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Patinage-sur-Glace Sport – Violences sexuelles: Didier Gailhaguet démissionne de son poste de Président de la Fédération

 




 

 

Sarah Abitbol – Un si long silence

Face à l’ampleur de la crise et du développement médiatique concernant les violences sexuelles dans le Patinage sur Glace, Didier Gailhaguet a été contraint de démissionner.
Une réunion était prévue ce matin au siège de la Fédération Française des Sports de Glace.
A la fin de cette réunion, l’annonce de sa démission a été faite.
Didier Gailhaguet avait essayé il y a quelques jours de temporiser mais les nombreuses révélations faites, encore et encore, par des patineuses ou des parents ont fini par le contraindre de démissionner.


Didier Gailhaguet:

« J’ai reçu beaucoup de soutien de dirigeants, d’entraîneurs, d’athlètes, notamment de très grands champions français et même de plusieurs hommes politiques.
« Il est temps de passer à une autre séquence, celle de l’apaisement. Devant la dictature ministérielle et la menace un peu honteuse d’un retrait de l’agrément, pas un seul instant il ne m’est venu à l’idée d’être un frein à ma fédération.
« Dans le souci de pur apaisement, j’ai pris – avec philosophie avec dignité mais sans amertume aucune – la tête haute la sage décision de démissionner de mon poste de président de la Fédération.
« Le ministère se sentira plus léger. » 

Contrairement à ce que l’on peut penser, même si juridiquement le Ministère chargé des Sports n’a pas le pouvoir direct de faire démissionner un président, c’est tout de même lui qui tient tous les cordons de la bourse – dotations – et qui fournit une partie des cadres techniques d’une fédération sportive.
De quoi bloquer tout le processus compétitif…! et fragiliser toute la structure.
De quoi faire réfléchir l’ensemble d’un Comité de direction fédéral, lui-même élu par les représentants des Ligues régionales et des clubs, avec derrière eux des licenciés observant la situation.

Sarah Abitbol a été le déclencheur, et la Presse a, une nouvelle fois, joué son rôle essentiel.
Le château de carte, trop fragilisé, est tombé !

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

 

 




 

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