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Vendée Rentrée scolaire – Au Château d’Olonne on va s’en mettre plein les babines !

Vendée Rentrée scolaire – Au Château d’Olonne on va s’en mettre plein les babines !




Comme certains s’inscrivent pour passer les épreuves du baccalauréat alors que le poids des décennies a déjà fait son oeuvre, d’autres pourraient être tentés de retourner à l’école afin de pouvoir goûter les plats proposés dans les menus scolaires du Château d’Olonne.
C’est à partir du lundi 3 septembre 2018, que les jeunes scolaires pourront profiter de ces menus qui paraissent attrayants, et en tout cas dont la diversité ne peut être niée.
Salade de tomate au basilic, Chipolatas, Tomme blanche, Ile flottante, Taboulé, Cake au fromage, Boeuf bio aux carottes, Salade grecque, Tomates farcies, Truffade auvergnate, Saumon frais, Saint-Nectaire, Melon etc…

Bon d’accord, ça n’est pas du niveau d’un repas composé d’un fondant de tourteau à l’avocat, d’une aiguillette de turbot aux légumes et jambon et d’un fraisier à la crème pâtissière et au Grand-Marnier, arrosé d’un Chablis ou d’un grand cru de Saint-Emilion. Mais pour atteindre ces sommets gastronomiques*, il faudra bien travailler et accéder à l’Elysée…(*exemple de menu servi à l’Elysée).

On notera dans les menus de septembre 2018 du Château d’Olonne – qui a créé son service de restauration scolaire en 1994 – , un certain nombre de produits issus de l’agriculture biologique ainsi que du poisson frais en provenance directe de la criée.
La règle est que parmi les cinq composantes du menu, une soit systématiquement d’origine Bio (depuis 2011). Quant au poisson frais, il est servi deux fois par mois (depuis 2013); en septembre 2018, il sera proposé les vendredis 14 et 21: saumon frais sauce hollandaise, paëlla de poisson frais. La part des produits frais est assurée à hauteur de 55 %.
Ces menus, établis par cycle de deux mois, sont élaborés par une diététicienne, afin de proposer des repas équilibrés en fibres, vitamines, calcium, fer..

Cliquez sur le menu pour agrandir

Menus du Château d’Olonne – sept. 2018

Organisation
Toutes les écoles disposent d’un lieu de restauration pour les enfants scolarisés. Au Château d’Olonne, ce sont donc plus de 600 enfants – deux enfants sur trois -, des écoles publiques ainsi que d’une école privée, qui en bénéficient. La préparation des plats s’effectue dans un lieu centralisé, une cuisine située aux Plesses, par un prestataire privé après appel d’offres. Mais, afin que les enfants ne mangent pas des plats réchauffés, un système de liaison chaude a été mis en place avec des conteneurs et camions isothermes afin de préserver qualité et saveur des aliments.
Service municipal: il comprend un chef cuisinier et deux collaboratrices ainsi que les équipes effectuant le service à table.
Hygiène: « Pour prévenir les risques d’intoxication alimentaire, les principes de précaution, de contrôle, et de traçabilité, sont omniprésents de bout en bout dans tout le processus de la restauration scolaire. De la réception des denrées au service à table en passant par la préparation des plats, leur livraison et la reprise des couverts pour les laver, à chaque étape du processus et sur chaque site, tous les produits utilisés et toutes les actions des personnels passent au crible d’une grille de procédures et de normes précises et détaillées. Une série de contrôles externes, dont ceux des Services vétérinaires, permet de vérifier très régulièrement qu’elles sont toutes bien respectées. »
Régime alimentaire: pour les enfants astreints à un régime ou à des contre-indications alimentaires, la solution passe par un Projet d’accueil individualisé PAI, protocole d’accueil des enfants allergiques en restauration scolaire, signé par toutes les parties prenantes, le directeur de l’école et la médecine scolaire.

Tarifs des repas scolaires
Le coût réel des repas à la fabrication est de 6 €. Mais la Ville prenant 50% du prix à sa charge, chaque repas est facturé au prix de 3,02 €. Toute famille dans l’impossibilité de payer le prix du repas peut demander une aide de la Ville en s’adressant au CCAS. Cette aide peut aller de 25 % à 100 % du prix du repas.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais
(avec communication)




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