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Les Sables d’Olonne Vendée – Reportage de TF1 sur Les Sables d’Olonne: pas une affaire d’Etat mais presque….

 




 

 


Reportage de TF1 sur Les Sables d’Olonne du mardi 11 février 2020: pas une affaire d’Etat mais presque….

Depuis 2 jours et la diffusion du reportage de TF1 sur Les Sables d’Olonne, beaucoup sont outrés de l’invraisemblable reportage qui met à mal l’image de la Ville.
Une vraie caricature pour beaucoup d’habitants. Comme s’il n’y avait rien aux Sables d’Olonne.
On fait dire à des jeunes qu’ils s’ennuient, qu’il n’y a rien à faire…
Mais que font-ils de plus à Paris ? Leurs cours scolaires, du sport dans un club, de la télévision, du surf sur leur smartphone, des sorties avec les copains et copines au cinéma.
Comme si les jeunes parisiens sortaient tous les soirs pour aller au théâtre, voir un festival, écouter Gim’s.
Des crêperies, des bars d’ados, des restos, des cinoch, des clubs sportifs, des boîtes de nuit… il y a tout ce qu’il faut aux Sables d’Olonne.

Seul reproche que l’on peut faire c’est le manque de variété… On va toujours un peu au même endroit… Mais faut arrêter de croire que les parisiens ou autres lyonnais et bordelais, sortent tous les soirs dans plein de trucs…
Avec quel argent ??  Une soirée digne de ce nom à Paris ça coûte mini 80€ et plutôt 150€.
Et aux Sables d’Olonne, le terrain de sport, ce n’est pas une esplanade grisâtre le long du périphérique mais une étendue de sable blond avec la mer en bordure.

Mais à force de critiquer constamment Les Sables d’Olonne, de sortir des idées reçues et éculées, le boomerang est revenu en pleine face.
Franchement, si on pouvait jusqu’en 1980/90 dénoncer la torpeur des Sables d’Olonne qui vivait encore comme une station balnéaire, ce n’est vraiment plus le cas.
De très nombreuses activités commerciales, entrepreniales, digitales se sont créées ou développées, ce qui lui donne un dynamisme tout à fait remarquable.
Certes, il y a des personnes âgées mais elles apportent leur contribution à ce dynamisme par le développement de l’économie différenciée qu’elles permettent.

Il ne manque réellement qu’une seule chose aux Sables d’Olonne, c’est une véritable antenne universitaire qui permettrait aux jeunes d’aller jusqu’à bac +3 dans plusieurs filières.
Des développements ont déjà été réalisés grâce à l’installation d’un Institut supérieur du Tourisme (IST). Il faut développer cela à plus grande échelle et sur de nombreuses filières.
Cela devra être l’un des projets phare auquel devra s’atteler le(la) prochain(e) maire.

Depuis la diffusion de ce reportage, on assiste à la parution sur les réseaux sociaux de critiques véhémentes contre celui-ci.
Aujourd’hui même, le maire Yannick Moreau a envoyé une lettre au Directeur de l’Information de TF1, Thierry Thuillier.
Il y dénonce des contre-vérités assénées, de la caricature, de faux chiffres…
Il affirme avoir donné lui-même les statistiques des plus de 75 ans, soit 18,5% de la population.

Il réfute l’idée que la Ville aurait été « pensée, conçue depuis des décennies pour les personnes âgées. »
Il est vrai qu’il suffisait au journaliste d’interroger Le Reporter sablais: nous aurions démenti cette allégation que nous n’avons jamais entendu ni lu nulle part !

Yannick Moreau ajoute que les habitants ont été blessés par cette caricature.
Et il insère judicieusement la liste des nombreux événements qui permettent de montrer le dynamisme de la ville; Le Vendée Globe, le meeting aérien Vendée Air Show, la Vendée Va’a, la Golden Globe Race, mais aussi l’activité de toutes les forces vives dans bien d’autres domaines.
Dans son courrier, le maire reste très diplomate mais cependant ferme.

Au Reporter sablais, nous avons suffisamment d’indépendance éditoriale pour rappeler que des investissements très conséquents sont réalisés par Vendée Expansion, Vendée Tourisme, les Offices du Tourisme Les Sables d’Olonne Destination pour montrer les atouts de la Ville des Sables d’Olonne. Pour les événements cités plus hauts, des contributions financières sont également apportées afin de donner l’envie de découvrir la Ville.
Tous ces financements, ce travail qui demandent parfois des années avant d’obtenir des résultats, sont mis à mal par un seul reportage sans doute construit un peu rapidement, à une heure de grande écoute donc avec des répercussions considérables.

La mise en forme d’une information est difficile, beaucoup plus qu’on ne le l’imagine, elle nécessite de la rigueur, un certain équilibre et du temps.
Le prisme peut parfois être déformé, subir des influences néfastes, s’appuyer sur une petit dose d’humour peu juvénile…
Mais sans aller jusqu’à l’extrême caricature, totalement infondée.
Au risque, sinon, d’entraîner presque une affaire d’Etat….

Ci-dessous le courrier du maire

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

 

 

 

 




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