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Vendée La Roche-sur-Yon Economie – Cocktail Vision s’appuie sur les nouvelles technologies pour l’affichage et la modélisation


 

L’entreprise
Cocktail Vision est une entreprise yonnaise spécialisée dans l’affichage numérique. Alors que les entreprises qui installent de l’affichage papier ont pignon sur rue, son PDG, Stéphane Frimaudeau a tenté le pari du numérique. L’intérêt de ce choix – basé sur les écrans à diodes / leds – permet de s’appuyer sur des avantages techniques: l’affichage est dynamique avec des rotations de panneaux, chacun apparaissant toutes les 10 secondes. Cela permet de réduire le nombre de supports. A l’heure du développement durable et des choix urbains, l’argument de la réduction du nombre de supports grâce à ces rotations de panneaux est loin d’être négligeable en matière commerciale. Autre atout, la réactivité. Face à des affichages papier plus long à modifier, le numérique peut permettre des changements ultra-rapides à partir d’un simple smartphone.
Cependant, Cocktail Vision a eu des débuts difficiles il y a plus de 15 ans car il a fallu convaincre en partant d’un produit novateur basé sur ces écrans à diodes (leds).
L’entreprise familiale, créée à La Roche-sur-Yon, a dû rassurer car certains étaient craintifs: les panneaux n’allaient-is pas s’éteindre? Les conducteurs au volant ne risquaient-ils pas l’accident en regardant les panneaux? Sans oublier, bien sûr, que l’affiche papier tenait alors le haut du pavé.

Le développement par rachat
Cocktail Vision, à partir de ces choix stratégiques, a continué son évolution et sa progression grâce à du développement technologique et par expansion externe. Ainsi la société a racheté, d’abord Publiscoop en 2015 (basé sur Montauban) puis la société Pixity (Châteauroux), une entreprise qui réalisait 1,2 million d’€ de chiffre d’affaires. Des rachats intéressants notamment en matière de complémentarité: en effet, l’essentiel du parc de Cocktail Vision étant vendéen, cela permet une présence plus équilibrée sur l’ensemble du territoire avec des positions à Brest, Clermont-Ferrand, Le Mans, Orléans, Angoulême etc…
Ce qui devrait aussi permettre à Cocktail Vision de toucher des marques nationales intéressées par des campagnes à large spectre.
Ces rachats laissaient à penser, il y a deux ans, que Cocktail Vision puisse atteindre les 6 à 7 millions d’€ de chiffre d’affaires en 2019.  Ce sera le cas puisqu’au 20 août 2019, le CA prévisionnel s’établit à 6,2 millions € HT.

Hologramme par la start-up Gustav de Cocktail Vision
© Photo: Cocktail Vision

Le Parc de panneaux
Cocktail vision gère désormais un parc de plus de 120 écrans en régie publicitaire directe (dans certains cas, les panneaux sont issus de Cocktail Vision mais la régie publicitaire a été attribuée à une autre société – 200 panneaux seraient concernés.)
Mais l’entreprise s’appuie sur la volonté d’un développement raisonné: ainsi, tous les emplacements sont étudiés de manière très réfléchie, non pas seulement commercialement en fonction du potentiel de vues, mais aussi en tenant compte d’une intégration réussie dans l’environnement, chaque emplacement étant choisi en étudiant l’ensemble du territoire d’une agglomération.

Le marché
En France, le marché est tenu par trois opérateurs: Oxialive (Nord et Angers), Wancom (Brive et le Sud/Sud-Ouest) et Cocktail Vision.
Hors concours, on notera Exterion et Decaux, deux gros afficheurs papier qui se sont lancés dans le numérique (Decaux étant le 1er au monde en numérique avec de gros marchés comme les aéroports.)
Mais malgré ces gros opérateurs, Cocktail Vision estime qu’il reste un créneau pour de moyennes entreprises sur le secteur des petites et moyennes collectivités.
Il ne faut cependant pas oublier que le marché est dépendant des communes qui ont toute liberté pour donner les autorisations d’affichages même s’ils ne sont pas sur le domaine public.

L’obligation d’appel d’offre pour les collectivités
La répartition des marchés est actuellement d’environ 70% pour les collectivités et 30% chez des propriétaires privés.
Les contrats avec les collectivités doivent désormais faire l’objet d’un appel d’offre (voir ci-dessous les tableaux des seuils).

Pour Cocktail vision, l’avenir semble passer par l’innovation et la diversification: services aux collectivités, ventes de panneaux numériques, hologrammes et réalité augmentée, animation 3D par le biais de la startup « Gustav » dont Cocktail vision est actionnaire majoritaire.

Alain Blanchard


20 août 2019
Dans une interview exclusive, nous avons demandé au Directeur du développement de Cocktail vision, Alain Blanchard, de nous parler de l’évolution en cours de Cocktail Vision.

Le Reporter sablais: Après le début de développement et la diversification, vous avez également lancé une formation. Quel est désormais votre cheval de bataille ?

Alain Blanchard: Notre développement est continu et nous sommes désormais encore davantage reconnu sur le secteur et auprès des collectivités grâce à notre expansion.
Nous franchissons désormais une nouvelle étape qui va nous permettre d’accroître notre chiffre d’affaires grâce à un suivi permanent des appels d’offres – via un système de veille – et à des réponses adaptées à ces appels pour, notamment, des écrans à iodes et des ensembles numériques.

LRS: Quels marchés d’importance en chiffre d’affaires ou sur le plan stratégique avez-vous remporté ?
AB: Celui du Palais des Congrès d’Angers par exemple, en mai 2019. Nous avons fournis 3 grands écrans dont 1 encastré.

LRS: C’est un marché de quel montant ?
AB: 250.000 €.

LRS: Et….
AB: Et celui du Casino Tranchant de Pau pour 9 écrans installés aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur, des écrans à haute définition.
Le produit est intéressant car, grâce à un logiciel spécifique, le Casino peut gérer en temps réel l’affichage et donc l’annonce des jackpots. Cela peut aussi être fait pour, par exemple, l’affichage de scores concernant des rencontres sportives.

LRS: Où en êtes-vous à propos de la 3D et des hologrammes avec Gustav ?
AB: On a franchit un nouveau cap en matière de diversification avec les nouvelles technologies comme les hologrammes, mais aussi avec des mini-jeux vidéos vintage ou des films d’animation. Nous avons réalisé un film d’animation pour la Ville de La Roche-sur-Yon qui est une modélisation en 3D du projet des nouvelles Halles permettant de se balader numériquement au sein de ce projet. Le concept est visible à la « Maison du Projet des Halles ».

LRS: La modélisation a le vent en poupe ?
AB: Oui, nous avons aussi réalisé une modélisation 3D pour l’entreprise Cougnaud pour le projet de leur futur siège social. Un moyen de montrer visuellement l’architecture projetée.

LRS: Vous avez lancé un Campus de Formation à La Roche-sur-Yon sur les métiers et les technologies de l’image en coopération avec EEGP (Infographie 2D et 3D, animation, vidéo, web design et marketing digital).
AB: Les débuts sont très prometteurs et nous travaillons actuellement avec Oryon (NDLR: Agence de développement économique de La Roche-sur-Yon Agglomération) afin d’installer le Campus dans l’environnement proche du Château du Plessis car nous sommes désormais trop à l’étroit dans notre bâtiment pour cette activité de formation.

LRS: Quelle est l’évolution du chiffre d’affaires de Cocktail Vision?
AB: Le CA 2018 s’est établit à 5,2 millions d’euros HT et le CA prévisionnel de 2019 est de 6,2 millions d’euros HT.

Lire aussi: https://www.lereportersablais.com/innovation-en-publicite-numerique-cocktail-vision-choisit-la-roche-sur-yon-comme-vitrine/

Et ci-dessous la règlementation sur les appels d’offres.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais
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Règlementation sur les Appels d’offres:


1) – Seuils de procédure
(Sources: Service public)

 

 

2) – Seuils de publicité

 

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