etes-vous satisfaite du vote pour la fusion des 3 communes du Pays des Olonnes et quel fut votre rôle? Certaines positions sortant du cadre sans doute prévu vous ont valu quelques animosités. Qu’en pensez-vous?
AB: Je suis 100% favorable à cette fusion. cela fait 30 ans qu’on l’attendait. J’ai essayé de dépassionner le débat et d’apporter des informations notamment en faisant venir la sénatrice Françoise Gatel, Vice-Présidente de l’Association des Maires de France, pour avoir un avis compétent et désintéressé et afin d’éviter les querelles de personnes.
Pour le reste, j’ai toujours dit que je faisais partie de la majorité municipale du Château d’Olonne et que j’étais respectueuse des personnes et des fonctions. Lorsque j’ai fait venir Françoise Gatel pour qu’elle intervienne sur la fusion, j’ai proposé sa venue au Château d’Olonne. 
Depuis les élections de 2014, j’ai toujours souhaité travailler en équipes, mais il faut que les engagements pris soient respectés notamment ceux qui avaient été pris pour la fusion. Je ne suis pas parfaite mais l’exercice concernant la fusion fut surtout compliqué en raison de problèmes de personnes.

LRS: Vous êtes toujours par monts et par vaux. Est-ce éprouvant ce rôle de sénatrice, avec tous ces rendez-vous, réunions, délégations et les aller-retour vers Paris?
AB: Oui, c’est franchement une vie de dingue avec un rythme très soutenu. Le mardi pour les sessions, le départ des Sables d’Olonne se fait à 5h43 du matin pour arriver pour la réunion de groupe prévue à 11h qui permet d’avoir les éléments nécessaires pour le suivi des projets de loi. Le mercredi, ce sont les réunions de commissions et les séances, parfois nocturnes, et le jeudi des réunions de délégations et les séances. 
Ce que beaucoup oublient aussi, c’est que pour les députés, il y a une découpage en circonscriptions ce qui réduit les représentations, alors que les sénateurs couvrent l’ensemble de la Vendée; il n’y a pas de découpage pour eux et en Vendée, il y a deux sénateurs Les Républicains et une sénatrice UDI, moi-même.

LRS: Si vous faites le choix de rester sénatrice, quand allez-vous quitté tous vos postes locaux puisque vous allez être touchée dès le mois de septembre par la loi contre les cumuls?
AB: Je suis adjointe au maire au Château d’Olonne et Vice-Présidente de Les Sables d’Olonne Agglomération. Je démissionnerai des postes interdits par la loi contre les cumuls avant la fin de l’été. Je conserverai mes postes de conseiller mais sans avoir aucun dossier en charge.

LRS: Que pensez-vous de cette loi contre les cumuls?
AB: Elle n’est pas bonne à mon sens, elle risque de couper les Parlementaires du terrain alors que, par essence, leur fonction est d’en être les représentants. Je pense cependant qu’il faut revoir le statut de l’élu car certains peuvent cumuler le poste de maire, de présidents de syndicats et de président d’une agglomération, voire d’élus chargés de fonctions exécutives au sein des Conseils départementaux et régionaux.

LRS: Au 1er janvier 2019, date de la fusion des 3 communes du Pays des Olonnes, le Conseil comprendra 33 x 3 = 99 conseillers municipaux. Où en est le Comité de Pilotage et allez-vous vous présenter comme Maire de la ville nouvelle?
AB: Concernant les postes d’adjoints nous sommes pour l’instant dans l’inconnu, il y a un travail en cours pour la fusion des administrations mais rien concernant la Gouvernance. 
Non, je ne me présenterai pas pour le mandat de maire au 1er janvier 2019.

LRS: Imaginons qu’l y ait pour le 1er janvier 2019, trois candidats, un des Sables d’Olonne, un d’Olonne-sur-Mer et un du Château d’Olonne. Pour qui voterez-vous?
AB: Pour le meilleur candidat, celui qui saura rassembler les forces vives des trois communes.

LRS: Vous deviez travailler sur le dossier dit «Palais des Sports» , un projet en cours d’études soutenu par Les Sables d’Olonne Agglomération. Où en êtes-vous concernant les études de faisabilité et est-ce que ce sera une salle uniquement sport ou sport et spectacles?
AB: Il s’agira d’un grand équipement pour le Pays des Olonnes. Nous avons auditionné de nombreux présidents d’associations sportives et un programme de visites d’équipements sportifs est prévu afin de se faire une idée de l’existant. Sans m’avancer, cela devrait être une salle dédiée au sport et à l’événementiel sportif. Mais à ce jour rien n’est finalisé.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

Note: L’interview a été réalisée avant le 1er tour des Présidentielles 2017.
 Depuis, Mme Annick Billon s’est positionnée en faveur du candidat Emmanuel Macron, et cela en accord avec les instances nationales de l’UDI. 
Mme Annick Billon nous a indiqué que «sans partager l’ensemble du programme du candidat d’ «En Marche», il est indispensable de bien comprendre que nous nous trouvons en face d’un choix de civilisation, sans retour possible.» Elle a ajouté: «La sortie de l’Europe et de l’euro mettrait notre pays seul face, justement, aux dangers de la mondialisation que l’on prétend combattre par ce moyen. Que pèserons-nous? Que deviendrons-nous?»

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