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Les Sables-d’Olonne Vendée. LOGEMENTS aux Sables: attention aux rumeurs

 

Les Sables-d’Olonne Vendée. LOGEMENT: attention aux rumeurs

On cède souvent aux rumeurs, par facilité ou par fausse conviction !
Les chiffres que nous vous présentons proviennent de l’INSEE.

Ils ont été établis par l’Insee « à périmètre géographique identique » (en tenant compte de la fusion de 2019) dans la géographie en vigueur au 1er janvier 2022.
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1 – Premier point: le nombre de logements est passé de 13613 en 1968 à 40986 en 2019.
La construction a été soutenue permettant donc à de nombreux habitants, ou nouveaux habitants, de se loger puisque durant la même période le nombre de résidences principales est passé de 9255 à 23895.
Cette affirmation ne signifie pas pour autant qu’il n’y ait pas de tensions pour trouver un logement.

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2 – Deuxième point: le nombre de logements vacants reste marginal. Il est d’environ 3% en 2019. C’est regrettable mais non disproportionné: 1305 logements vacants sur 40986.
Il ne faut pas oublier que beaucoup sont certainement vacants car non habitables, sans équipements.

3 – Troisième point: à entendre les rumeurs, Les Sables-d’Olonne ne cesserait de voir arriver, tous les ans et régulièrement, une multitude de Français – dont bien sûr des Parisiens – pour acheter des résidences secondaires. Faisant monter les prix, ils empêchent les locaux d’habiter sur place, dans la ville dont est originaire leur famille.
Certes, on ne peut le nier, la proportion de résidences secondaires est importante aux Sables-d’Olonne: 39% contre 24,10% sur la Vendée.
Mais l’imaginaire collectif se trompe sur ces évolutions au fil du temps. En effet, depuis 1990, le chiffre s’est stabilisé. Donc depuis 30 ans le nombre de résidences secondaires n’a pas progressé (chiffres Insee).
On voit sur la courbe ci-dessous que l’augmentation de résidences secondaires ne date pas d’aujourd’hui mais des années 1968 à 1975 (passage de 25 à 32%) puis de 1982 à 1990 (passage de 34 à 40%).
Depuis 1990, c’est une stabilisation totale !
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4 – Quatrième point: pour argumenter leur propension à construire des immeubles sur le Remblai, certains élus de l’époque « Merlin », ont avancé que cela permettrait de loger davantage de locaux et de revitaliser le centre historique des Sables-d’Olonne. Il n’en fut rien puisque les appartements de ces immeubles bien placés furent pour l’essentiel utilisés en résidences de vacances.
La présence d’un nombre important de maisons / villas était alors considérée comme un frein à l’évolution de la démographie sablaise. A entendre certains, il n’y avait et il n’y aurait aux sables d’olonne que des maisons, réduisant donc les possibilités de se loger au regard d’immeubles accumulant en couches superposées de nombreux appartements.
Là encore, les sentiments sont erronés puisque l’Insee nous indique (courbe ci-dessous) que si les maisons restent largement majoritaires avec 62%, la proportion d’appartements est importante avec un taux de 38%.
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Philippe Brossard-Lotz

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

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Un commentaire

  1. Bonsoir,
    Merci pour votre étude qui reprend les données de l’INSEE. Mais il serait aussi intéressant de connaitre le nombre de logements ouverts à la location toute l’année et les comparer avec celui des locations saisonnières. Ces chiffres existent aussi dans la banque de données de l’INSEE ou encore auprès de la DREAL des Pays de Loire. Merci de nous apporter ce complément d’information.

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