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Les Sables d’Olonne Vendée – Municipales 2020: 7 questions à Anthony Bourget




 

 

 

 

Les Sables d’Olonne Vendée – Liste et photo de l’équipe d’Anthony Bourget

 


Le Reporter sablais:
Quel est votre parcours et quels sont vos liens avec Les Sables d’Olonne?
Anthony Bourget: Je suis né aux Sables d’Olonne. Ma famille descend de pêcheurs sablais. Je connais donc parfaitement le territoire.
Je n’étais pas prédestiné à faire de la politique mais, lors des dernières élections en 2014, Yves Roucher m’a donné ma chance en me mettant sur sa liste. D’autres aussi m’ont donné une chance puisque j’ai travaillé pour Bruno Retailleau, Annick Billon et, depuis quatre ans, pour le maire de Saint-Hilaire de Riez, Laurent Boudelier.

LRS: Quel est votre projet sur le plan médical?
AB: Il faut être lucide sur le diagnostic: la crise médicale existe dans toute la France et même en Europe. Tout est lié à une question démographique. Et Les Sables d’Olonne peut tirer son épingle du jeu – contre la désertification médicale – grâce à son cadre de vie remarquable. Il faut donc les retenir chez nous grâce à ce cadre de vie. Concernant les axes de travail, il est nécessaire de créer une Maison des Internes en Centre ville pour maintenir les amoureux du territoire, on doit être capable de maintenir les jeunes. Certains médecins ont-ils peur de ne faire que de la gériatrie??
Ce qui est sûr c’est que de répondre uniquement par des actions de la collectivité est une aberration. On doit aussi apporter une réponse en diversifiant l’économie, en proposant une vie à l’année aux Sables d’Olonne, agir auprès des jeunes, développer l’emploi, la culture, faciliter l’accès au logement etc…
Je ne crois pas trop que l’on puisse faire venir des médecins qui n’ont pas d elien avec Les sables d’Olonne, je crois davantage que l’on va récupérer ceux qui ont déjà des racines sur notre territoire, et point positif, ils feront peut-être venir un conjoint d’un métier médical ou paramédical.
Je mise aussi sur la télémédecine qui permet de réduire les trajets pour les médecins et libèrent donc des heures qui seront utilisées pour d’autres consultations. On devrait développer la télémédecine, notamment pour les Ehpad qui occupent beaucoup les médecins.

LRS: Quel est votre projet sur la circulation, le stationnement et les zones piétonnes ?
AB: Force est de constater que le Centre ville est enclavé, qu’il y a saturation, et donc des problèmes de stationnement. De plus, 2/3 des habitants résident en périphérie (Olonne et Château) et pour venir en Centre ville utilisent donc leurs véhicules. A cela, il faut ajouter les touristes en période estivale. La saturation est bien présente.
Pour désenclaver, je souhaite que l’in invente un nouveau Centre ville, entre l’Eglise Notre-Dame de Bon-Port, la Gare et l’ancien hôpital du Boulevard Pasteur.
Concernant le quartier du Passage, si ils n’y avaient que eux à prendre une décision, ils fermeraient ce quartier durant l’été.
Je souhaite multiplier les rues et places piétonnes en installant un sens unique sur le Quai de La Chaume, et les quais du Port des Sables.
Quant à la question de rendre piéton ce Quai de La Chaume et ces quais du Port des Sables durant l’été, c’est une question de courage, mais cela ne peut se faire qu’avec des discussions avec les riverains et les commerçants.

LRS: Quel est votre projet sur le plan universitaire, à propos du numérique ?
AB: Actuellement il s’agit de formations privées qui coûtent chers et sont éparpillées sur le territoire. J’ai le sentiment qu’il n’y a pas de stratégie sur le sujet de la part de la Ville.
Il faut savoir qu’il y a environ 1/3 des jeunes qui peuvent aller à Paris ou dans des grandes villes car leurs parents peuvent les soutenir financièrement. Un autre tiers part moins loin, à La Roche-sur-Yon ou à Nantes, car ils sont obligés de le faire et c’est un vrai déchirement avec leur famille, sentimental et financier. C’est en même temps une perte de richesse pour Les Sables d’Olonne car c’est toute la tranche des 18 ans / 30 ans qui disparaît. Et le troisième tiers, lui, reste à quai, ne fait pas d’études supérieurs, se transforme souvent en travailleurs saisonniers, dans l’immobilier ou la restauration. C’est ce dernier tiers que l’on doit aider afin qu’il y ait égalité de chances entre tous.
Il faut mettre en place un Campus universitaire, une annexe d’une Université, avec des locaux fournis par la Ville, des cours par correspondances et des tuteurs. Des cours en Live afin de maintenir les jeunes sur Les Sables d’Olonne.
On veut aussi conforter la MFR des Apprentis avec une formation spécialisée Hôtellerie et Restauration (actuellement à St-Michel-Mont-Mercure).

LRS: Quel est votre projet sur le plan Tourisme et Economie ?
AB: Notre modèle économique arrive à bout de souffle, il est trop stéréotypé. Les priorités sont de diversifier notre économie:
– en numérisant les entreprises, avec l’économie bleue, avec la transition écologique.
Ce sont 3 axes qui vont créer de l’emploi.
Le tourisme est en train de changer de nature; il y avait de 300 millions de voyageurs dans le monde dans les années 2000, les prévisions sont de 3 milliards dans les années 2020 / 2030.
Le tourisme va se poursuivre mais avec une part de culturel (traditions, histoire, patrimoine) d’environ 30%.

LRS: Des idées spécifiques propres à l’environnement, à la végétalisation, à l’alimentation ?
AB: Le réchauffement climatique est le défi du siècle. Ma génération est la mieux armée pour y répondre car nous sommes formé à ça.
La collectivité des Sables d’Olonne soit montrer l’exemple. Notre objectif est la neutralité carbone en 2030. Planter des arbres c’est bien mais les effets ne se feront ressentir que dans 20 ans. La véritbale action est de baisser la production des effets de serre. Cela passe par des bâtiments publics rénovés et autonomes en énergie, un transport public propre, des changements de comportements (redevance incitative pour les poubelles, une alimentation bio et locale dans les rstaurants scolaires etc…).

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

 

 

 

 




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