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La Roche-sur-Yon Vendée. Une nouvelle oeuvre sur Napoléon dans les collections du Musée

 




 

La Roche-sur-Yon Vendée. 

Les collections du Musée de La Roche-sur-Yon peuvent s’enorgueillir de disposer à ce jour de 4 oeuvres représentant Napoléon:
– un portrait en costume de sacre datant de 1845 et réalisé par Ferdinand Birotheau;
– Napoléon à cheval le soir de Waterloo (non daté, et peintre non identifié);
– Napoléon, jeune officier (non daté, peintre non identifié, réalisé d’après l’oeuvre de Lefèvre);
– Portrait de Napoléon en costume de sacre (vers 1804, attribué au peintre David).

Une 5ème oeuvre
Aujourd’hui, le Musée de La Roche-sur-Yon a accueilli un portrait géant de Napoléon (230 x 178 cm) réalisé en 1853 par la peintre copiste Clémence Dimier, d’après un portrait de Robert Lefèvre.
Cette œuvre sera présentée au public en novembre, à l’occasion d’une journée dédiée au bicentenaire de la mort de l’empereur.

 

Napoléon par Clémence Dimier 1853 © Musée de La Roche-sur-Yon


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Petite histoire de l’œuvre
Ce tableau a été commandé pour remplacer celui détruit à la préfecture de La Roche-sur-Yon sous la Restauration.
En 1959, il fut mis en dépôt à Sainte-Hélène où il sera exposé jusqu’en 2019. Cette année-là, le tableau est renvoyé en métropole afin d’y être restauré, la toile ayant souffert du climat exigeant de l’île.
Après restauration, un retour à Sainte-Hélène n’est plus envisageable.
Le tableau, devenu dépôt de l’Etat, rejoint alors les réserves du Château de Malmaison (92 – Hauts-de-Seine) qui prend ensuite l’initiative de le confier à La Roche-sur-Yon.
En 2021, il rejoint donc la ville pour laquelle il était destiné en 1853, tout en conservant son statut de dépôt de l’Etat, c’est-à-dire qu’elle reste la propriété de l’Etat.

 

A propos de Clémence Dimier
Clémence Dimier est une peintre et portraitiste parisienne.
Elève du peintre de genre et d’histoire Léon Cognet, elle est active au milieu du 19ème siècle.
Au cours du 3ème quart du 19ème siècle, elle expose au Salon de 1842 à 1852 (principalement des portraits).
L’Etat lui achète dès 1845 une composition religieuse originale, Saint Jean écrivant l’Apocalypse dans l’île de Patmos, destinée à être déposée dans l’église de Paimboeuf en Loire-Atlantique.
Elle exerce également une importante activité de copiste professionnelle, exécutant de 1849 à 1872 près d’une vingtaine de tableaux religieux, d’après Prud’hon, Guido Reni, Murillo, Fra Bartolomeo ou encore Sebastiano Del Piombo. Ces copies étaient destinées à être attribuées à des édifices religieux.
En 1872, elle exécute une Assomption de la Vierge d’après Prud’hon, destinée à l’église de Decazeville dans l’Aveyron.

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

 




 

 

 

 

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