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Elisabeth Guigou aux Sables d’Olonne pour soutenir Anthony Pitalier




C’est à 12h30 aujourd’hui jeudi 27 avril 2017 qu’est arrivée aux Sables d’Olonne Elisabeth Guigou, ancienne ministre, en provenance de Paris. Le but? Soutenir Anthony Pitalier, candidat aux législatives des 11 et 18 juin 2017 et qui a été son collaborateur parlementaire à l’Assemblée nationale.

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Anthony Pitalier a rencontré Elisabeth Guigou alors qu’il était en master d’Histoire à la Sorbonne. Il avait choisi comme sujet les liens entre François Mitterrand, Elisabeth Guigou et L’Europe. Elisabeth Guigou fut ministre déléguée chargé des Affaire européennes et pour Anthony Pitalier « elle incarnait l’Europe » , elle qui fut conseiller au cabinet de François Mitterrand et ministre des Affaires européennes (NDLR: et secrétaire générale du comité interministériel pour les questions économiques européennes.)
Anthony Pitalier rappelle que l’ancienne ministre a été son mentor en politique.

La gauche PS sablaise autour d’Elisabeth Guigou et Anthony Pitalier

A propos des récentes campagnes sur les Présidentielles, Elisabeth Guigou estime que Benoît Hamon s’est trompé de stratégie: « C’est ce qui arrive lorsqu’on coure trop après les extrêmes. »
Concernant Anthony Pitalier, elle se déclare très heureuse de venir le soutenir car « ce fut un collaborateur exceptionnel, plein de conviction, de sensibilité. » Et elle ajoute: « L’amitié et la fidélité, c’est important. »
La campagne des Législatives en Vendée est lancée (NDLR: 3ème circonscription / Vendée littorale pour Anthony Pitalier). Mais Elisabeth Guigou sait bien que ce ne sera pas facile pour le candidat socialiste qu’elle soutient: « Anthony est courageux car, ici en Vendée, ce n’est pas facile. » Oui, la Vendée n’est pas vraiment une terre socialiste mais elle est convaincue qu’il y arrivera, et si ce n’est pas cette fois, ce sera, c’est sûr, à la prochaine. Mais elle estime que tout est possible car la droite est divisée – Anthony Pitalier envisage alors quelques possibles candidatures à venir chez ses opposants – et que, dit-elle, Anthony Pitalier peut rallier les voix des soutiens de Benoît Hamon et d’Emmanuel Macron. « Il doit mener le combat des progressistes, avec les centristes » et elle ajoute qu’il est « nécessaire qu’il y ait un renouvellement » (dans la classe politique).

Reste encore une incertitude: y aura-t-il un candidat issu de la ligne Macron aux Législatives contre le candidat du PS?
Et des inconnues: Macron arrivera-t-il à constituer une majorité à l’Assemblée nationale pour gouverner?
Anthony Pitalier, qui constate que pour l’instant il n’y a pas de candidat contre lui provenant d’En Marche, avance ses pions en précisant qu’il « s’inscrira dans la majorité présidentielle » s’il est élu (NDLR: Et si Emmanuel Macron est élu, lui aussi). Et il tient à rappeler que cela fait des années qu’il est un élu local et qu’il n’entend rien lâcher. Une manière de dire que le candidat légitime de la gauche dans la 3ème circonscription de Vendée, c’est lui.
Quant à Elisabeth Guigou, elle assure qu’il faudra au plan national une coalition de la majorité. Mais, elle se veut aussi très prudente concernant les Présidentielles: « Je crains qu’une partie des votants de François Fillon et de Dupont-Aignan ne se reporte sur le Front National. » Et elle précise, et martèle même parfois: « Je fais campagne contre le FN! » Elle redoute tout autant la volonté de cohabitation qui proviendrait du camp des Républicains.
Lorsque Le Reporter sablais lui demande ce qui la gêne dans le programme d’Emmanuel Macron, elle esquive un peu la question, se contentant de lister ce qui, au contraire, la rapproche de ce candidat: une ligne politique progressiste, européenne, la volonté de transformation, le souci de protéger les plus fragiles, l’accent mis sur la formation professionnelle, le souhait de favoriser les élèves dans les quartiers populaires avec 12 élèves maximum etc…
A contrario, elle semble sceptique sur son programme fiscal…
Sur le dossier de l’Europe, dont elle a eu longtemps la gestion au Gouvernement ou comme députée européenne, elle reste convaincue que c’est un atout pour la gestion collective des problèmes: « Vous croyez qu’on peut résoudre tout seul le terrorisme ou la crise des réfugiés sans être au sein de l’Europe? Il y a aussi des enjeux majeurs à régler comme les mouvements de populations prévisibles en provenance de l’Afrique. La France ne pourra pas traiter ces dossiers cruciaux toute seule. »

L’ancienne ministre, qui est toujours actuellement députée de Seine-Saint-Denis, et préside une commission très importante à l’Assemblée nationale, celle des Affaires étrangères, plonge dans ses souvenirs pour retrouver un lien avec la Vendée: « Pour le référendum de Maastricht, j’avais fait la 1ère réunion de campagne à St-Hilaire-de-Riez, avec Jacques Auxiette (NDLR: PS). »
Puis elle ajoute: « Ce fut difficile, car nous étions sur les terres de Philippe de Villiers. Mais on a semé et ensuite Jacques Auxiette a fini par gagner la Région!« 

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

Programme d’Elisabeth Guigou: une rencontre avec les amicales laïques du Pays des Olonnes puis une réunion sur les violences faites aux femmes.

Biographie: Elle est née à Marrakech, a étudié à Marrakech puis au Lycée Descartes à Rabat. Après l’indépendance du Maroc, en 1956, sa famille rejoint la France et Elisabeth Guigou poursuivra ses études universitaires à Montpellier. Diplômée de l’ENA, elle sera conseillère technique au cabinet de Jacques Delors, ministre de l’Économie et des finances, puis conseillère technique au secrétariat général de l’Élysée.
Elle occupera ensuite deux postes d’importance, celui de ministre déléguée chargée des Affaires européennes de 1990 à 93 (sous la Présidence de François Mitterrand) puis ministre de la Justice – Garde des Sceaux de 1997 à 2000 (sous la présidence de Jacques Chirac, Lionel Jospin étant alors Premier ministre).
Elisabeth Guigou a donc été une femme politique d’importance au sein des gouvernements socialistes et c’est un bel appui que recueille Anthony Pitalier pour sa campagne électorale.

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