La Roche-sur-Yon Vendée. ATOM Group investit dans le Centre commercial LES FLÂNERIES (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 

Olivier Vallée et Tugdual Rabreau
Les fondateurs de Paso Traiteur (Olivier Vallée et Tugdual Rabreau (80% des parts à eux deux), rejoints par leur nouvel associé Alain Garrec, changent de dimension.
Rappelez-vous, le premier était restaurateur, et le second boulanger.
Ils avaient lancé leur affaire en 2003 en « développant l’entreprise sur le marché de l’apéritif dînatoire en se spécialisant dans la fabrication de préfous ».

En 2017 Paso réalisait un joli CA de 22 millions d’€ avec une évolution annuelle assez remarquable puisqu’elle était en moyenne supérieure à 20% pour les trois exercices précédents!
Le nombre de salariés de Paso s’élèvait alors à 140 personnes exerçant sur deux sites de production.

Un joli développement sur des produits qui s’inscrivent dans l’évolution des modes de consommation: des produits « d’apéritif et d’apéritif-dînatoire à consommer et à partager au quotidien ou pour des occasions festives. ».
Paso fabriquait elle-même ses produits – essentiellement des préfous et des mini-burgers, mais aussi des cakes, des bouchées, des verrines, des madeleines et des cannelés – qu’elle distribuait en grandes et moyennes surfaces sous sa marque Paso.
L’entreprise associait deux savoir-faire : boulanger et cuisinier-traiteur, en gérant aussi une activité de traiteur et sept boulangeries.

 

 

AVRIL 2018 – Puis, c’est la vente de 100% des parts de Paso à Fleury-Michon.
La « com » est déjà bien rôdée:
« La rencontre avec les équipes Fleury Michon est un nouveau tournant dans notre aventure et va nous permettre, en associant notre agilité et notre vivacité sur un marché en constante évolution, de pouvoir prétendre jouer un rôle prépondérant dans les rayons de nos clients.
À l’heure où de nouveaux modes de consommation se mettent en place, la société Fleury Michon en acquérant les savoir-faire PASO va donner une légitimité nationale et internationale aux produits que nous développons depuis une dizaine d’années.
Nous sommes très heureux de porter le projet de la marque PASO au sein du groupe Fleury Michon».

Et pour Fleury-Michon:
Une diversification pour Fleury-Michon
L’achat de Paso répond à une stratégie de croissance de Fleury Michon basée sur une diversification de son offre. Fleury Michon veut ainsi renforcer sa présence sur le segment stratégique et en croissance de l’apéritif et apéritif-dinatoire. Elle souhaite aussi « acquérir un nouveau savoir-faire dans le domaine de la panification ouvrant de nouveaux potentiels de développement de gammes. »
Pour des raisons stratégiques, le montant de la transaction financé par emprunt bancaire n’a pas été dévoilé.
Derrière ces présentations, il faut savoir que la situation de Fleury-Michon a beauop évolué en 2017: l’entreprise Fleury-Michon a été pénalisé par les cours élevés des matières premières (charcuterie, jambon) et la guerre des prix. Son chiffre d’affaires a atteint 359,8 millions d’€ en recul de 3,3% mais surtout son bénéfice net a dégringolé de 81% à 1,7 million d’euros!
Pour contrer ces mauvais résultats, Fleury-Michon a lancé un plan Renaissance portant sur l’organisation, l’innovation, l’offre et la compétitivité.

L’ambition du trio Vallée, Rabreau, Garrec est grande
Depuis les trois actionnaires ont lancé de nombreux nouveaux projets, d’abord sous le nom « d’Atom Food », puis en raison de leur diversification, sous le nom d’ « Atom Group » en octobre 2021.

Désormais, ATOM GROUP, ce sont 250 salariés pour 19 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Un nouveau siège social a été installé dans le Parc d’activité LSO Sud.

DEPUIS LA VENTE DE PASO À FLEURY-MICHON
—> A été créé en janvier 2019, JADE GROUP, une entité destinée à développer un réseau de restaurants sous franchise.
A titre d’exemple ont été acheté les droits O’Tacos sur l’ensemble de la Vendée (une « Master franchise » qui couvre tout le département). Sept restaurants étaient prévus en Vendée, après la 1ère ouverture à La Roche-sur-Yon en mai 2019 (ambiance loft 400m2), puis celle des Herbiers en juillet 2019, et l’O’Tacos à Ylium-Les Sables d’Olonne (19 décembre 2019). Puis Les Halles à La Roche-sur-Yon et ensuite Cholet, Challans, Brive, Rochefort et Saintes.
(O’Tacos est une chaîne de restauration rapide française créée en 2007 et spécialisée dans les tacos français.
Une tortilla repliée et grillée avec une garniture à base de viande, avec une inspiration mexicaine).

Depuis, notons Pitaya (cuisine thaïlandaise), et Pokawa (bowls de style hawaïen), des restaurants de franchise dont les premiers pour Atom seront installésà La Roche-sur-Yon.
Et une nouvelle franchise est en cours avec les burgers asiatiques « Gomu ».

La Boulangery—> les 6 boulangeries historiques de la famille Rabreau ont été regroupées sous l’enseigne « LA BOULANGERY » / Manufacture de pains, avec l’objectif de développer le réseau de production artisanale; en janvier 2021, une première « Boulangery » en Région parisienne est lancée à Puiseux-Pontoise. Mais c’est surtout le Grand-Ouest qui est visé.

APRES LE SALÉ, LES ASSOCIÉS SEMBLENT DAVANTAGE ATTIRÉS VERS LE SUCRÉ….
D’ailleurs le groupe avait lancé un concept de kiosque de vente appelé « Le Bac sucré » destiné à faire connaître différents produits dont les gaufres, en les installant comme des corners dans des espaces commerciaux.
Un champ d’action commercial qui n’est pas couvert par Fleury-Michon qui avait racheté Paso et ses produits salés.

 

—-> A été acheté Gofrino, le leader de la gaufre de Liège depuis 35 ans, avec l’atelier de fabrication (achat en mai 2018 – 20 salariés sur un parc de 1000m2 – Waremme, près de Liège – 3 millions d’€ de CA).

—-> Puis Goulibeur, une marque de biscuits située à Poitiers depuis 1976, et une spécialité régionale « Le Broyé du Poitou » (achat en mars 2019- 30 salariés – 4,2 millions d’€ de CA).

KREISKER
—-> C’est ensuite le lancement – que nous avions annoncé en avant-première – d’une créperie-cidrerie aux Sables-d’Olonne sous l’enseigne de KreisKer (octobre 2019) au 23 quai Emmanuel-Garnier. (photos ci-dessous). En juin 2021, une deuxième Kreisker a été lancée à La Rochelle. La prochaine crêperie ouvrira non loin des Halles à La Roche-sur-Yon, en 2023.
Le cidre, le sarrasin et le froment sont à l’honneur.
Pour les trois dirigeants qui sont vendéens ou bretons, et amoureux des crêpes, KreisKer est un incontournable.
L’objectif est un réseau en « co-entreprise » (implication par le biais d’un actionnariat) en associant des restaurateurs partageant les mêmes valeurs. Et une obligation, suivre l’Atelier de la Crêpe de Saint-Malo, une école internationale de crêpier !  Un gage de qualité !
Plats maisons, produits frais et qualitatifs. L’occasion de redorer l’image de la crêperie.
Et, on le voit, Les Sables d’Olonne, la ville affective n’est pas oubliée.
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L’Ouest est visé pour le développement de Kreisker: Poitiers, La Rochelle, l’Ile de Ré, et même vers le sud-ouest: Bordeaux, Biarritz et Bayonne.
Mais pour l’nstant le développement semble plus long que ce qui avait été prévu, puisque depuis 2019 seules trois crêperies seulement sont lancées.

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En novembre 2019, inspirés par Gofrino, ils poursuivent dans le sucré avec un nouveau concept, « Le Gaufrier ».
Il s’agit d’un chariot mobile destiné à proposer des gaufres de Liège, précuites.
Vingt chariots sont actuellement disponibles.

En 2020 et 2021, la diversification se poursuit allégrement.
Ils se lancent dans les brasseries artisanales avec:
– achat de la brasserie de Bellefois à Neuville de Poitou (au nord de Poitiers – 5 salariés) / achat en janvier 2020.
– ouverture de lieux de dégustation de bières artisanales, 2 BeerWorkshop d’abord à La Roche-sur-Yon puis à Challans / juin 2020.

Puis, ouvrent en juin 2020 un atelier de glaces artisanales et sorbets aux Sables-d’Olonne: Origin’Glaces. Des créations artisanales de glaces et sorbets plein fruit, imaginées aux Sables d’Olonne par Emilien Vallée, artisan glacier. « Réalisés à partir d’ingrédients naturels et turbinés artisanalement. »

 

 

VANLUIK
Et, en juin 2021, a été lancé le concept de Maison VanLuik, aux Sables-d’Olonne. Un concept basé sur les gaufres et glaces artisanales. Une fois de plus, on a droit aux fameuses gaufres de Liège – qui sont fournies par Gofrino – , et des glaces fabriquées dans les ateliers.
La 1ère boutique est installée dans un lieu mythique, le Remblai des Sables d’Olonne, au 3 Promenade de l’Amiral Lafrague.

ET NOUVEAU, ANGANI ! (photo ci-dessus)
C’est un concept de Brasserie – Rotisserie,  » un lieu de vie, une carte subtil mélange entre tradition et générosité ». Le premier a été installé en « rooftop » (sur le toit, sur une terrasse en hauteur), au-dessus de la galerie Ylium, aux Sables-d’Olonne.

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Le nouveau siège d’Atom Group aux Sables d’Olonne.
Le siège est passé de la rue Jean-Jaurès à Les Sables d’Olonne Sud, sur 1500 m2 pour un investissement de 1,5 million d’euros.

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DE NOUVELLES AMBITIONS
Les nouvelles ambitions des trois associés d’Atom Group, c’est l’immobilier et notamment l’immobilier commercial.

LE RACHAT DU CENTRE COMMERCIAL « LES FLÂNERIES » À LA ROCHE-SUR-YON

ATOM Group, Ciméa Patrimoine et Foncière Magellan se sont associés afin de créer un pool d’investisseurs vendéens autour de la reprise du centre commercial « Les Flâneries » – qui avait été créé par M. Bénatier.
Inauguré en 1996, « Les Flâneries » est le plus vaste ensemble commercial du département de la Vendée. S’étendant sur 35 000 m², édifié sur un terrain de 125 000 m², il accueille chaque année quelque 5 millions de visiteurs et héberge 67 enseignes diversifiées, parmi lesquelles des leaders nationaux et internationaux dans les domaines de la mode, la maison, le sport, la santé/ beauté, la culture et la restauration.
Il comprend aussi 1600 places de parking.

Une conception originale lors de sa création
Au-delà des chiffres, ce centre commercial se distingue aussi par sa conception même. Il s’agit en effet d’un ensemble tout en longueur, déployé sur 600 mètres et qui prend la forme d’une virgule vue du ciel.

© Photo: Labrusse 2004

Des acteurs locaux et une société foncière de référence
A la reprise du centre commercial, on trouve ATOM Group et Ciméa Patrimoine.
Maxime Brison, qui crée BHG Conseil, apporte l’information.
Fabrice Capow, conseiller associé chez Ciméa Patrimoine, s’est adjoint les services de la société Foncière Magellan afin d’accompagner et de fédérer les investisseurs au sein du fonds Honoré.
Afin de redonner tout son attrait à la structure et de la faire entrer dans une nouvelle ère, d’importants travaux seront menés pour répondre aux mutations du secteur du commerce et satisfaire les nouvelles exigences des consommateurs.

Donner un nouveau souffle aux Flâneries et attirer de nouvelles enseignes
Des travaux de restructuration des 10 000 m² de l’ancien « Mr Bricolage » et de sa cour « matériaux » sont prévus.
Le mobilier urbain sera modernisé avec des fonctionnalités pour les clients connectés.
Prévue également l’installation d’espaces de covoiturage pour encourager la réduction de l’empreinte carbone, le déploiement de passages arborés et d’îlots de verdure ou encore la mise en place d’aires de jeux pour les plus jeunes.
Objectifs: attirer de nouvelles enseignes et d’obtenir une certification environnementale, sachant que le décret du 23 juillet 2019 impose de réduire de 40% la consommation énergétique des bâtiments du secteur tertiaire à horizon 2030.

Agence d’architecture
Le dossier du rachat des Flâneries n’est pas nouveau. Il a déjà trois ans.
Et dans de tels dossiers, il y a parfois des péripéties, des changements ou des évolutions de concepts.
D’après nos récentes informations, c’est l’Agence d’architectes Périot PAD, située aux Sables d’Olonne, qui est chargé du dossier de rénovation des Flâneries.

Ils ont dit
Tugdual Rabreau, Président d’ATOM Group.
« L’acquisition du centre commercial Les Flâneries est une étape majeure de notre développement. Notre forte connaissance du tissu local et notre association avec Ciméa Patrimoine et Foncière Magellan constitueront des atouts précieux pour mener à bien sa transformation « .

Fabrice Capow, conseiller associé en charge des opérations immobilières et club deals chez Ciméa Patrimoine.
« Nous avons été séduits par la volonté d’ATOM Group d’offrir une seconde jeunesse aux Flâneries. Aux côtés de Foncière Magellan, société de gestion immobilière expérimentée, nous sommes ravis de prendre part à ce projet excitant et d’offrir aux investisseurs la possibilité d’en être eux aussi les acteurs ».

Steven Perron, président-fondateur de Foncière Magellan.
« Nous sommes pleinement en phase avec la nouvelle impulsion qu’ATOM Group entend donner au centre commercial Les Flâneries. Ce projet, pour lequel nous agissons en qualité de Fund manager et de SGP, correspond en tout point à la vision de Foncière Magellan de ce que doit être l’immobilier commercial de demain. Il contribue également au renforcement de notre ancrage dans le Grand Ouest et en particulier dans un département de la Vendée qui recèle un fort potentiel économique et de développement ».

 

A PROPOS DE CIMEA PATRIMOINE
Créé en 1992 à la Roche-sur-Yon, CIMEA PATRIMOINE est une société créée par des entrepreneurs au service d’entrepreneurs régionaux. Les équipes sont très proches des chefs d’entreprises de la région et les accompagnent « à leur côté, à chaque étape » dans l’organisation et l’aménagement de leur patrimoine, en particulier dans des opérations de club deals et de levées de fonds pour financer l’économie régionale.
CIMEA PATRIMOINE compte aujourd’hui 15 experts de la gestion de patrimoine en Région et s’est rapproché en décembre 2021 du Groupe CYRUS leader indépendant de la gestion privée en France.
Fort de 32 années d’expérience et de 19 bureaux sur l’ensemble du territoire français, le Groupe CYRUS accompagne des entrepreneurs, des cadres dirigeants et des familles dans la gestion de leur fortune avec 9,3 Mds € d’encours financiers pour le compte de 5 000 familles.
Le Groupe, contrôlé à 69% par les managers et les salariés, est organisé autour de cinq expertises : l’ingénierie patrimoniale, la gestion d’actifs financiers avec Amplegest et Invest AM, l’investissement immobilier avec Eternam, les produits structurés et les solutions sur mesure en non coté.

A PROPOS DE FONCIERE MAGELLAN
Foncière Magellan est une Société de Gestion indépendante – spécialiste de l’investissement immobilier tertiaire en région et agréée par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF).
Elle assure la création et la gestion de fonds d’investissements immobiliers à destination d’investisseurs privés et institutionnels et propose des supports et montages juridiques variés répondant à chaque problématique patrimoniale : OPPCI, Club deals dédiés, SCPI, FPCI…
Ses investissements s’intègrent dans des projets immobiliers innovants et durables pour les territoires. Elle dispose aujourd’hui d’un parc immobilier de plus de 700 000m² et de 1,3 milliard d’euros d’actifs sous gestion. Foncière Magellan est présente à Paris, Nantes, Strasbourg, Lyon et Toulouse.

 

Qui sont-ils ?
Tugdual Rabreau, issu d’une famille de boulanger, a eu à cœur après une formation en école de commerce de se former à ce métier manuel. Des passages par l’Espagne, l’Angleterre et le Canada lui ont forgé une ex-périence à l’international. De retour en France, il s’associe rapidement avec Olivier pour une aventure qui unit leurs compétences. Ils créent PASO et vivent pendant 15 années, une aventure extraordinaire. Suite à la vente de PASO au groupe Fleury Michon, l’idée de repartir sur des produits sucrés régionaux de terroir mûrit.
Ils décident de créer ATOM qui porte le développement de nouveaux projets sur 2 axes :
– le développement des activités de production via les ateliers Gofrino et Goulibeur;
– et la restauration sous franchise.

Olivier Vallée, fils de mareyeur, a suivi l’école hôtelière de Noirmoutier et a acquis son expérience dans de nombreux restaurants à Paris, Courchevel et aux Sables d’Olonne. En 2000, il s’associe avec Tugdual en restauration puis en traiteur évènementiel au travers de PASO.
Une fois PASO vendu, il se lance dans la nouvelle aventure ATOM dont l’histoire a déjà bien commencé.

Alain Garrec est issu d’une famille d’agriculteurs bretons.
Baigné dans le monde de l’agro-alimentaire depuis l’enfance, il décide néanmoins de se tourner vers une carrière d’avocat. Durant douze années, il interviendra en qualité de conseil auprès d’ entreprises locales et nationales dont PASO.
Mais la passion pour l’agro-alimentaire le rattrape en 2018 et il décide de rentrer dans l’aventure ATOM aux côtés de Tugdual et Olivier.

UN PEU D’HISTOIRE COMMERCIALE

Dans Les Cahiers nantais de 2008, François Madoré décrit la genèse d’une polarité commerciale périphérique avec l’exemple des Flâneries à La Roche-sur-Yon.
(Les Cahiers nantais, revue annuelle de l’Institut de géographie et d’aménagement de Nantes Université).
« Cette polarité est emblématique de la révolution de l’appareil commercial français (…) cette révolution offre un effet miroir des mutations de la société urbaine, comme le desserement résidentiel des villes au profit des communes périurbaines ou encore l’émergence de la double figure de la ville mobile et polycentrique qui s’accompagne d’une « périphérisation » des modes de vie ».
«  (…) Avec la volonté de promouvoir le concept de lieux de vie où l’on vient pour acheter, flâner, manger ou se divertir. »

Les Flâneries ont été inaugurées en 1996 (30.000 m2), à côté de hypermarché qui préexistait.
C’est la SA Bénatier, du nom du commerçant à l’origine du projet qui a réalisé et gèé le Centre des Flâneries.

« En 2003, Les Flâneries rassemble 144 commerces et services à la personne; les principaux éléments structurants de cette polarité sont le Centre commercial dee Flâneries (qui a donné son nom à l’ensemble), l’hypermarché Carrefour et sa galerie, le hard-discount Leader Price, le multiplexe cinématographique Cinéville, et huit restaurants.
Le Centre commercial constitue la véritable locomotiove de cette polarité périphérique, avec ses moyennes et grandes surfaces spécialisées qui ouvrent sur une galerie longue de 500 mètres. »
(Sources: François Madoré in Les Cahiers nantais; Dubois-Taine, Chalas 1997; Labrusse 2004 – « L’influence de la zone commerciale périphérique des Flâneries sur la vie du centre-ville de La Roche-sur-Yon » / A. Dubois).

« La création d’une vaste zone d’échange à la périphérie nord a bouleversé la structure commerciale de cette agglomération. Le centre ville a perdi sa position monopolistique pour les achats non-alimentairrs et les services à la personne (…) »

Le projet avait reçu le soutien de la municipalité de La Roche-sur-Yon « car elle était soucieuse de favoriser l’attractivité commerciale de la ville et de limiter l’évasion vers Nantes. (…) Toutefois, le projet d’implantation a suscité une réaction des commerçants du centre ville qu craignaient une dévitalisation du commerce situé dans le coeur de la cité. (…) Plus des deux tiers des enseignes – 23 sur 33 – présentes en 2003 sont des créations (…) issues des grands groupes de distributiona nationaux. A l’opposé, un seul point de vente a complétement quitté le centre ville pour venir s’implanter dans le centre commercial, tandis que trois ont joué sur la double localisation» (François Madoré / ibid.).

« Les polarités accompagnent le desserrement résidentiel des villes au profit des communes périurbaines (…) Au développement de l’habitat dans les couronnes périurbaines des pôles urbains répond la cristallisation d’une partie de l’activité et du commerce aux franges de ces pôles selon une logique de reconcentration. Or, cette logique est inductrice, à son tour, de localisations résidentielles sur le pourtour des pôles urbains, révélant combien les dynamiques résidentielle et économique des aires urbaines, au-delà d’un antagonisme plus apparent que réel, dans la mesure où la première est nettement plus centrifuge que la seconde, s’auto-alimentent. » (Sources: Desse, 2001).

« Le comportement d’achat des habitants de la couronne est plus tourné que celui des habitants du pole urbain vers Les Flâneries révélant ainsi leur tendance affirmée à la « périphérisation » (…) sous-tendue en partie par la grande accessibilité automobile. »

Enfin « les créations récentes de centres commerciaux dénotent un souci d’esthétisme dans la conception architecturale alors que celui-ci était largement absent jusque dans les années 80. Cette évolution traduit la volonté clairement affirmée par les promoteurs de ces centres d’en finir avec l’image des « usines à vendre » et de promouvoir le concept de lieux de vie (…). » (François Madoré, ibid.).

 

 

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