Vendée Globe – Découvrez notre tableau des abandons
Le Vendée Globe ne fait pas de cadeaux. C’est en général la moitié de la flotte qui est obligée d’abandonner. Pour cette édition, le temps favorable dans le Golfe de Gascogne a permis d’éviter le carnage habituel du début de course. A part Didac Costa – contraint de retourner aux Sables pour réparation-, toute la flotte avait réussi à franchir les premiers obstacles. Depuis, différentes avaries ont obligé des skippers à abandonner, soit pour mât cassé soit pour problème de quilles.
Il n’en reste pas moins que pour l’instant les abandons restent modérés, 5 sur 29 skippers soit 17%. Même s’ils ne sont pas nombreux, c’est toujours un déchirement à la fois pour les skippers mais aussi pour leur entourage et leurs soutiens. En effet, cette course demande des années de préparation et il se crée généralement une véritable osmose entre le skipper et les personnes gravitant dans son environnement.
Il n’existe alors que deux remèdes à ce qui peut être considéré comme une douleur ou une très forte déception : la rentrée dans le chenal mythique des Sables d’Olonne et la perspective de pouvoir repartir dans quatre ans.
Pour le premier point, tous les skippers s’accordent à dire que l’accueil que leurs font les Sablais, les Vendéens et tous les passionnés de voile sur le chenal n’a pas d’égal au monde ; pour ce qui est de la préparation d’une nouvelle aventure, d’une nouvelle conquête de l’Everest des mers, seuls les sponsors ont la réponse. Dans la majorité des cas, c’est une telle aventure humaine et collégiale que tout le monde replonge dans le bain…!
Ci-dessous la photo des abandons au dimanche 4 novembre 2016, soit environ un mois après le début de la course (6 novembre 2016).
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais
