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Vendée Les Sables-d’Olonne. 400ème anniversaire 1622-2022 du sac de la Ville : réédition de La Belle Olonnaise

 




 

Vendée Les Sables-d’Olonne. 400ème anniversaire 1622-2022 du sac de la Ville : réédition de La Belle Olonnaise

La Belle olonnaise est un ouvrage rédigé par Lucien Darville et paru en 1888*. Il fut réédité en 1893 et en 1896.

* Note de Le Reporter sablais:
Une référence mentionne une édition en 1888 chez l’éditeur H. Gautier. Et le livre Un monde nouveau par le même auteur, Lucien Darville, paru en 1889, indique dans la liste de ses précédentes parutions La Belle Olonnaise.
De plus, l’histoire est sorti en feuilleton dans un journal nantais en 1888, ce qui confirme bien sa parution la même année, la promotion de livres se faisant souvent par le biais de feuilleton dans la presse.

Il s’agit d’un roman historique qui plonge le lecteur dans Les Sables d’Olonne de l’époque de Louis XIII.

La belle Olonnaise – Les Sables d’Olonne Vendée

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Il y est question notamment du sac de la Ville en février 1622.

Le Sablais Jean-Michel Joncheray a décidé, à l’occasion du prochain 400ème anniversaire de ce sac, de rééditer ce roman historique tout en y apportant sa patte personnelle par l’ajout de notes et de commentaires aux fins d’éclairer le lecteur du 21ème siècle.

Il considère que La Belle olonnaise – dont le coeur de l’histoire se déroule aux Sables d’Olonne – « est un monument de notre patrimoine et de notre culture ; chacun au pays des Olonnes devrait l’avoir lu. »
« En pleine guerre de religion, écrit à la façon des romans de cape et d’épée, tous les ingrédiens sont réunis pour captiver le lecteur, avec des héros chevaleresques, transcendés par leur sens de l’honneur et du devoir.  Quant aux héroïnes, leur charme ne peut être qu’envoûtant…

L’auteur
L’auteur, Lucien Darville – de son vrai nom Lucien Pucel – était magistrat. Décédé en 1917.
Il démissionna de sa fonction pour, dit-il, « sauvegarder l’indépendance de sa conscience », et poursuivit par une carrière dans les Lettres.
Il est l’auteur de nombreuses œuvres dont deux romans historiques « La Belle Olonnaise » et « Les Trois loups de mer ».

L’Histoire
« L’action est engagée entre le duc de Rohan, traître à son Dieu et à son roi, et la belle Adrienne, femme du syndic des Sables d’Olonne, qui se fait sa conseillère. Celle-ci veut se venger des dédains de Louis de Vaugiraud, et elle arme son mari et le duc pour assouvir sa haine. La lutte dramatique, sanglante, décime protestants et catholiques. Toutefois le roi reste vainqueur, et Adrienne, abandonnée par le sort des armes, atteinte dans sa beauté, meurt repentante. » (A. Lefèvre)

Réédition Jean-Michel Joncheray 2021-22 Les Sables d’Olonne, en vente dans les librairies des Sables d’Olonne ou directement chez l’éditeur en adressant un courriel à jmjlsjmjsa@orange.fr
Prix: 19.50 €

 



Pour aller plus loin

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Réédition

L’ouvrage fut déjà réédité en 1982 par Jean Huguet, fondateur de la maison d’édition Le Cercle d’Or, alors située au Poiré-sur-Vie, 237 pages, fac similé de l’édition de Tours chez Alfred Mame 1896.

4ème de couverture: « La Belle Olonnaise, quand l’histoire revêt les traits d’une femme – Heureuses et rares sont les villes qui peuvent se vanter d’avoir inspiré un récit historique, illustration d’un riche, authentique et tumultueux passé.
C’est en 1896 que parut aux éditions Alfred Mame le remarquable récit de Lucien Darville, « La Belle Olonnaise », faisant revivre avec le sérieux de l’historien et les dons du romancier un des épisodes les plus dramatiques de l’histoire du pays des Sables d’Olonne: le sac de La Chaume, de son prieuré et de sa citadelle (le château d’Arundel), par les protestants de Soubise, en 1622.
Rien ne manque à ce livre qui aura séduit de nombreux lecteurs, de toutes conditions et de tous âges, sur plusieurs générations; on y trouve des aventures, l’amour, des figures de proue de l’histoire, la mer et ses vaisseaux, la drôlerie de certaines scènes allégeant le tragique d’autres péripéties, celles-là hélas scrupuleusement historiques.
Lucien Darville, l’auteur, nous est à peu près inconnu. A peine croit-on savoir qu’il était le précepteur des enfants de Vaugiraud et qu’il puisa dans les archives de cette grande famille – dont l’histoire est inséparable de celle du Pays d’Olonne – pour composer ce récit, manière fort plaisante d’enseigner à ses élèves l’histoire de leur famille en même temps que celle de leur pays. »

 

Edition de 1896
parue chez Alfred Mame et Fils- Editeurs à Tours.
Edition à la présentation pittoresques avec des gravures de Pichon.


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Passage de l’ouvrage L’Enfant de la Mer de Jean Huguet (1988)

« (…) Il y eut surtout « La Belle Olonnaise ». Je m’attendais si peu à vivre « mon histoire » que j’en fus ébloui. Imaginez un pastiche des « Trois Mousquetaires » où les héros du grand Dumas auraient été remplacés par des « loups de mer » des Sables et de La Chaume. Le roman, publié à la fin du XIX° siècle, était, je le sus vingt ans plus tard, d’une indigence historique rare, d’un dictatisme primaire, d’un manichéisme caricatural, l’auteur pourfendant le huguenot avec le zèle d’un ligueur attardé, mais… il évoquait dans une langue qui savait être vive aux scènes de cape et d’épée, les événements qui s’étaient déroulés en 622 lors de la ruine de notre cité par l’armée protestante de Soubise.
Peu importe qu’il transportât aux Sables les faits qui s’étaient déroulés à La Chaume – le sac du prieuré, la prise sanglante du château d’Arundel -, en mots, en bois gravés, mon cadre de vie entrait dans un livre (…).
(Note de la Revue: le sentiment ici exposé par Jean Huguet est nettement plus critique envers Lucien Darville que sur la 4ème de couverture du fac similé de La belle Olonnaise qu’il a édité en 1982 où il parle du « sérieux de l’historien »…).

Enfin, nos recherches nous ont permis de découvrir que La Belle Olonnaise était paru en 1888 dans un quotidien, « Le Petit Nantais », sous forme de feuilleton, un procédé habituel à l’époque pour faire la promotion d’un livre.
« Le Petit Nantais » est paru de 1877 à 1891. En fait, il a changé de nom pour devenir Le Petit Nantais à partir de la 5ème année.
(L’Indépendance de l’Ouest à partir du 15 mars 1873 puis L’Espérance du Peuple à partir du 2 août 1874, et Le Petit Nantais à partir du 6 avril 1877 – On peut le trouver à la BNF Site François-Mitterrand, Bibliothèque de recherche en version papier 1877-1891, cote : JO-3301).

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Philippe Brossard-Lotz

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

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