Le jeudi 20 février 2020 Louis Guédon, l’ancien député-maire de la Ville des Sables d’Olonne se trouvait à Nantes, à la Faculté des Lettres et des Langages.
Il s’était déplacé en compagnie d’un de ses anciens adjoints au Conseil municipal, Bernard Bonnet.
Louis Guédon s’était déplacé spécialement pour assister à la soutenance de thèse d’Hervé Retureau sur Les Gens de Mer:
« Gens de Mer et sociétés littorales dans un port en mutation. L’exemple des Sables d’Olonne » 1747 – 1866
Ce travail a demandé trois années avec des recherches importantes, notamment dans les archives maritimes de Rochefort.
Et lorsqu’Hervé Retureau a reçu le grade de Docteur en Histoire de l’Université de Nantes, Louis Guédon est venu chaleureusement le féliciter.
Bien sûr, Le Reporter sablais ne pouvait manquer cet instant historique!
Par sa présence Louis Guédon a montré son attachement à sa ville, à l’histoire des gens de Mer, et son souhait de soutenir celui qui avait fourni un travail exceptionnel sur le sujet.
Note:
Les directeurs de thèse étaient Martine Acerra et Thierry Sauzeau.
Le jury était composé de Caroline Le Mao (univ. de Bordeaux), Bruno Marnot (Univ. de La Rochelle), Bernard Michon (Univ. de Nantes) et Philippe Hrodej (Univ. de Bretagne Sud).
Résumé:
« Les gens de mer forment aux Sables d’Olonne, port de pêche ancien, un groupe social homogène tout au long de la période étudiée (1747-1866); un groupe qui a su s’adapter à l’évolution des pêches et à la transformation interne de la ville-port. l’approche prosopographique de cette thèse portant sur un corpus de 682 individus permet de suivre les carrières de ces hommes depuis leur entrée dans le métier en tant que mousse jusqu’à leur inscription aux Hors-service.
L’histoire de ces hommes au bas de l’échelle sociale amène à mieux cerner les aspects sociaux et économiques du port des Sables sur le longue durée. Chacune des strates sociales est ainsi appréhendée: de la masse des matelots à l’élite des capitaines de navires sans négliger pour autant le monde des négociants et armateurs.
Un port qui abandonne après la Révolution française ce qui fit sa renommée à savoir la Grande pêche à Terre-Neuve pour s’enraciner dans une nouvelle activité vers 1830-1860 reposant sur l’exploitation de la sardine.
Cette pêche en plein essor va révolutionner la ville qui, dès lors, se métamorphose par l’ouverture de nombreuses usines, le développement d’infrastructures portuaires et l’arrivée massive de migrants venus compléter à la fois les équipages et fournissant aux femmes, un emploi saisonnier rendu possible par le travail du poisson.
Cette thèse relate une histoire d’hommes, de femmes et d’enfants tous ensemble liés et tournés vers la mer dans un port en profonde mutation. »
Rappelons qu’Hervé Retureau est président de la société historique Olona.
Le Reporter sablais
