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Les Sables d’Olonne – La rentrée de Gérard Mercier de « Vivre Les Sables »




Les Sables d’Olonne – La rentrée de Gérard Mercier de « Vivre Les Sables »

Gérard Mercier – Liste « Vivre Les Sables » – profite de la rentrée scolaire pour faire, à qui veut bien l’entendre, une piqûre de rappel à la fois sur ce qu’il représente et sur les dossiers en cours concernant la ville des Sables d’Olonne.
Tout d’abord, il souhaite préciser à nouveau qu’il n’appartient à aucun parti politique – l’assimilation de sa liste au Parti socialiste étant donc un abus de certains -, précisant toutefois qu’il a une sensibilité de gauche.
« Vivre Les Sables est un regroupement de gens qui s’intéressent à la vie locale » dit-il.

Les tensions se sont apaisées
Sur le plan local, Gérard Mercier indique que les tensions se sont apaisées et il ajoute « on arrive même à travailler ensemble. » Il donne alors quelques exemples pour montrer que sur certains dossiers il est de bonne composition: « On a accompagné favorablement la transformation du Parc des Roses (ex camping), ainsi que la collaboration universitaire avec l’Esthua d’Angers et aussi le projet de Musée Hôpital Blockhaus. »
Pour prouver sa bonne foi, il précise qu’il a voté en Conseil municipal la majorité des délibérations.

Dossiers prioritaires à venir
Mais quels sont désormais les dossiers sur lesquels il compte intervenir, lui demande-t-on?
Il nous répond qu’il souhaiterait vraiment que le dossier de la médiathèque aboutisse rapidement (NDLR: le dossier est en négociation pour un site Cours Dupont) et qu’il soit effectif en 2018. Gérard Mercier trouve que ce dossier traîne et qu’il est nécessaire de l’activer.
En matière d’urbanisme, il s’étonne que le permis de construire sur le terrain de l’ancien Lycée Tabarly ne soit toujours pas déposé. Lorsqu’on lui rappelle que le foncier appartient à la Région des Pays de Loire, ce qui ralentit les choses, Gérard Mercier indique que cela fait 3 ans que rien n’a avancé même si un projet de réalisation immobilière, amendé par la Mairie, a été esquissé.
Ensuite, Gérard Mercier met le doigt là où ça fait mal…. l’ancien Hôpital, au début de la route vers Talmont. Et il s’insurge: « non seulement le dossier est, là aussi, toujours bloqué, mais en plus nous n’avons aucune information de la part de la Mairie. »
Concernant l’ancien hôpital du Boulevard Pasteur (NDLR: la ville n’en étant pas propriétaire, elle ne peut agir directement, ni utiliser ce terrain pour des accès à la propriété pour les jeunes générations) Gérard Mercier souhaite que la Ville des Sables d’Olonne veille de manière active à la conservation de ces anciens bâtiments qui ont, selon lui, un intérêt architectural et patrimonial.
Puis, il en vient à un dossier qui lui tient à coeur car il comporte une composante sociale et humaniste, celui des expulsions. Quatre familles auraient, selon ses dires, étaient expulsées aux Sables d’Olonne, de manière légale. Il souhaite donc que des solutions soient trouvées avec des logements relais en attendant que l’Etat prenne les dispositions nécessaires, et cela en passant des accords avec des associations spécialisées dans ces dossiers.
Pour l’Institut Sport Océan (ISO), Gérard Mercier ne voit pas d’opposition particulière à sa métamorphose avec un volet événementiel. Mais qu’en est-il du nombre de moniteurs exerçant au sein de cet établissement, de leur statut, et une baisse des ressources humaines disponibles ne va-t-elle pas faire émigrer des demandeurs de formations sportives vers d’autres sites concurrents? Là aussi, une meilleure information de la Mairie semble souhaitée.

Fusion des 3 communes
Puis Gérard Mercier souhaite aborder le dossier de la fusion.
Le Reporter sablais: Comptez-vous vous présenter comme Maire en 2019 – élections faisant suite à la fusion – et aux élections municipales officielles de 2020?
Gérard Mercier: Pour l’instant, je ne me présente pas à la Mairie.
Le Reporter sablais: Pour quel candidat voterez-vous?
Gérard Mercier: Sur les trois villes, nous avons un potentiel de 6 voix. Pour ma part, je voterai pour le candidat qui a le meilleur projet et sera le plus rassembleur.
Puis Gérard Mercier apporte quelques précisions sur la fusion. Il souhaite que l’on tienne compte des personnels, que l’on évite – notamment concernant les ressources humaines – les doublons. Pour être plus précis, il questionne à propos des « rassemblements »: quid des doublons de médiathèques, en sport, sur le plan de l’urbanisme, ou de la police..etc…
Et quels sont les projets à venir lorsque la Ville rassemblée sera opérationnelle?
Et lorsqu’on lui rappelle qu’un cabinet spécialisé traite de ces problèmes et perspectives en liaison avec les trois municipalités, il lance une doléance: « Je souhaiterai qu’une grande consultation soit lancée sur l’avenir en 2030. »

Au plan national
Sur le plan national, Gérard Mercier rappelle le séisme provoqué par « En Marche » : « On a vécu un séisme en Vendée avec le remplacement des 5 députés. La droite s’est fait avoir en Vendée, la gauche en Loire-Atlantique. »
Mais il ajoute que « l’on commence, au plan national, à voir les premiers effets, que l’on remarque que réformer n’est pas si facile. »
L’APL? Une querelle politique, selon lui. « Et en attendant, le problème de fond sur le logement n’est pas traité, alors que ce dossier mériterait des réformes profondes » dit-il.
Et les contrats aidés? « C’est ridicule » pense-t-il. « Le constat est bon, ose Gérard Mercier, c’est très coûteux et il y a des effets d’aubaine. Là aussi, le dossier en matière d’emploi et de contrats mériterait une réforme de fond » recommande Gérard Mercier.
Propos recueillis par
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

Note: Vous dirigez une liste dans un Conseil municipal de Vendée et souhaitez intervenir, donner votre opinion.
Contactez-nous par mail: lereportersablais@gmail.com




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