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Les Sables d’Olonne Vendée – OCEA: le patrouilleur géant Gabriela Silang sort du Golfe d’Aden

 





Mise à Jour

Le Gabriela Silang est désormais dans le Golfe d’Aden
Le Gabriela Silang est resté environ deux mois à Malte (La Valette), et ce n’est que le 1er mars 2020 qu’il s’est dirigé vers la Sicile, où il a été amarré à Catania.
Il y est resté une dizaine de jours.
Le dimanche 15 mars 2020, il se trouvait depuis la veille dans le canal de Suez.

Il a mis 3 à 4 jours pour traverser le canal de Suez puis le très long Golfe de Suez.
Il est actuellement en train de sortir du Golfe d’Aden.

 

Les Sables d’Olonne Vendée – The Gabriela Silang into the Aden gulf

 

 

Missions humanitaires
En cas de sauvetage, le Gabriela Silang peut transporter 35 rescapés lors d’opérations de sauvetage ou humanitaires, avec les équipements médicaux nécessaires.
Le navire, après sa mise à l’eau aux Sables d’Olonne, puis des tests et une prise en main à Saint-Nazaire, est parti de ce dernier port le 30 décembre 2019, après une cérémonie de lever des couleurs philippines le 18 décembre 2019.
Direction Les Philippines où il devait arriver le 10 février 2020.
Mais, l’assassinat le 3 janvier 2020 du général Soleimani, n°2 du régime iranien avait changé la donne.

Le 5 janvier 2020, nous avions été intrigué de son arrivée à Malte.

Rapatriement de travailleurs philippins
Nous avions appris ensuite, qu’il avait été décidé au plus haut niveau du gouvernement philippin de le mettre à contribution plus rapidement que prévu et donc de l’utiliser pour l’une de ses missions spécifiques, celle de sauvetages humanitaires.

Le commandant de bord avait reçu l’ordre du Vice-Amiral Joel Garcia de se préparer pour rapatrier des travailleurs philippins vers des ports plus sûrs, d’où ils pourraient prendre l’avion.
Une sorte de mission « ferry » avec une première destination vers Oman ou Dubaï.
(En configuration « ferry » le BRP Gabriela Silang peut transporter environ 500 personnes à la fois (il a une portée de 8 000 milles marins à 15 nœuds et une autonomie pouvant aller jusqu’à cinq semaines de fonctionnement). Dix-huit membres d’équipage seraient alors ajoutés pour aider le BRP Gabriela Silang dans sa mission au Moyen-Orient.)

Les tensions n’ayant alors pas cessé, et l’Arabie saoudite ayant subi des dommages sur ses principales installations pétrolières par des frappes qui pourraient provenir d’Iran, le ministère des Affaires étrangères philippin avait rappelé aux communautés philippines résidentes en Arabie saoudite d’être très vigilantes au regard des menaces possibles, tandis que l’Ambassade en Irak avait ordonné leur évacuation lorsque l’Iran avait envoyé des missiles sur les logements américains. (On estime le nombre de travailleurs philippins au Moyen-Orient à 1,2 millions. Les OFW (Overseas Filipino Workers).

 

 

 

Les Sables d’Olonne Vendée – Le patrouilleur Gabriela Silang franchit la Canal de Suez

 

 

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais


RAPPEL


On se souvient que le mercredi 17 juillet 2019  a été mis à l’eau le patrouilleur géant construit par OCEA pour les gardes-côtes philippins, le Gabriela Silang.

Rappelons qu’un contrat prévoyait la fourniture de 5 unités, 4 patrouilleurs rapides mais aussi un patrouilleur géant de 84 mètres, de haute mer, de type OCEA OPV 270, avec « la formation des équipages et des équipes de maintenance et le maintien en condition opérationnelle des navires » durant cinq années (*OPV: Offshore Patrol Vessels).

Philippine Coast

Il s’agissait du plus grand navire jamais construit aux Sables d’Olonne et du plus grand OPV en aluminium construit dans le monde!
Il fait en réalité 83,6 mètres de long et 15,4 mètres de large.
44 hommes d’équipage, 20 passagers classiques et de 3 à 6 personnalités VIP.  Un total de 105 personnes environ.
Il peut voyager sur une distance de 4500 à 8000 milles marins à une vitesse de 15 noeuds. Sa vitesse maximale stabilisée est de 26 noeuds. En fonction de la charge, celle-ci peut évoluer de 20 à 30 noeuds.
L’autonomie, selon la vitesse et la charge, varie de 30 à 45 jours.

Zone de pilotage
© Photo: OCEA

 

Les missions sont très vastes, pouvant porter sur la surveillance de zone économique, le contrôle de l’immigration, la lutte contre la piraterie et les trafics, le contrôle de la circulation des navires, le sauvetage, la lutte contre la pollution marine, la protection du territoire et des opérations sous-marines. Pour ces opérations, deux semi-rigides de 9,2m sont prévus dans les entrailles du navire. Une des plate-formes avant est prévue pour accueillir un système d’artillerie.
La zone de pilotage comprend l’appareillage nécessaire pour ce genre de missions de surveillance: radars et écrans adaptés.
Est également prévue une salle de commandement.
Une plate-forme d’hélicoptère (d’un poids jusqu’à 5 tonnes) est opérationnelle.

 

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

 

 

 

 




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