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Les Sables-d’Olonne Vendée Globe – Le témoignage de Jean-Luc Van Den Heede sur le Vendée Globe 2020

 




 

Jean-Luc Van Den Heede

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Aujourd’hui, l’organisation du Vendée Globe avait le plaisir de recevoir celui qui est détenteur d’une rare récompense – la Blue water medal* –  , Jean-Luc Van Den Heede (VDH).
(*Le dernier français à avoir reçu cette médaille fut Eric Tabarly en 1964. Quant au 1er, en 1923, ce fut le célèbre navigateur Alain Gerbault).

C’est donc au Carré Presse à Port-Olona que la légende VDH fut reçue aujourd’hui dans l’émission LIVE de 12h30.
L’occasion d’obtenir un témoignage de celui qui a réalisé le tour du monde en solitaire à 6 reprises (dont un à l’envers), y compris la victoire dans la Golden Globe Race 2018, et qui a établi le record du monde lors de son tour du monde vers l’ouest ».

Concernant ses impressions sur le Vendée Globe 2020, il ne peut que confirmer le sentiment qu’il a toujours eu, c’est que chaque édition du Vendée Globe apporte son lot d’événements particuliers, alors que l’on pourrait croire tout a déjà été vécu!
Des favoris contraints d’abandonner, des skippers que l’on n’attendait pas et qui se retrouvent en tête, des Imoca d’ancienne génération qui tiennent en respect des bateaux de nouvelle génération etc…
« C’est, comme d’habitude, plein de surprises » indique VDH.

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Jean-Luc Van Den Heede

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Il revient sur ses passages du Cap Horn qu’il a passé 12 fois et rappelle que lors du 2ème Vendée Globe la navigation dans l’Océan Pacifique avait été très dure, très difficile, et donc « l’arrivée au Cap Horn fut une sorte de délivrance. ».
En fait qu’à moitié puisqu’on se croit libéré, hors toute la remontée de l’Atlantique est très longue avant d’aboutir aux Sables d’Olonne.

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EXTRAIS VIDEO de JEAN-LUC VAN DEN HEEDE durant le LIVE

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Il y eut ensuite un LIVE avec Manu Cousin puis avec Miranda Merron.
Il rappela que sur la Golden Globe Race, il avait eu le temps de lire car sur ces bateaux anciens, la limite de vitesse est de 7 noeuds, donc rien à voir avec la navigation durant le Vendée Globe.

Un passionnant format magazine, avec des LIVE avec des skippers en mer.
A compléter par une excellente interview (Bonus ci-dessous) durant laquelle VDH apporte un éclairage sur l’évolution des Imoca, les péripéties du Vendée Globe, le choix de lancer malgré tout la course, et le monde d’aujourd’hui.


EXCEPTIONNEL BONUS

Cliquez sur le lien ci-dessous, puis sur la nouvelle page à droite de la photo de VDH.
Vous pourrez écouter une exceptionnelle Interview de VDH réalisée par Michel Cavard.
https://radio.tpenews.online/index.html

 

 

ci-dessous biographie de VDH et Palmarès avec date

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais
lereportersablais@gmail.com

 

 

GGR 2019 – Jean-Luc Van den Heede en vainqueur aux Sables d’Olonne


Biographie de VDH

« Né en France en 1945, Van Den Heede a participé à deux courses de Mini Transat en 1977 et 1979 avant de faire son premier tour du monde en solitaire dans le BOC Challenge Race de 1986. Il s’est classé deuxième de sa catégorie de yachts de 40 à 50 pieds, couvrant les quatre étapes de la course en 161 jours.
Après cet exploit il a participé au premier Vendée Globe. Cette course autour du monde en solo a été fondée par Philippe Jeantot, co-concurrent de Van Den Heede dans le BOC Challenge (et vainqueur de la catégorie 50-60 pieds), qui souhaitait créer une course sans escale qui serait le test ultime en matière d’endurance d’un skipper en mer. Van Den Heede a terminé troisième, terminant la course en 112 jours.
C’est lors de ce premier Vendée Globe, que Van Den Heede, ancien professeur de mathématiques, décida de se consacrer à la voile.
Il participa au deuxième Vendée Globe en 1992 et a terminé deuxième.

Peu de temps après, il court dans la première Transat Jacques Vabre, en suivant la route historique du café, de France vers l’Amérique du Sud. Bien qu’il s’agisse d’une compétition à deux depuis 1995, la première course, du Havre à Carthagène (Colombie) en 1993, était réservée aux skippers en solitaire.
Van Den Heede s’est classé quatrième. En 1994-5, Van Den Heede participait à nouveau au BOC Challenge, dans la catégorie des yachts de 50 à 60 pieds, se classant cette fois-ci troisième. Il a participé à la course transatlantique en solitaire de la Route du Rhum en 1998, après quoi il a commencé à tenter de battre le record du tour du monde d’est en ouest.

Naviguant contre les vents et les courants dominants dans l’océan austral, l’objectif de Van Den Heede est considéré comme l’un des plus difficiles en terme de navigation. Il a fait sa première tentative en 1999, mais a heurté un objet immergé à mi-chemin entre le Cap Horn et la Nouvelle-Zélande. Il a ensuite construit le monocoque en aluminium de 85 pieds Adrien pour une deuxième tentative en 2001, mais a de nouveau été contraint à l’abandon lorsque la quille a commencé à se détacher de la coque peu après avoir contourné le cap Horn. En 2002, Van Den Heede a de nouveau tenté ce tour du monde, mais a démâté au sud de l’Australie. Cette fois, il a ramené le bateau en France avec un mât en acier qu’il a lui-même construit en Tasmanie.

En 2004, à bord d’Adrien, Van Den Heede bat le record du tour du monde le plus rapide vers l’ouest, en équipage ou en solo (il a navigué en solo). Il a fait le voyage en 122 jours, 14 heures, 3 minutes, 49 secondes, battant de 29 jours du record précédent. Son record est toujours invaincu aujourd’hui.

À 73 ans, Van Den Heede a participé à la Golden Globe Race 2018, qui a été organisée pour célébrer le 50ème anniversaire de la toute première course de yachts autour du monde, la Sunday Times Golden Globe Race.
Le trophée original de 1968 a été offert au premier marin ayant effectué un tour du monde sans escale, en solo et sans assistance via les grandes caps, auquel fut ajouté un prix séparé offert pour le voyage le plus rapide de ce type.
Sir Robin Knox-Johnston fut le seul des neuf participants à terminer la course.

Pour honorer la course originale, la Golden Globe Race 2018 a limité les participants au même type de yachts et d’équipements qui étaient disponibles pour les concurrents en 1968. Cela signifiait des yachts à quille pleine à déplacement relativement lourd avec des longueurs sur le pont entre 32 et 36 pieds et aucune aide à la navigation par satellite (GPS).

Avant le début de la course, Van Den Heede a commenté ces conditions spéciales:
«… Les vitesses lentes de ces vieux bateaux classiques avec leurs longues quilles, l’absence d’informations météorologiques, la perte de toute l’électronique et la dépendance à un sextant pour tracer les positions, le manque de contact terrestre et le remplacement d’un pilote électrique par le vent l’auto-direction à palettes rendra ce test encore plus. . . difficile que le Vendée Globe. Mais c’est bien. Je veux revivre les conditions et les défis que mes prédécesseurs de la voile appréciaient… »

Van Den Heede a remporté la Golden Globe Race le 29 janvier 2019, après avoir été en mer 212 jours à bord de Matmut, son Rustler 36. Il l’a fait alors qu’il a chaviré dans le Pacifique, ce qui l’a obligé à réparer son gréement.
Sur les 18 participants à la course, seulement cinq ont terminé la course.
En remportant la Golden Globe Race, Van Den Heede a succédé à Sir Robin Knox-Johnston en tant que marin le plus âgé pour terminer une course autour du monde en solo. »

 




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