Réunion publique le 1er mars 2020 Olonne Space salle 2 à 18h
La réunion publique était dirigée par Catherine Hégly, en collaboration avec son directeur de campagne.
Le 1er point a être traité fut celui du médical.
Catherine Hégly a rappelé qu’elle avait lancé le projet de SOS Médecins (Note de la Revue: le projet qui aurait déjà trouvé 4 des 5 médecins nécessaires devrait être mise en place dans les 6 à 8 mois prochains. Il y a 65 antennes SOS Médecins en France avec 1300 médecins), qui est basée sur une structure libérale. La structure est gérée en totale autonomie et ne coûte rien à une municipalité, cette dernière pouvant mettre à disposition un local pour faciliter l’installation. La couverture ne se limiterait pas aux Sables d’Olonne, mais comprendrait aussi un territoire comprenant un arc autour de la ville.
SOS Médecins permettrait de couvrir les visites à domicile dont les consultations de 19h à minuit, ce qui permettrait de soulager les Urgences ainsi que les médecins en cabinet sur la Ville. Certains horaires étant couverts par ce dispositif, on peut penser que cela peut être un des arguments, parmi bien d’autres, pouvant inciter les médecins à venir s’installer aux Sables d’Olonne.
Le deuxième point lié au médical et que souhaite mettre en place Catherine Hégly est un Centre de rééducation. Cela permettrait aux patients de pouvoir disposer d’un centre sur place plutôt que d’être obligé d’aller à St-Jean de Monts ou à St-Gilles Croix de Vie, qui de plus sont saturés et nécessitent des délais de plus de trois mois. Il y a des chirurgiens sur place. Le projet disposerait de 80 à 120 lits et est susceptible de créer environ 60 emplois.
Ensuite, le directeur de campagne prit la parole et fit un tour d’horizon des possibilités: des maires adjoints décisionnaires sur chaque quartier, la création de 3 îlots de travail, la relance de l’îlotage par la police, la fourniture de nouvaux équipements pour la police comme des vélos VTT.
Est souhaité le lancement de points de rencontres où des agents donnent aux gens la possibilité de les aider sur le plan administratif: remplir des dossiers administratifs privés ou professionnels, informatiques, déclarations impôts, EDF, ou d’embauche pour des heures de ménage. Il est donc question d’un bus « pôle informatique » avec des jeunes qui seraient en service civique, ou des agents municipaux, afin de soulager les gens dans leurs démarches.
Autre souhait, la création de concertations par quartier permettant de recueillir les désiderata des uns et des autres: les idées sont souvent très diverses comme l’installation de bornes pour éviter le parking intempestif de voitures, les incivilités dans la rue, la plantation de roses trémières etc…
Est également envisagé sur le parking des Nouettes, durant l’absence de supérette, d’installer un marché extérieur avec une partie alimentaire, afin de gérer l’urgence des besoins des habitants du quartier.
Il est fait mention de l’éclairage public insuffisant dans certaines rues et du coût des ampoules: des ampoules incandescentes qui durent 8 mois, remplacées par des entreprises privées, alors qu’il suffirait d’installer des lampes LED, certes plus chères, mais qui durent 10 ans et consomment moins.
A propos de la voirie, le souhait est de rendre les trottoirs aux piétons et de ne pas le laisser aux trottinettes et vélos, tout en créant des pistes cyclables dignes de ce nom. Les rues comportent de très nombreux nids de poule. Des réunions de quartiers sont nécessaires à ce sujet. Il est mentionné qu’il y a beaucoup à faire en matière de voirie et il est aussi constaté que les travaux ne sont pas toujours coordonnés… pour éviter de recreuser les chaussées.
La propreté est aussi évoquée, avec des conteneurs trop hauts pour les personnes âgées, et des circuits qui privilégieraient les grands axes. La question est posée: faut-il continuer les mandats avec des sociétés privées actuelles. Evoquée aussi la mise en place de poubelles-cendriers qui semblent manquer, et des poubelles qui débordent durant l’été à la haute saison.
Pour le nettoyage des plages, s’il est constaté qu’elles sont nettoyées tous les jours en période estivale, et le week-en durant l’hiver, il est regretté que la plage de la Paracou ne le soit pas l’hiver.
Catherine Hégly propose aussi un ramassage des déchets verts pour les personnes ne pouvant se déplacer et qui conservent un petit jardin.
Elle propose aussi la construction d’un cimetière pour animaux, près de la SPA.
Dans le cadre de la démocratie participative, il est prévu d’organiser systématiquement une consultation publique avant chaque décision d’un certain coût ou modifiant profondément la vie des habitants. Est donné comme exemple la destruction du pont de La Chaume qui avait traumatisé les Chaumois et n’avait donc pas fait l’objet d’une Consultation publique. Il est précisé aussi que c’est toute la population qui doit être consultée pour ces décisions importantes et que l’on ne peut pas se contenter d’un avis officiel dans un journal.
Il est aussi fait référence à l’application de « Les Sables d’Olonne en Poche » pour smartphone qui, entend-on, « est très bien faite » et pourrait servir à ce genre de consultation.
Catherine Hégly précise que tous les projets sont réalisables, qu’il ne s’agit pas de propositions coûteuses.
Elle donne comme exemple les 2 crèches prévues dans son programme pour les enfants des travailleurs des entreprises. Ce sont les entreprises qui paieront ce genre de projets dit-elle, ajoutant que c’est pareil pour SOS Médecins qui ne coûtera rien car c’est l’organisme lui-même qui met cela en place, les consultations en libérale étant remboursées selon le régime de la Sécurité sociale.
Le débat se poursuit sur les incivilités.
Des jeunes laissent des emballages dans des jardins à la sortie de leur école, se refusant à déposer leurs déchets dans une poubelle qui n’est qu’à 100 mètres. L’éducation n’est plus en place depuis 30 ans et il faudrait déjà commencer à transmettre cette nécessité dès l’école ainsi que par voie d’affichage.
Une spectatrice intervient en affirmant que les jeunes, ici aux Sables d’Olonne, se croient tout permis, et qu’il y a des problèmes de sécurité. Elle demande davantage de caméras.
Il est noter aussi qu’il ne faut pas se limier à la répression et que la prévention est nécessaire.
Catherine Hégly propose de lancer un « Concours des rues propres. » Ainsi, dit-elle, les habitants se mobiliseraient et cela sensibiliserait.
La discussion vient sur le trop grand nombre d’emballages dans les magasins et la nécessité de penser aux ventes en vrac.
Transports en commun
Il est regretté le passage de bus à moitié vide. On pense à l’électrique (comme pour le passeur), on souhaite des passages le dimanche et revoir à la fois la gestion et les lignes. L’orientation des lignes vers la gare pose-t-elle aussi un problème?
Pour Catherine Hégly il faut des navettes gratuites avec un stationnement pérophérique. A La Rochelle, dit-elle, cela coûte 1 € par jour, on peut donc faire la même chose pour désengorger le Centre ville. Cela permettra d’animer le Centre ville en faisant venir des visiteurs. Il est cependant rappelé que, pour qu’il y ait une attractivité, encore faut-il que les magasins soient ouverts sur des séquences horaires suffisantes.
Pour les parkings, elle rappelle qu’on ne peut les faire en souterrain en raison de la proximité de l’eau.
Un intervenant indique que si la parking de la Gare peut être intéressant, le problème est qu’il est très cher.
Est émise l’idée de mettre à disposition des services de vélo en Ville de type vélib.
A propos du coeur de ville, il est indiqué qu’il se meure car beaucoup d’appartements appartiendraient à des résidents parisiens; il serait profitable pour tout le monde que ces logements soient loués à des étudiants de septembre à juin, en laissant ainsi leur disponibilité pour la saison d’été.
C’est ainsi qu’on en vient au fameux débat des animations estivales: là, on aura entendu des opinions allant toutes dans le même sens; il faut des animations et illuminations l’été. A 23 heures, il n’y a plus rien car on oblige les commerçants et bars festifs à tout arrêter sur le Remblai car il ne faut pas déranger les aînés !! Comment faire vivre une ville, attirer les jeunes si toutes les animations s’arrêtent à 23 h !
Une intervenante consteste d’ailleurs l’argumentation de ces personnes âgées: d’abord, dit-ellle, il y a un double vitrage dans ces appartements et en plus les salles de séjours sont à l’avant, et les chambres à l’arrière, donc cela n’empêchent absolument pas de dormir.
L’été, ajoute-t-elle, les touristes partent à St-Gilles Croix de Vie car là-bas ils ont su garder les animations. Maintenant, précisents certains, les seuls endroits où il y a de la musique l’été c’est le Jardin du Tribunal et le quai de La Chaume !
Et plus rien sur le Remblai !
Ces propriétaires sont étonnants, indique une autre intervenante, ils ont acheté des appartements sur le Remblai car ils aimaient son animation, et une fois propriétaires ils envoient des courriers à la Mairie pour se plaindre de la musique….
Le thème suivant concerne le Palais des Sports et la Discothèque
Catherine Hégly indique qu’en raison des sommes importantes à leurs constructions, elle soumettra cette idée à la population, et lui demandera ce qu’elle souhaite en premier.
Mais il est souhaité cependant une ville avec du bien-être, avec un théâtre, avec une grande salle de spectacles. Il ne faut pas être réducteur.
A propos de l’emploi, elle regrette qu’il n’y ait pas d’adaptation entre les offres emplois et les demandes, rappelant que les entreprises n’arrivent pas à trouver de demandeurs pour les postes mis sur le marché.
A propos de la jeunesse et des emplois, il est précisé que lorsqu’un emploi est pourvu, bien souvent le salarié le quitte au bout de quelques mois en raison de la cherté des logements. Il est donc nécessaire de mettre à disposition davantage de logements sociaux.
Pour les formations universitaires, Catherine Hégly n’y croit pas trop; elle penche plutôt pour des formations courtes de type AFPA pour des chaudronniers, des piscinistes etc… avec des formations de 6 à 8 mois, les artisants pouvant prendre ces jeunes en stages.
Le PPRL et la défense contre les risques littoraux est évoqué. Il faut renforcer la côte: un brise-lames est envisageable. Mais c’est la Préfecture qui définit ces besoins.
On le voit, contrairement à d’autres listes, le contenu de cette réunion publique s’est focalisé sur des quantités de besoins ou d’évocations liés au quotidien des Sablais. Aucune mention de philosophie politique, de projets d’envergure.
La seule volonté, comme le précise Catherine Hégly, est de gérer avec bon sens.
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais
lereportersablais@gmail.com
