Après Ouest-France il y a plusieurs mois, puis le constructeur de bateaux Bénéteau, c’est désormais PRB qui est victime d’une cyber-attaque.
Celle-ci s’est produite jeudi dans la nuit et, depuis, la société spécialiste des revêtements pour bâtiments a été contrainte de demander à ses 600 salariés de rester chez eux.
La méthode est toujours la même et vise des installations censées être incontournables et indispensables afin d’avoir le plus de chance d’obtenir des rançons financières. Jusqu’à parfois attaquer des hôpitaux.
Les installations informatiques de grandes sociétés sont devenues les fers de lance du développement et de la gestion de celles-ci.
Et souvent leur tendon d’Achille car, on le sait, les données des entreprises sont encore insuffisamment protégées en France.
La seule solution après avoir été touché par une cyber-attaque est de compartimenter le réseau afin d’éviter toute relation entre les données informatiques puis d’assainir chaque partition, les unes après les autres, puis de rouvrir progresseivement le robinet de données. L’inconvénient du processus est que cela contraint à arrêter toute l’activité puisque plus aucun suivi informatique n’est réalisable.
Tout cela prend du temps et exige souvent de passer par une entreprise experte en la matière.
Le PDG Jean-Jacques Laurent, un habitué des pontons du Vendée Globe puisque la société a sponsorisé tous les quatre ans un des Imoca qui font le tour du Monde (dont Vincent Riou et plus récemment Kevin Escoffier), se voit contraint de prendre en mal sa patience.
Au Reporter sablais, on est convaincu qu’il préférera mettre son argent pour soutenir un skipper que de le donner à des rançonneurs informatiques…
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais
