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Vendée Les Sables d’Olonne – Le labyrinthe des nouveaux noms de rues

Vendée Les Sables d’Olonne – Le labyrinthe des nouveaux noms de rues






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Vous trouverez ci-dessous:
1) – Des explications sur les choix opérés pour les nouveaux noms ainsi que des statistiques.
2) – Une carte qui mentionne, avec 3 couleurs différentes, les rues dont les noms ont changé (en cliquant sur la pointe vous obtenez directement le détail et la définition).
3) – Les changements de dénominations des voies et des historiques/ définitions (3 tableaux pour chacune des villes)

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La fusion entre les trois villes du pays des Olonnes oblige à modifier les noms des rues en raison des doublons ou des noms en triple. Mais les changements perturbent toujours les gens, les particuliers comme les facteurs, les premiers en raison de la symbolique que comportent les noms des rues, les seconds se trouvant dans l’obligation de re-mémoriser leur parcours habituel. Un bon moyen de faire travailler ses neurones…

Sur le plan administratif, pas d’inquiétudes: les services des trois communes se sont déjà chargés d’informer qui de droit, administrations, services d’eau, électricité, téléphonie, secours etc…
Au regard de l’importance actuelle des smartphones et cartes routières, GPS etc… les données de la Base Adresse Nationale (BAN) – permettant la correspondance entre les adresses postales et les positions géographiques de plus de 25 millions d’adresses sur le territoire français – seront modifiées pour ce qui concerne les nouveaux noms de rues du Pays des Olonnes. Petit bémol pour les GPS, cela ne sera effectif que si les gens mettent à jour leur GPS.
La BAN étant gérée par La Poste et l’Institut géographique national (IGN), c’est La Poste qui a été chargée d’effectuer la mise à jour, tout comme elle assurera le suivi des deux adresses (ancienne et nouvelle) pendant la phase de transition afin que tous les courriers parviennent à destination.

Sur 1650 voies, 146 feront l’objet d’un changement. Ce sont 2502 riverains qui seront concernés ainsi que 89 entreprises.

Rues Riverains / Foyers Entreprises
Les Sables d’Olonne 41 834 47
Olonne-sur-Mer 60 731 28
Château d’Olonne 45 937 14
Total 146 2502 89

 

La méthode utilisée
L’essentiel de la méthode repose sur la volonté de:
– supprimer tous les doublons et éviter toutes les confusions possibles qui pourraient créer des problèmes pour les secours (Sapeurs-Pompiers, Samu etc…). Par exemple, le nom de l’impasse des Tamarins a été supprimé en raison d’un risque avec la rue des Tamaris au Château d’Olonne.
Un travail en commun a été réalisé avec ces services ainsi qu’avec La Poste.
– privilégier le maintien d’un nom de rue lorsque le nombre de professionnels – surtout – et de particuliers impactés est le plus important. Cette règle avait l’avantage d’éviter de possibles conflits entre les communes.
Une seule dérogation à ce principe a été faite: le nom de la Place de la Liberté a été gardé sur Les Sables d’Olonne – alors que cette place ne comporte aucun habitant – afin de lui conserver sa symbolique avec le monument aux Morts.
– refus de toucher aux rues non concernées par les doublons et noms triple, au risque de rentrer dans des complications et contestations…

Pour Les Sables d’Olonne, par exemple, sur 41 changements, très peu de professionnels sont impactés – entre 0 et 2 par rue – sauf pour une rue, l’avenue du Général de Gaulle (quartier Les Salines / La Gare) qui prend le nom de avenue Georges Pompidou. Pour les particuliers, ce changement pour l’Avenue du Gal de Gaulle impacte 130 foyers.
Au Château d’Olonne, les choix ont également été opérés en respectant les thématiques des quartiers (médecins, écrivains, sportifs, océans et astres, etc.) et en prenant en compte des suggestions d’habitants et d’associations.

Combien de doublons et triples ?
101 rues, places, boulevard etc… sont concernés par des doublons et 146 le sont avec les confusions possibles dont 41 aux Sables d’Olonne (43 avec les deux créations), 45 au Château d’Olonne et 60 à Olonne-sur-Mer.

Les femmes ?
Ces modifications ont été l’occasion d’honorer des personnalités féminines et, ainsi, de poursuivre le rééquilibrage entre hommes et femmes:
– 10 noms de femmes sur les 45 au Château d’Olonne ont été choisis: Jacqueline Auriol, Elsa Triolet, Anita Conti, Florence Arthaud, Simone Veil, Madeleine Brès, Maria Callas, Marie Laurencin, Colette et Olympe de Gouges.
– aux Sables d’Olonne, on a été moins équilibré avec seulement 6 rues portant un nom de femme: Pierrette Sorlier, Yvonne Coindeau, Fanny Revzin, Flandrine de Nassau (2 fois), Yvonne Brothier et Esther Akriche.
Pour ceux qui pensaient qu’il y avait 7 changements, nous tenons à préciser que l’impasse des Courlis devient, certes, l’impasse de la Belle Poule, mais qu’il ne s’agit pas de la célébration d’une femme…

Cas particulier
La rue des Ecureuils est à la fois sur Les Sables d’Olonne et sur Château d’Olonne. Elle est donc mentionnée dans les deux listes. C’est le Château qui a eu le privilège de choisir son nouveau nom, rue Eugène Gréau.

Les cas qui ont posé problème
– Le nom de Philippe Thesson n’a pas été retenu. Il était né dans un milieu de marins terre-neuvas dans le quartier des corderies aux Sables d’Olonne. Après avoir appris le métier de marin sur les bateaux de son père Lazare, il embarque en 1837 sur le navire l’Astrolabe commandé par Dumont d’Urville. Après trois ans de navigation dans les mers australes, l’Astrolabe découvre une terre que l’on baptise Adélie.
Philippe Thesson rentre à la Chaume en 1840. Il a navigué sur des bateaux de pêche jusqu’en 1881. Il décèdera à La Chaume en juin 1884.
Son nom n’a pas été retenu car priorité a été donnée aux services de secours qui ne souhaitent aucune risque de confusion entre les noms, or il existe déjà un square Tesson.
– Rue de l’ancienne sous-Préfecture. Certains voulaient modifier ce nom, notamment car il y a trois endroits pouvant définir une sous-Préfecture aux Sables d’Olonne, dont les deux anciennes, une dans le quartier du Passage et une autre sur les quais de La Chaume. L’ancien nom de rue du Port aurait pu convenir mais il était déjà utilisé à Olonne. Non seulement la logique choisie n’est pas de débaptiser inutilement (principe de la commission de ne pas toucher aux rues n’ayant pas de doublons ou noms triples) mais, en plus, il n’y a pas eu de consensus avec les riverains consultés lors de la fête des voisins.
– Lors du Conseil municipal du Château d’Olonne, aucun problème n’a été soulevé.
– Lors du Conseil municipal d’Olonne-sur-Mer, une partie de l’opposition, tout en soulignant l’acte héroïque du Colonel Beltrame, aurait souhaité que les 150 personnes tuées par le terrorisme soient globalement honorées par un nom générique comme Charlie Hebdo (pour la liberté d’expression), Le Bataclan (pour la jeunesse et la culture) ou Nice (en raison de l’atteinte à notre Fête nationale). Le remplacement du Mal Foch par Charette n’a pas été considéré comme judicieux par cette même opposition qui estime que Charette a combattu la République et que ce nom est rattaché à l’idéologie royaliste.
Plutôt que Charette, il est donc demandé de choisir Guy Môquet, jeune résistant de 17 ans, ou Stéphane Essel. Il fut répondu que pour le Colonel Beltrame, cela permettait de mettre un visage à l’exemplarité et d’honorer cet acte précis de bravoure. Pour Charette, il fut répondu que Foch comme Charette avaient défendu la même Patrie, et que le soulèvement en Vendée avait été initié contre la Convention qui n’était qu’une dérive terroriste de la Révolution.
Donner le nom d’une rue à Charette correspondrait donc à un apaisement mémoriel.
Des noms de femmes furent également proposés comme Mme de Gaulle. Mais une confusion avec d’autres rues l’empêchait et, la majorité déclara que des noms de femmes avaient été intégrés comme Lucie Aubrac, Marie-Madeleine Fourcade ou Marguerite Perey. Le nom du résistant olonnais Paul Poiroux, qui remplace Georges Clemenceau, fut aussi évoqué.
(votes de la liste des noms de rues: 2 oppositions et 1 abstention).
– Lors du Conseil municipal des Sables d’Olonne, il fut demandé d’ajouter des prénoms, par exemple adjoindre Georges à Pompidou. Un élu, oubliant que les noms de rues d’Olonne seraient bientôt les noms des rues de la ville fusionnée, déclara se satisfaire que le nom de Charette soit proposé à Olonne et non aux Sables…. Un autre élu s’est satisfait du devoir de mémoire mais regretta que seules cinq femmes soient sur la nouvelle liste des Sables d’Olonne.

La patte du Maire des Sables d’Olonne
Sur 41 changements aux Sables d’Olonne, la patte du Maire – qui porte un certain intérêt aux parachutistes, à certains résistants et au Musée de l’Abbaye Ste-Croix – se discerne sur au moins 6 d’entre eux: Victor Brauner, Gaston Chaissac, Jacques de Guittard, Colonel Rémy, Juge Lemoine, Michel Laurent.

Les adresses postales:
Les changements auront lieu officiellement au 1er janvier 2019 à Olonne-sur-Mer et au Château d’Olonne, mais pour Les Sables d’Olonne l’effectivité des changements de noms de rues ainsi que de la pose des plaques sera concrétisée en novembre/décembre 2018.
Les habitants de l’ancienne commune du Château d’Olonne et de celle d’Olonne-sur-Mer conservent leur code postal (85180 et 85340) mais celui-ci est désormais suivi du nom de la commune nouvelle Les Sables d’Olonne. Sur la ligne supérieure, la mention de l’ancienne commune peut apparaître mais cette précision reste facultative. Ainsi, selon que le nom de la rue change ou non, la correspondance entre l’actuelle et la future adresse est la suivante :

Exemples:
si la rue ne change pas de nom
Château d’Olonne – ancienne adresse: Monsieur Dupond 220, rue Séraphin-Buton  85180 Château d’Olonne
Château d’Olonne – nouvelle adresse: Monsieur Dupond 220, rue Séraphin-Buton  85180 Les Sables d’Olonne OU Monsieur Dupond 220, rue Séraphin-Buton  / Château d’Olonne 85180 Les Sables d’Olonne

Olonne-sur-Mer – ancienne adresse: Monsieur Durand 324 rue du Mal Joffre 85340 Olonne-sur-Mer
Olonne-sur-Mer – nouvelle adresse: Monsieur Durand 324 rue du Mal Joffre 85340 Les Sables d’Olonne OU Monsieur Durand 324 rue du Mal Joffre / Olonne-sur-Mer 85340 Les Sables d’Olonne

Si la rue change de nom
Château d’Olonne – ancienne adresse: Monsieur Dupond  220, rue Georges-Clemenceau  85180 Château d’Olonne
Château d’Olonne – nouvelle adresse: Monsieur Dupond  220, rue Simone-Veil  85180 Les Sables d’Olonne OU Monsieur Dupond  220, rue Simone-Veil / Château d’Olonne 85180 Les Sables d’Olonne

Olonne-sur-Mer – ancienne adresse: Monsieur Durand 324 rue de l’heure d’été 85340 Olonne-sur-Mer
Olonne-sur-Mer – nouvelle adresse: Monsieur Durand 324 rue de l’heure d’hiver 85340 Les Sables d’Olonne OU Monsieur Durand 324 rue de l’heure d’hiver / Olonne-sur-Mer 85340 Les Sables d’Olonne

Il existe un cas particulier, mais il ne s’agit pas d’un changement de nom de rue, pour lequel nous n’avons pas encore les éléments pour que vous puissiez adresser vos courriers ou vos doléances.
A partir du 2 janvier 2019, vous aurez sans doute/peut-être le choix entre (deux des trois ne se sont pas encore prononcés sur leur éventuelle candidature):
– Monsieur Didier Gallot  Maire des Sables d’Olonne  Place de l’Hôtel de Ville  85100 Les Sables d’Olonne
– Monsieur Yannick Moreau Maire des Sables d’Olonne Place de l’Hôtel de Ville 85100 Les Sables d’Olonne
– Monsieur Joël Mercier Maire des Sables d’Olonne Place de l’Hôtel de Ville 85100 les Sables d’Olonne

Démarches à effectuer:
Nous avons vu plus haut que le choix avait été fait d’éviter un trop nombre d’impacts pour les professionnels et les particuliers et donc de limiter les démarches de mise à jour des coordonnées.
Cependant, un certain nombre devront sacrifier à cette obligation.
Ils recevront courant octobre un KIT d’explications avec un courrier accompagné de la délibération du Conseil municipal et d’une Lettre type à transmettre à leurs interlocuteurs.

Particuliers: 
– Les papiers d’identité, carte d’identité, passeport et permis de conduire sont toujours valides avec l’ancienne adresse.
– pour la CAF, la CPAM, les services du gaz et de l’électricité etc.. il est nécessaire de signaler la modification d’adresse, réalisable parfois en ligne comme pour la téléphonie.
Pour d’autres administrations ou services il est parfois possible d’effectuer les changements en ligne, sur internet, par le biais de « Service public » : https://psl.service-public.fr/mademarche/JeChangeDeCoordonnees/demarche?execution=e1s1

Professionnels – Entreprises:
– Il faut signaler la modification d’adresse (en joignant la délibération du Conseil municipal) au Centre de formalités des entreprises (CFE) qui la transmettra aux organismes intéressés.
– Il faut mettre à jour le Kbis dans un délai d’un mois suivant le changement d’adresse.
Cela aura un coût, et entraînera aussi des dépenses co-latérales comme les changements de tampons, de papier à en tête, d’enseignes etc…

Automobiles:
– Pour les personnes disposant d’une immatriculation nouvelle formule, type « AB 123 CD » la démarche est à réaliser dans le mois qui suit le changement d’adresse. Elle est gratuite (cela consistera à apposer un sticker comportant la nouvelle adresse sur la carte grise ; il n’y a pas de changement de numéro d’immatriculation donc pas de frais liés à une nouvelle plaque).
– Pour les personnes disposant d’une immatriculation ancienne formule, type « 123 AB 01 » une dérogation, accordée aux Communes nouvelles, donne la possibilité aux personnes dont l’adresse est modifiée de reporter la démarche de changement d’adresse jusqu’au 31 décembre 2020, date de fin de ce système d’immatriculation. Il n’y a pas d’obligation d’effectuer la démarche dès janvier 2019 mais seulement avant le 31 décembre 2020.

Associations – Le changement peut être effectué par:
– e-modification de Service public: https://www.service-public.fr/associations/vosdroits/R37933
OU
– envoi du Formulaire Cerfa concerné: https://www.service-public.fr/associations/vosdroits/R19468


Influences pour l’Office de Tourisme Des Sables d’Olonne (qui regroupe tous les anciens offices de tourisme de l’Agglo).
L’adresse de son siège changera de nom, passant de Promenade Joffre à Promenade Wilson (ceci montre que les collectivités ont accepté les règles imposées). Mais au quotidien et pour les touristes, son adresse est rattachée aux Atlantes.
Pour les randonnées, il ne devrait pas y avoir beaucoup d’impact ca ce sont surtout les points de départ qui sont géo-référencés. Peu de changements aussi à prévoir pour les gîtes. Pour ce qui concerne les éditions de brochures et de documentations touristiques, celles-ci ne sont imprimées qu’au Printemps, ce qui laisse le temps d’opérer les changements éventuels, surtout les plans de masse. La réflexion porte surtout en fait sur la mise à jour des adresses sur internet et sur la mise en place d’un tableau de correspondance entre les anciens et nouveaux noms de voies.
Selon François Riou, directeur de l’Office de Tourisme, tous ces changements ne poseront pas de problèmes techniques. Par contre, pour lui, ce qui risque de poser problème serait la non-mise à jour régulière des GPS – piétionnier ou automobiles – par le public qui conservera donc les anciens noms sur ces logiciels de localisation.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais
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CARTE des VOIES MODIFIÉES
(cliquez sur chaque pointe pour obtenir les détails).
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HISTORIQUE / DEFINITIONS

Note: le tableau ci-dessous, officiel pour les changements de dénomination des voies, a été complété ou modifié par nous
pour ce qui est des définitions et photos.

Nouveaux noms – 2019
Les Sables d’Olonne
Ancienne dénomination Nouvelle dénomination Définition / Historique
Anciennes conserveries des Sables d’Olonne / La Chaume
Impasse des Ajoncs

Rue des Ajoncs

Impasse des Conserveries

Rue des Conserveries

Les conserveries sont le symbole de l’implantation de la Révolution industrielle aux Sables d’Olonne. Les Sables et La Chaume ont compté jusqu’à 15 usines de conserves principalement installées à La Chaume. Parmi celles-ci, on peut nommer Saupiquet, Amieux, Le Drezen, Basset etc… La première conserverie a été ouverte en 1840 et la dernière – Maingourd – a fermé ses portes en 1981.
En 1965, sept usines de conserves de poisson employaient environ 1400 ouvrières et une cinquantaine d’ouvriers. Ce toponyme pourrait être un témoignage majeur – aujourd’hui disparu – de cet important passé industriel de la Ville.
Esther Akriche
Impasse des Anémones Impasse  Esther Akriche Esther Akriche, née Sissa (1907 à Constantinople- 1942 à Auschwitz). Epouse de Michel Akriche, commerçant en tissus situé au 71 rue du Palais.
Arrêtée par les autorités allemandes le 8 août 1940 et internée à Jargeau puis à Drancy, elle fut déportée le 18 septembre 1942 vers Auschwitz (Pologne).
(© Sources: Grains de mémoire)
 

Clément Dubernet
Rue Jean Bart Rue Clément Dubernet Clément Dubernet (1912 – 1998). Constructeur de navire sablais, spécialisé dans la construction de canots en bois. Dans les années 1940, son chantier installé à la Cabaude dessine et construit des vedettes et des canots de sauvetage pour les sociétés de sauvetage et pour la pêche. C’est en 1960 qu’il construit le premier Olonnois, un bateau de pêche inspiré des canots traditionnels de pêche.
Rue Bécassine Rue du Maroc Maroc: surnom donné à un quartier de La Chaume, en souvenir, selon la légende, d’une probable colonie mauresque ou espagnole à La Chaume, et qui aurait ainsi donné le côté typique de la Sablaise. Une rue du Maroc existe également à St-Gilles-Croix-de-Vie.
Les Reverho
© Photo: DR

 

Les Reverhos
© Photo: DR

 

Programme des Reverhos en Angleterre
Rue du Berger Rue des Reverhos Les Reverhos: artistes de cirque et créateurs du Zoo des Sables d’Olonne. De leur vrai nom Revéreau, ils étaient des artistes de cirque mondialement connus. Tout au long de leur carrière, Gustave Reverho (1902-1969) et son frère André Reverho (1906-1996) ont travaillé sous les plus grands chapiteaux de France (Pinder, Amar, Bouglione et Medrano) et sur les plus prestigieuses pistes aux étoiles (Barnum aux Etats-Unis, et d’autres à Londres, Berlin, en Chine, en URSS etc…) en proposant des numéros de jonglage et d’équilibristes uniques au Monde.
L’épouse de Gustave, Madeleine (1916-2013) les a rejoints sur scène.
Très attachés aux Sables d’Olonne, Les Reverhos sont revenus s’y installer définitivement en 1959 après avoir pris leur retraite artistique. C’est à ces trois artistes que l’on doit la création, en 1963, d’un Parc zoologique et exotique à La Rudelière.
Rue Paul Bert Rue Charles et Pierrette Sorlier Couple de donateurs ayant offert plus de 350 oeuvres au Musée de l’Abbaye Ste-Croix.
Poisson de Victor Brauner – © Photo: DR
Rue de la Croix blanche Rue Victor Brauner Victor Brauner (1903-1966 Paris), peintre français d’origine roumaine.
En 1907, en raison d’émeutes en Moldavie, la famille Brauner émigre à Hambourg, puis en 1912 à Vienne. En 1914, installation à Bucarest.
Victor Brauner commence à peindre en 1917. En 1919, il s’inscrit à l’Ecole des Beaux-Arts de Bucarest. Il en est exclu rapidement car ses oeuvres sont jugées scandaleuses.
Le 26 septembre 1924 se déroule sa première exposition à Bucarest.
Il fait partie du mouvement « Dadaïsme Roumain » jusqu’à son installation à Paris en 1930 (il y était déjà venue en 1924-25). Proche de Giacometti, il fait désormais partie du groupe des
 Surréalistes d’André Breton en 1932.
Il pratique le dessin automatique et peint de nombreux tableaux où le thème de l’oeil revient sans cesse.
Sa première exposition a lieu en 1934 à Paris, à la galerie Pierre. En 1938, il s’installe définitivement en France.
Le 28 août 1938, au cours d’une altercation entre Dominguez et Esteban Frances, Victor Brauner perd l’oeil gauche. En 1940, il est assigné en résidence surveillée.
Victor Brauner crée des images insolites et des figures chimériques et pour exprimer son art il emprunte aux arts primitifs et aux sciences occultes, des sciences que pratiquait son père et qui l’ont influencé. C’est pourquoi, on le considère comme le peintre du mystère.
Le Musée de l’Abbaye Ste-Croix possède 55 de ses oeuvres dont 17 onomatomanies, réalisées en 1949 et léguées par la veuve de l’artiste. Récemment, d’autres oeuvres ont été acquises grâce au Comité Brauner, mis en place par la veuve de Victor Brauner, Jacqueline, et dont l’objectif est la mise en valeur de son oeuvre.
Le Kifanlo
© Photo: Oceam
Rue Bougainville Rue du Kifanlo Le Kifanlo est un chalutier sablais classé Monument historique.
Rue de la Butte Rue Jean Destremont  Jean Destremont fut un médecin qui exerça également comme chirurgien jusqu’en 1948 aux Sables d’Olonne. Il a permis la création en 1939 du premier Collège des Sables d’Olonne en mettant à la disposition de l’Education nationale la maison qu’il possédait située au 34 rue de l’Hôtel de Ville (enceinte dans laquelle se trouve le Cool café pour les jeunes).
 

Yvonne Coindeau

 

Impasse des Camélias Impasse Yvonne Coindeau-Mandin Yvonne Coindeau née Mandin. Résistante, membre du Réseau Alliance. Née le 17 septembre 1908 aux Sables-d’Olonne (Vendée). Coiffeuse. Elle épousa le 8 juin 1927 André Coindeau qui devint Contrôleur maritime de la Marine nationale à Nantes. André fut recruté au sein du réseau Alliance en avril 1942 comme responsable du secteur « Chapelle » des Pays de Loire. C’est donc tout naturellement qu’Yvonne intégra le réseau, comme agent de liaison. Ils s’installèrent dans une petite maison à La Chapelle-Basse-Mer (Loire-Atlantique), endroit plus discret pour les émissions radio. 

Le 12 décembre à 6 heures du matin, la Gestapo surgit dans la maison familiale. André eut juste le temps de s’échapper par une fenêtre, la nuit étant encore présente. Yvonne Coindeau, son frère Maurice Mandin et 2 radios furent arrêtés et emmenés à la prison Lafayette, à Nantes. André Coindeau sera arrêté le lendemain à Mauves-sur-Loire, où il attendait un parachutage. Il sera interné à la prison de Kehl (Allemagne) et exécuté, comme les radios et son beau-frère, d’une balle dans la nuque le 23 novembre 1944 sur les bords du Rhin, son cadavre étant ensuite jeté dans le fleuve.
Yvonne subit des interrogatoires et la torture. Elle fut transférée le 8 mars 1944 vers la prison de Fresnes puis à destination du camp de Schirmeck (Bas-Rhin). Dans la nuit du 1er au 2 septembre, devant l’avance alliée, les prisonniers furent conduits vers le camp du Struthof et les 106 membres d’Alliance dont Yvonne Coindeau furent tués d’une balle dans la nuque, et les corps incinérés.

Fanny Revzin

 

 

Fanny Revzin et sa fille Odette
© Photo: DR
 Impasse des Chardonnerets  Impasse Fanny Revzin  Fanny Revzin, née Balgley (Née le 25 avril 1898 à Brest-Litovsk / Russie-15 février 1944 à Auschwitz).
Fanny épouse Salomon Revzin. Ils tiennent une fabrique de chapeaux dans le sentier et passent leurs vacances aux Sables d’Olonne. Salomon y achète un immeuble rue Bisson en 1933 dans lequel il crée un commerce de vêtements, Les Galeries vendéennes. En raison de la loi du 22 juillet 1941 qui interdit aux juifs le commerce, Salomon devrait céder son magasin. Refusant d’obtempérer, c’est durant son expulsion par la police, le 24 octobre 1941, qu’il décède. La famille se réfugie à St-Juire. Mais lors des rafles des 31 janvier et 1er février 1944, ils sont arrêtés puis transférés à Drancy avant de rejoindre Auschwitz et Buchenwald.
Sa fille Odette reviendra du camp de Drancy et pourra récupérer le magasin.
Décédée en déportation au Camp d’Auschwitz (Pologne).
(© Sources: Grains de mémoire).
SNSM Sauveteurs en Mer
© DR – Photo d’Archives
 Place Alain Colas Place des Sauveteurs en Mer  La société de sauvetage des Sables d’Olonne a été créée en 1862-63. Elle a connu des drames comme en 1868 lorsque le canot de sauvetage a chaviré en portant secours à la chaloupe « Coeur de Jésus et Marie » , entraînant la mort de 7 membre de l’équipage du canot. La société de sauvetage – aujourd’hui SNSM – s’est illustrée brillamment depuis plus de 150 ans par une multitude d’actions héroïques, avec des sauveteurs hors du commun comme Anselme Maraud ou Pierre Eliopole Crouzillat, ce dernier alors surnommé « Le Premier sauveteur de France. »
Chaque année, l’équipage du canot de sauvetage de la SNSM n’hésite pas à sortir en mer par tous temps afin de porter secours à des navires et marins en danger.
La Belle Poule
© Photo: DR
 Impasse des Courlis  Impasse de la Belle Poule  Ce navire est – avec son sister-ship L’Etoile – une goélette à hunier appelée aussi goélette paimpolaise. Elle a été construite en 1932 à Fécamp. Toujours en service, elle sert actuellement à l’entraînement des futurs chefs-de-quart de la Marine nationale et participe souvent aux rassemblements de gréements traditionnels. La Belle Poule était présente le 1er juillet 2018 au départ de la course Golden Globe Race (GGR).
Eugène Gréau, coureur cycliste, résistant et déporté
Rue des Ecureuils Rue Eugène Gréau  Eugène Gréau était un coureur cycliste vendéen, né à Nieul-le-Dolent en 1904. Décédé à l’âge de 39 ans, en décembre 1943.
Il habitera à La Roche-sur-Yon, Loudun et Niort.
Professionnel cycliste de 1929 à 31, il avait fini 47ème sur 60 au Tour de France 1929.
En 1928, il avait triomphé sur Poitiers / Saumur / Poitiers.
Mécanicien cheminot à Niort, résistant communiste, il avait été arrêté le 20 décembre 1941 pour détention illégale d’armes à la suite d’un sabotage et condamné pour faits de résistance.
Il fut interné à la prison de Trier, puis déporté au Camp de Sonnenburg (Allemagne – aujourd’hui Stonsk – Pologne).
En 2005, une rue fut inaugurée à son nom à Nieul-le-Dolent (Vendée).
Le peintre Albert Marquet

 

 

Plage des Sables d’Olonne par Albert Marquet – © Photo: Musée de l’Abbaye de Ste-Croix
 Rue de l’Emeraude Rue Albert Marquet Albert Marquet (Bordeaux 1875-1947 Paris).
Peintre post-impressionniste français.
Elève de Gustave Moreau, il fut un ami d’Henri Matisse. Il a le sens de la couleur et de la lumière.
Il peint Paris et ses environs, mais également beaucoup sur le thème de l’eau avec des ponts et des ports, ainsi que des boucles de fleuves.
Comme Monet, il aime bien créer des séries de tableaux sur le même lieu mais à des heures – et avec des lumières – différentes.
Il participe en 1905 à l’exposition des fauves qui fait scandale par une vision brutale des formes et des couleurs. Il abandonne plus tard cette manière de faire pour ne rechercher qu’une harmonie des tons et des couleurs, cherchant à travailler sur les nuances au gré des variations de lumière.
L’eau est l’un de ses motifs favoris, avec notamment la représentation de la seine et des quais, tout comme les ports d’Afrique du Nord : Alger, Bougie, Oran, Tunis, La Goulette.
À partir de 1919, il voyagera dans le sud-Algérien avec  Jean Launois et Etienne Bouchaud. Là aussi, il peint des ports comme il le fit pour les ports et les côtes françaises, belge ou hollandaise.
En 1939 il vit à La-Frette-sur-Seine mais l’invasion allemande l’oblige à se réfugier en Algérie, d’autant plus qu’il avait signé une pétition contre les nazis. sa famille et des amis conservent en cachette ses toiles. En 1945 il rentre à Paris et vivra encore à La Frette-sur-Seine.Albert Marquet aimait venir aux Sables d’Olonne dans les années 1930. On lui doit le très connu tableau « Plage des Sables d’Olonne » réalisé en 1933 et qui fait partie des collections du Musée de l’Abbaye Ste-Croix.
Flandrine de Nassau
 Place Jules Ferry

Rue Jules Ferry

 Place Flandrine de Nassau

Rue Flandrine de Nassau

Flandrine de Nassau (Anvers 1579-1640 Poitiers). Fille de Guillaume d’Orange, dit Le Taciturne, elle devient orpheline très jeune et fut alors confiée à sa tante maternelle qui était abbesse de Ste-Croix de Poitiers.
Devenue à son tour abbesse, elle entreprend en 1631 – à ses frais, grâce au soutien de sa famille – la fondation d’un prieuré / couvent aux Sables d’Olonne, connu de nos jours sous le nom de Abbaye Ste-Croix.
Mais elle décède avant l’édification de son projet. Une légende liée à un naufrage rattache également son nom à une figure de proue se trouvant dans la chapelle Notre-Dame de Bonne espérance située de la rue de l’Amidonnerie aux Sables d’Olonne.
 Passage de la Fontaine  privé, clos, non renommé
Monseigneur du Botneau
 Rue de la Fontaine  Rue Monseigneur du Botneau  Robert du Botneau (Fontenay-le-Comte 1832-1915 Les Sables d’Olonne).
Fait ses études à Rome. Ordonné prêtre à Rome le 23 avril 1859 à 27 ans.
Devient Vicaire-Général à Moulins puis curé de Ste-Hermine (Vendée). Il sera aussi curé des Herbiers de 1868 à 1874.
Il est nommé archiprêtre de l’église Notre-Dame de Bon-Port en 1874 où il restera jusqu’à sa mort en 1915, soit 41 ans.
Connu pour être un bâtisseur (plusieurs chapelles et calvaire), c’est sous son impulsion que les travaux de l’église Notre-Dame de Bon Port aux Sables d’Olonne furent définitivement achevés, avec notamment la construction des voûtes, du maître autel, et avec l’aménagement des chapelles latérales.
En 1905, le Pape Pie X le nomme Prélat de la Maison de sa Sainteté. Il porte pour cette raison le titre de Monseigneur.
En photo en 1909 pour son Jubilé 1859-1909.
Visage aux hachoirs (1946) par Gaston Chaissac.
© Photo: DR
 Rue de la Forêt  Rue Gaston Chaissac Originaire d’Avallon, en Bourgogne, Gaston Chaissac (1910-1964) est issu d’un milieu modeste.
Il découvre l’art à Paris en 1937 grâce à sa rencontre avec Jeanne Kosnick-Kloss et Otto Freundlich qui l’encouragent à peindre.
Sa première exposition personnelle a lieu à Paris, Galerie Gerbo, dès 1938. Durant la 2ème guerre mondiale, il se trouve à Saint-Rémy-de-Provence et y rencontre chez Albert Gleizes quelques grands noms du monde de l’art.
Il arrive à Vix (Vendée), en août 1942, puis suit sa femme Camille, institutrice laïque, lors de ses changements d’affectation en Vendée: à Boulogne tout d’abord (1943-1948), à Sainte-Florence-de-l’Oie ensuite (1948-1961), puis encore à Vix à partir de juillet 1961.
Gaston Chaissac a une capacité à peindre sur tous supports et matériaux (gouttières, tôle, bois, rebuts) et des personnages qui deviennent, au gré de son imagination, des motifs artistiques. Il est réputé pour ses talents de coloriste. Le travail sur le noir et blanc est pourtant une constante dans son œuvre, avec ses premiers dessins à l’encre de Chine.
Il privilégie la spontanéité, progressant, sans dessein préconçu, d’une trouvaille à l’autre. Il érige la figure en sujet principal de ses œuvres.
Le Musée de l’Abbaye Sainte-Croix conserve la plus importante collection publique consacrée à l’œuvre de Gaston Chaissac : plus de 60 œuvres et quelques 500 lettres qui ont fait l’objet en 2004 d’une importante publication.
LS 914 par Jules Lefranc
 Impasse de la Forêt  Impasse Jules Lefranc Jules Lefranc (Laval 1887-1972 Les Sables d’Olonne). Il est l’un des plus célèbres peintres naïfs du 20ème siècle. Après quelques essais de 1902 à 1906, c’est en 1928 qu’il se consacre définitivement à la peinture.
Il s’installa chaque été, à partir de 1937, aux Sables d’Olonne, puis définitivement à la fin de sa vie. Il est aussi considéré comme le peintre de la mer en raison de nombres de ses toiles réalisées à La Chaume et Les Sables d’Olonne.
Georges Pompidou
 Avenue du Gal de Gaulle  Avenue Georges Pompidou Georges Pompidou (1911-1974). Ancien Président de la République française.
 Allée des Genêts Allée du Mutin Le Mutin était un cotre de la Marine nationale française servant de bateau-école. Sorti des chantiers Florimond-Guignardeau, il a été lancé le 18 mars 1927 aux Sables d’Olonne. Il s’agit de la plus ancienne unité navigante de la Marine nationale. Le Mutin est revenu aux Sables d’Olonne en 2012, à l’occasion de son 85ème anniversaire (1927-2012).
 Rue de l’Hirondelle  Rue de la Graude Pour vendre leurs sardines, les petites marchandes de poissons criaient « A la graude, à la graude » un surnom – peut-être en patois – donné à la sardine. Son arrivée était l’un des moments importants de la vie maritime car cela faisait vivre de nombreuses familles des Sables d’Olonne et de La Chaume, aussi bien les marins embarqués à bord des sardiniers que les femmes employées dans les usines de conserves (conserveries).
Thomas Woodrow Wilson
 Promenade Joffre  Promenade Wilson Thomas Woodrow Wilson (1856-1924). Né à Staunton le 28 décembre 1856 et mort à Washington le 3 février 1924, il fut le 28ème Président des Etats-Unis. Il accomplit deux mandats successifs, de 1913 à 1921.
Le 2 avril 1917, il engagera les Etats-Unis contre l’Allemagne dans la Première guerre mondiale. Le 8 janvier 1918, il proposera 14 points pour l’obtention de la paix ainsi que la création de la Société des Nations.
Le 20 novembre 1919, il recevra le Prix Nobel de la Paix.
 Bd du 8 mai 1945  Bd de la Libération
 Impasse des Maraîchers  Impasse de l’Escadre La venue de « La Royale » dans la baie des Sables d’Olonne était l’un des événements phares des festivités sablaises, et cela jusqu’en 1978.
Des archives relatent la venue de l’Escadre du Nord dès 1890; elle avait l’habitude de s’arrêter en rade des Sables d’Olonne au retour de manoeuvres, et ce fut l’occasion pour la Ville d’organiser de nombreuses fêtes. Elle était alors commandée par le Contre-Amiral Gervais. En 1906, ce sont 25.000 personnes, arrivées par les trains de plaisir, qui vinrent la découvrir.
 Impasse de la rue du Marais pas de riverains, non renommé
 Rue du Marais  Rue des Gens de Mer
 Impasse des Marchais  Impasse du Perclus
 Rue de la Marine  Rue de l’Estivant
Jacques de Guittard
 Impasse des Peupliers  Impasse de Guittard Le Lieutenant Jacques (Emile Marcellin) de Guittard fut un appelé de la Guerre d’Algérie durant laquelle il trouva la mort.
Jacques de Guittard était sous-Lieutenant au 18e R.C.P – Régiment de Chasseurs parachutistes (1er Bataillon – 2e Cie).
Né le 22 juillet 1935 aux Sables d’Olonne, il est décédé le 26 avril 1958 à l’âge de 22 ans, à Gravelotte (Dpt De Constantine –Algérie) dans le Massif des Beni-Sbihi (tué au combat par un tir à bout portant au cours de l’opération Roméo 50 aux côtés des 1er et 2ème REP).
Mort pour la France. Chevalier de la Légion d’honneur (1958), Croix de la valeur militaire avec palme (JO Octobre 1958). Inhumé au cimetière ancien des Sables d’Olonne.
Colonel Rémy – © Photo: DR
Rue de la République Rue du Colonel Rémy  Gilbert Renault alias Colonel Rémy (1904-1984).
Résistant de la première heure, il développe le réseau de renseignements créé par Louis de la Bardonnie, qui devient le réseau la Confrérie Notre-Dame, un des plus importants réseaux de la zone occupée.Élève des Jésuites à Vannes, il suit des études de droit à Rennes. Issu de la droite catholique et nationaliste, c’est un sympathisant de l’Action française.
En 1924, il commence sa carrière à la Banque de France. En 1936, il se lance dans la production cinématographique.
A la suite de l’Appel du 18 juin 1940 du Gal de Gaulle, il passe à Londres. Il se voit confier par le Col Passy la création d’un réseau de renseignements sur le sol français. Il développe à partir d’août 1940 le réseau la Confrérie Notre-Dame (CND) qui deviendra en 1944 CND-Castille, et crée le réseau Centurie.
Initialement axé sur la couverture de la façade Atlantique, ce réseau finit par couvrir la France occupée et la Belgique et était l’un des plus importants de la zone occupée.
Pirogue Va’a
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 Rue des Rochers Rue du Va’a  Pirogue polynésienne. C’est une pirogue dont la stabilité est assurée par un balancier (ama) unique, relié à la coque par deux bras en bois (iato).
Yvonne Brothier et la TSF

 

 

Yvonne Brothier en 1919
 Rue du Sextant Rue Yvonne Brothier Yvonne Brothier-Moreau est née le 6 juin 1889 à Saint-Julien-l’Ars (Vienne) et est décédée le 22 janvier 1967 victime d’une leucémie. Elle repose dans le vieux cimetière du quartier de la Chaume aux Sables-d’Olonne.
Son époux, Pierre-Henri Moreau-Febvre, descendait d’une famille chaumoise. Il possédait une maison au 46 rue du Dr Canteteau dans laquelle ils passaient leurs vacances d’été. Une plaque commémorative y est apposée.
Yvonne fit une carrière internationale comme cantatrice de l’Opéra-Comique de Paris.
Le 26 novembre 1921, pour commercialiser la radio, la Cie de TSF organise un concert radiodiffusé en direct depuis l’émetteur de Ste-Assise (Melun). A 40kms, dans les salons du Lutetia à Paris, 250 savants et ingénieurs sont réunis pour le centenaire des travaux d’André Ampère sur l’électricité. Depuis l’émetteur la voix d’Yvonne Brothier parvient jusqu’aux haut-parleurs des salons du Lutetia où les invités, debout, écoutent sa voie chantant La Marseillaise: elle a consacré la naissance de la radiophonie française.
Le peintre Jean Launois en Algérie

 

Baie de Marseille par Jean Launois
© Photo DR
 Rue Pierre-André de Suffren  Rue Jean Launois Jean Launois (22 novembre 1898 aux Sables d’Olonne-27 novembre 1942 à Alger). Peintre, reconnu, d’origine sablaise.
En 1920, à l’âge de 22 ans, vainqueur du Prix Abd-el-Tif, il part vivre en Algérie durant les deux années prévues à la villa Abd el-Tif, une pension d’artistes créée sur le modèle de la villa Médicis. Il y rencontre le grand orientaliste Etienne Dinet et fait aussi la connaissance d’Albert Marquet (1875-1947) et de son épouse avec lesquels il fera un voyage dans le sud algérien.
En 1923, il voyagera en Indochine après avoir gagné un prix artistique.
Se partageant jusqu’en 1937 entre l’Algérie, la Vendée (il fait partie du « groupe de Saint-Jean de Monts« ) et Paris, il retrournera sans cesse en Algérie.
Il peindra des scènes de la casbah d’Alger, ainsi que des portraits d’enfants pour lesquels il excellait, sachant reproduire aussi bien leur mélancolie que leur malice.
dans les années 30, il tombe dans l’alcoolisme.
Il mourra, solitaire et malade, dans une chambre d’hôtel à Alger à l’âge de 44 ans.
Ce sont 250 de ses oeuvres – peintures et dessins – qui sont conservés au Musée de l’Abbaye Ste-Croix. Une rétrospective, en 1976, et deux expositions, en 1998 et 2004, lui ont été consacrés en ce musée.
Sablaises en costume

 

 

Sablaises en costume
 Rue des Tamaris  Rue du Cotillon Le cotillon est une jupe traditionnelle des Sablaises, de couleur noire, avec deux ouvertures sur le côté, les fermallières.
Parfois, on ajoute au cotillon – qui se porte entre genoux et mollets – de la laine rouge ou de grandes rayures.
Après la 1ère Guerre mondiale, on est moins regardant et le cotillon en profite pour remonter jusqu’au-dessus des genoux, comme s’il fallait suivre l’élévation prononcée de la coiffe.
Rue de la Tonnelle  Rue de l’Ecume de Mer
 Rue Auguste Vallée  poursuite de la Rue de la Gauchère  

 

La Plage, édité par Edouard Mayeux. Exemplaire de 1882
© DR

 

Affiche de Tourisme Les Sables d’Olonne, éditée par Edouard Mayeux.
 Rue Vulcain  Rue Edouard Mayeux Edouard Mayeux (1846-1917). Editeur, libraire et publicitaire sablais installé au 3 rue du Centre et au 6 rue Bisson (selon les périodes) aux Sables d’Olonne.
Il édita de nombreux guides touristiques ainsi que les magnifiques affiches des Chemins de fer qui ont fait la renommée des Sables d’Olonne. Il est l’éditeur du premier indicateur des chemins de fer ainsi que la publication du journal estival La Plage créé en 1876 et édité jusqu’en 1924 (1110 numéros pendant 41 années) entre juillet et mi-septembre.
Editeur aussi d’un guide de voyage paru au 19ème siècle:  « Les Sables d’Olonne et ses environs, guide de l’étranger« .
 (impasse en haut du tribunal)  Impasse du Juge Lemoine (création) André Lemoine est né en 1892 et est décédé en 1963.
Il fut Juge d’instruction aux Sables d’Olonne (Vendée).
Il fut arrêté à son domicile par la gestapo pour avoir collaboré avec la Résistance. Ses actions consistaient à cacher – en prison! – des résistants, des anglais et des juifs. Il fut déporté en juin 1944, en Allemagne, au camp de Neuengamme puis au Camp de Flossenbürg. Il fut libéré en avril 1945 par la 90ème division d’infanterie de la 3ème armée américaine.
Michel Laurent, ancien Maire des Sables d’Olonne
 (Esplanade entre Commissariat et Abbaye) Esplanade Michel Laurent (création) Michel Laurent. Chaumois, d’une famille d’importateur de bois. Avocat, il sera bâtonnier des Sables d’Olonne. Il fut élu maire des Sables d’Olonne, divers droite, pour un mandat de 1960 à 65. Il succéda à Charles Rousseau et c’est Pierre Mauger qui prit le relais.
C’est son frère aîné, Georges Laurent, qui créa la Commune libre de La Chaume.
On doit à Michel Laurent l’installation du musée dans les murs de l’Abbaye Ste-Croix.
Il est l’auteur, en 2003, de l’ouvrage « Petit Chaumois illustré » dans lequel il défend la cause folklorique, spécifique et humoristique de La Chaume. Il a également rédigé l’ouvrage « Affaires criminelles étonnantes. »
Le dessinateur Francki Laurent est son neveu.
Michel Laurent est décédé le 21 mai 2010 à 84 ans.

 

Nouveaux noms – 2019
Château d’Olonne
Ancienne dénomination Nouvelle dénomination Historique / Définitions
Boulevard des Afn Boulevard Jacqueline Douet Auriol Aviatrice née à Challans, première femme pilote d’essai, 1917-2000.
Allée de l’Aiguillon Allée Galilée Mathématicien, géomètre, physicien et astronome italien, 1564-1642.
Chemin de Bel Air Allée de la Chevreuse Vallée située entre les Yvelines et l’Essonne, proximité rue du Petit Versailles.
Bel Air (lieu-dit) Chevreuse (lieu-dit) Vallée située entre les Yvelines et l’Essonne, proximité rue du Petit Versailles.
Rue des Aires Rue Lucien Petit-Breton Coureur cycliste vainqueur du Tour de France en 1907 et 1908, mort pour la France, 1882-1917.
Rue André Ampère Rue Roland Moreno Inventeur de la carte à puce, 1945-2012.
Rue Louis Aragon Rue Elsa Triolet Femme de lettres et résistante, 1896-1970.
Allée de l’Aubraie Allée de la Carène Carène: partie d’un navire.
Allée des Barges Allée de l’Île d’Yeu  Île d’Yeu: île vendéenne.
Rue de Beauséjour Rue de Beaumont
 Beauséjour (lieu-dit)  Beaumont (lieu-dit)
 La Bergerie (lieu-dit)  L’Herbier (lieu-dit)
 Impasse Claude Bernard  Impasse Alexandre Yersin Médecin et explorateur franco-suisse, découvreur du bacille de la peste, 1863-1943.
 Rue des Boucaniers  Rue Anita Conti  Océanographe et photographe liée à la Vendée, 1899-1997.
 Allée de Bourgenay  Allée Vespucci  Navigateur qui a donné son nom au Nouveau monde, 1454-1512.
 Rue de la Brigantine  Rue du Palissandre  Palissandre: bois poussant sous les tropiques.
 Place Sadi Carnot  Place Rouget de Lisle  Officier, auteur de La Marseillaise, 1760-1836.
 Rue du Centre  Rue Florence Arthaud  Navigatrice, première femme à remporter la Route du Rhum, 1957-2015.
 Rue Georges Clemenceau  Rue Simone Veil  Femme d’État, entrée au Panthéon en juillet 2018, 1927-2017.
 Rue Alphonse Daudet  Rue Nicolas Bouvier  Ecrivain, photographe et voyageur suisse, 1929-1998.
 Impasse Françoise Dolto  Impasse Madeleine Brès  Première femme à obtenir le diplôme de docteur en médecine, 1842-1921.
 Impasse Joseph Dupleix  Impasse Juan Sebastián Elcano Marin basque qui réalisa la première circumnavigation du globe, 1476-1526.
 Rue des Écureuils  Rue Eugène Gréau   Eugène Gréau était un coureur cycliste vendéen, né à Nieul-le-Dolent en 1904. Déporté au Camp de Sonnenburg. Décédé à l’âge de 39 ans, en décembre 1943.
 Rue de l’Église  Rue Saint-Hilaire  St-Hilaire est le nom de l’église.
Place Gabriel Fauré  Place Maria Callas
Cantatrice grecque, 1923-1977).
 Rue de la Fontaine  Rue de la Galerne Vent d’ouest-nord-ouest.
 Rue César Franck  Rue Pierre Barouh  Auteur-compositeur-interprète lié à la Vendée, 1934-2016.
 Allée de Pierre Levée  Allée de la Garcette  Cordage court en tresse.
 Rue de la Liberté  Rue Romain Gary  Ecrivain, diplomate et résistant, Compagnon de la Libération, 1914-1980.
 Impasse des Frères Lumière  Impasse Henri Becquerel  Physicien, prix Nobel de physique, 1852-1908.
 Rue du 8 mai 1945  Rue Marie Laurencin  Peintre et illustratrice associée à la naissance de l’art moderne, 1883-1956.
 Impasse de la Maisonnette  Impasse des Agapanthes  Plantes herbacées.
La Meilleraie (lieu-dit)  La Tillay (lieu-dit)
 Rue de la Mer  Rue des Abysses Ensemble des zones très profondes d’un océan.
 Rue Jacques Monod  Rue Alexander Fleming  Médecin, découvreur de la pénicilline, 1881-1955.
 Allée de Saint-Nicolas  Allée de Saint-André  Patron des pêcheurs.
 Allée du Nouch  Allée Alain Bombard  Biologiste et médecin auteur d’une traversée de l’Atlantique en canot pneumatique, 1924-2005.
 La Petite Prairie (lieu-dit)  Les Poirières (lieu-dit)
 Rue des Plantes  Rue des Asphodèles  Plantes vivaces.
 Rue de la Rochepie  Rue des Constellations  Groupe d’étoiles sur la sphère céleste.
 Impasse Ronsard  Impasse Colette  Femme de lettres, 1873-1954.
 La Tonnelle (lieu-dit)  La Charmille (lieu-dit)
 Allée de la Vertime  Allée de l’Herbaudière  Port de Noirmoutier.
 Rue des Chênes verts  Rue Aimé Coillard  Résistant du Pays des Olonnes, mort en déportation, 1924-1945.
 Rue François Villon  Rue Olympe de Gouges  Femme de lettres et femme politique, 1748-1793.

 

Nouveaux noms – 2019
Olonne-sur-Mer
Ancienne dénomination Nouvelle dénomination Historiques / Définitions

Rue des ACACIAS

Rue des MIRABELLIERS

arbre fruitier dont le fruit est la mirabelle, sous espèce de prunier.

Rue des ANCIENS COMBATTANTS AFN

Rue Colonel BELTRAME (1973-2018)

gendarme tué dans l’attentat terroriste du Super U de Trèbes le 13 mars 2018.

Rue des AIGRETTES

Rue des GRIFFONS

créature légendaire présente dans plusieurs cultures anciennes. Il est imaginé et représenté avec le corps d’un aigle greffé à l’arrière d’un lion et muni d’oreilles de cheval.

Allée des ALBATROS

Allée des PALOMBES

pigeon ramier – plus grande espèce et plus commune des espèces de pigeons européens. Il est répandu aussi bien en forêt que dans les milieux urbains ou ruraux.

Rue des ALIZES

Rue des BOREES

vent du nord, l’un des plus froids et des plus violents.

Rue AMPERE

Rue Victor HUGO (1802/1885)

poète, dramaturge, prosateur et dessinateur romantique français. Il est considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a joué un rôle majeur dans l’histoire du 19ème siècle.

Rue des AUBEPINES

Rue des ETAMINES

organe mâle des plantes à fleurs, formé d’une partie mince, le filet et d’une partie renflée, l’anthère, qui renferme le pollen.

Impasse des AZURéS

Impasse des NYMPHALES

larves d’insectes.

Rue des BOSQUETS

Rue des ABRICOTIERS

arbre fruitier dont le fruit est l’abricot, du genre prunus de la famille des rosacées.

Rue des BRUYERES

Rue des FEUILLAGES

ensemble des feuilles d’un arbre.

Rue des CAMELIAS

Rue des RAVENELLES

plante adventice des terrains cultivés à fleurs blanches ou jaunes, voisine du radis sauvage.

Impasse du CHENAL

Impasse des BARBOTIERES

mare à canards.

Rue Georges CLEMENCEAU

Rue Paul POIROUX (1924/1945)

enfant d’Olonne arrêté par les franquistes et interné pendant 6 mois au camp de concentration de Miranda de Ebro d’où il s’évade. Il part en Afrique du nord et s’engage au 23ème Régiment d’Infanterie coloniale.

Avenue COLBERT

Avenue de LOUVOIS

François Michel LE TELLIER, marquis de LOUVOIS : homme d’Etat sous Louis XIV (1641/1691).

Allée des COQUELICOTS

Allée des NARCISSES

herbe vivace et bulbeuse, aux feuilles allongées, aux fleurs printanières blanches ou jaunes.

Allée Pierre de COUBERTIN

Allée Alain MIMOUN (1921/2013)

athlète français ayant eu 32 titres de champion de France et porté à 86 reprises le maillot tricolore dans des compétions internationales. Il a gagné le marathon des JO d’été de 1956 à Melbourne.

Place de l’EGLISE

(carte ?)

Place NOTRE DAME.

Rue Jules FERRY

Rue François GUIZOT (1787/1874)

ministre des affaires étrangères (1840/1848), de l’intérieur (1830) de l’instruction publique (1832/1834), membre de l’académie française.

Rue du FIEF

Rue du DOMAINE

propriété foncière, domaine familial.

Impasse des FIGUIERS

Impasse des POMMIERS

arbre du genre botanique de la famille des rosacées dont le fruit est la pomme.

Impasse des FLOTS

Impasse de la CHNOUE

mot patois vendéen. Définit le chenal entre la Chaume et les Sables.

Impasse de la FORGE

Impasse de l’ENCLUME

outil de forgeron.

Rue Maréchal FOCH

Rue Général CHARETTE (1763/1796)

militaire français qui a joué un rôle essentiel dans la guerre de Vendée.

Rue du FOUR

Rue de l’AIRIAL

terrain couvert de pelouse et planté de chênes ou de pins parasols.

Impasse des FREGATES

Impasse des CARAQUES

grand navire à voiles, très élevé sur l’eau utilisé au moyen âge et jusqu’à la fin du XVIème siècle.

Rue des GABELOUS

rue des DOUANIERS

agent appartenant au corps de la douane et chargé de la surveillance et de la vérification des marchandises qui entrent dans un pays ou en sortent.

 (Bâtiment)

La Gare

La Gare d’Olonne.

Allée des GENETS

Allée des ASTERS

plante herbacée souvent cultivée pour ses fleurs décoratives aux coloris variés.

Impasse des GERANIUMS

Impasse des GARDENIAS

arbuste ornemental originaire de Chine, à fleurs blanches et odorantes.

Rue des GLAIEULS

Impasse des ANCOLIES

plante vivace à fleurs bleues, roses ou blanches dont chacun des pétales est muni d’un éperon retourné.

Rue des GOELANDS

Rue des MACAREUX

oiseau marin voisin du pingouin au plumage noir et blanc, au gros bec multicolore, vivant en colonie dans les régions tempérées fraîches de l’Atlantique nord.

Rue HOCHE

Rue Marie-Madeleine FOURCADE (1909/1989)

résistante française. Elle fut pendant la 2è guerre mondiale en France responsable de l’un des plus important réseau de résistance ayant agi pour les Britanniques.

Rue des IRIS

Rue des GOURBETS

plante de la famille des graminées tels les Oyats.

Impasse des JARDINS

Impasse des PRêLES

plante poussant dans les milieux humides, à tige creuse et rugueuse, dont les spores sont produites par des épis terminaux de sporanges disposés en écailles.

Rue Léo LAGRANGE

Rue Colette BESSON (1946/2005)

athlète française. Elle remporte, en 1968, la médaille d’or au 400 m au JO du Mexique.

Allée LAMARTINE

Allée Marguerite PEREY (1909/1975)

physicienne française. Ancienne préparatrice de Marie CURIE (1929), elle découvrit le francium (1929) et fut la première femme élue à l’Académie des sciences (1962).

Rue des LAURIERS

Rue des PARELLES

espèce de lichen.

Rue des LILAS

Rue des TALLES

pousse caractéristique des graminées qui après le développement de la tige principale émerge à l’aisselle des feuilles de la base de la plante.

Lieu-dit LA MARGUERITE

Lieu-dit Les MUFLIERS

plante d’origine méditerranéenne souvent cultivée pour ses fleurs décoratives rappelant un mufle d’animal.

Lieudit LES MARTINIERES
(carte ?)

Lieudit le MASCARET

remontée brusque des eaux qui se produit dans certains estuaires au moment du flux et qui progresse rapidement vers l’amont sous la forme d’une vague déferlante.

Rue des MEUNIERS

Rue Maréchal LYAUTEY (1854/1934)

maréchal de France. Collaborateur de Gallieni au Tonkin et à Madagascar. Il créa le protectorat français du Maroc (1912 à 1925) qu’il maintint aux côtés de la France pendant la 1ère guerre mondiale. Il fut ministre de la Guerre en 1916-1917 et organisa l’exposition coloniale de Paris (1927-1931).

Résidence les MIMOSAS

Impasse des FUSAINS

espèce d’arbre, arbuste et plante radicante feuilles caduques ou persistantes.

Allée des MURIERS

Allée des GRIOTTIERS

cerisier de l’espèce qui produit les griottes.

Impasse des MYOSOTIS

Impasse des GENéVRIERS

arbuste très rustique à feuilles épineuses et à baies violettes.

Impasse des ORMEAUX

Impasse des HALIOTIS

espèce de mollusque marin à coquille unique que l’on trouve dans les eaux peu profondes du littoral. Il vit dans les eaux froides à tempérées et subtropicales des hémisphères nord et sud. On le nomme habituellement Ormeau ou Oreille de Mer.

Rue de la PAIX

Rue René CASSIN (1887/1976)

juriste français. Il contribua à la fondation de l’Unesco et fit adopter la Déclaration universelle des droits de l’homme (1948). Membre du Conseil constitutionnel, il présida la Cour européenne des droits de l’homme (1965). Ses cendres ont été transférées au Panthéon en 1987. Il a obtenu le Prix Nobel de la Paix en 1968.

Rue Denis PAPIN

Rue Lucie AUBRAC (1912/2007)

résistante française durant l’occupation allemande et le régime de Vichy, sous la 2ème guerre mondiale.

Impasse des PARCS

Impasse des TAPIONS

marques blanches visibles sur les rochers et ressemblant à des voiles ou à des navires ; étendue d’eau située dans la mer formant une tache de couleur sombre par rapport à la mer elle- même.

Rue PASTEUR

Rue Christian CABROL (1925/2017)

chirurgien et homme politique français. Il a réalisé la 1ère transplantation cardiaque en Europe le 27 avril 1986. Il est également à l’origine de la 1ère transplantation cardio- pulmonaire en 1982 et de la 1ère transplantation de cœur artificiel en France en 1986.

Rue des PINSONS

Rue des PASSEREAUX

petit oiseau au cou court de l’ordre des passériformes aux espèces nombreuses (moineau, rossignol…).

Allée de la PETITE POITEVINIERE

Allée des FRAISIERS

plante rampante vivace cultivée et existant aussi dans les bois à l’état sauvage, se propageant par stolons et dont le fruit est la fraise.

Route des PRAIRIES

Route Alexandre SOLJENITSYNE (1918/2008)

écrivain russe. Son œuvre qui dénonce le régime de Staline et le système de pensée sur lequel il est fondé, lui valut en 1974 d’être expulsé d’URSS. En 1994, il revint dans son pays après des années d’exil aux Etats-Unis. Il a obtenu le Prix Nobel de littérature en 1970.

Impasse Jacques PREVERT

Impasse Robert DESNOS (1900/1945)

poète français. Il évolua du surréalisme, où il fut le meilleur explorateur du rêve, le praticien du jeu verbal et de l’humour vers un lyrisme familier.

Place de la REPUBLIQUE
(carte ?)

Place de la Fête de la Fédération

Rue de la REPUBLIQUE

Rue MONTESQUIEU (1689/1755)

philosophe et écrivain français.

Impasse du RUISSEAU

Impasse de la ROUBINE

petit canal d’assainissement ou d’irrigation.

Rue des SAUNIERS

Rue des SOUVRONS

outil de saunier.

Impasse des Tamarins

Impasse des CORONILLES

herbe vivace ou arbuste à fleurs jaunes, parfois cultivée à titre ornemental.

Impasse des TULIPES

Impasse des OSMONDES

grande fougère des bois humides et des marais.

Rue de la VALLEE

Rue des RUPIAS

plante herbacée aquatique, généralement pérenne, submergée ou à feuilles flottantes des régions froides à tropicales.

Impasse de la VANNERIE

Impasse des COLEOPTERES

insecte à métamorphose complète, pourvu de pièces buccales broyeuses et d’ailes postérieures membraneuses protégées au repos par une paire d’élytres rigides, tel que le hanneton, le charançon, le carabe, la coccinelle.

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