*NEWS

Vendée Fontenay-le-Comte – 75ème anniversaire de la Libération: le député Pierre Henriet ne veut pas oublier ceux qui se sont sacrifiés

 


 

 

2 septembre 1944 : 75e anniversaire de la Libération de la ville de Fontenay-le-Comte
Le 2 septembre 1944, après plus de 4 ans d’occupation, la ville de Fontenay-le-Comte est libérée de l’oppression nazie et du régime de Vichy.
mais, alors qu’un peu partout on a commémoré les libérations de chaque ville, Fontenay-le-Comte ne l’a pas fait nous dit le député Pierre Henriet:

« La municipalité de Fontenay-le-Comte, contrairement aux autres villes de Vendée, n’a pas jugé bon de commémorer cet événement : une décision regrettable.« 

Alors, en ce lundi 2 septembre 2019, jour de commémoration du 75e anniversaire de la Libération de la ville de Fontenay-le-Comte, Pierre Henriet, député de la Vendée, est allé déposer une gerbe de fleurs, seul, au pied du monument aux Morts. « En hommage, précise-t-il, à ceux qui ont payé de leur vie notre Liberté. »

Et, comme pour montrer l’importance du sacrifice, Pierre Henriet retrace historiquement les drames de ces moments:
« Souvenons-nous du prix qu’il en a coûté à ces Résistants, à ces milliers de soldats du 93e Régiment d’infanterie mobilisés pour cette libération et celles du Grand Ouest, aux groupes du capitaine Thizon, de René Serceau ou encore au réseau Libénord. 

« Après la tragédie du 17 août au maquis de la Cornelière dans la forêt de Mervent, ces combattants reprendront l’avantage sur l’ennemi et mettront un terme à l’occupation ; la quiétude regagnera peu à peu la population fontenaisienne.
« Souvenons-nous de Robert Bonnaud et Constantin Bouron, deux figures de la Résistance fontenaisienne, morts en déportation pour avoir gardé le silence. Leurs camarades, Ernest Vignaux, les frères Gerbaud et la famille Baudry pour ne citer qu’eux, ne les reverront pas.
« À Fontenay, la Guerre 39-45 fera 26 morts sur le front, 5 en captivité, 19 en déportation et 2 fusillés – Marcel Mallet et Simone Mercier-Gouin. Cette libération, nous la devons également à leur courage.« 
Pierre Henriet regrette donc la décision de la ville de Fontenay-le-Comte, et il a décidé d’expliquer ouvertement les raisons:
« Nous sommes tous attachés au devoir de mémoire et aux marques de respect envers ceux qui se sont sacrifiés pour qu’aujourd’hui nous vivions en Fraternité, en Paix et en Liberté.« 
« Ne les oublions jamais…« 


Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page