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Vendée Globe – Impression de ponton : Yann Eliès

Partis le jeudi 13 octobre 2016 en début de soirée de Lorient, Yann Eliès et ses quatre hommes d’équipage (Vincent Busnel, Ronan Cointo, Bertrand Quéguiner et Philippe Eliès, journaliste au Télégramme) ont rejoint, à 15 – 20 noeuds, le port des Sables d’Olonne la nuit dernière vers 1h30 du matin. L’Imoca 60 Quéguiner-Leucémie Espoir est désormais amarré à Port-Olona.

« C’était vraiment un convoyage de rêve : 15-20 nœuds de vent, une mer plate et, en prime, un magnifique coucher de soleil ! C’était vraiment sympa de partager ça avec ceux qui étaient à bord. De plus, cela nous a permis de peaufiner la préparation technique jusqu’au bout », a indiqué Yann Eliès.
Le bateau est désormais prêt, mais comme pour presque tous les skippers, les dernières semaines ont été intenses pour réussir à tout terminer:
« Le fait d’être maintenant en Vendée va permettre aux gars de l’équipe de souffler un peu car c’est toute la première partie du Vendée Globe, la partie technique, qui s’achève. Dorénavant, il reste la deuxième, celle de la course proprement dite, et ça va être à moi de jouer ! », a ajouté Yann, s’avouant vraiment satisfait des deux années qui viennent de s’écouler.
« Que ce soit avec l’équipe technique ou avec le sponsor, nous avons eu des échanges constructifs au quotidien et c’est vraiment satisfaisant pour moi » a-t-il ajouté.

D’ici le 6 novembre prochain, jour du départ du Vendée Globe 2016-2017 il va falloir gérer l’emploi du temps au mieux avec les RDV Presse, les rencontres avec le public et les obligations de l’organisation sans perdre son influx:
« La guerre du planning débute ! Il va falloir faire le chien de garde et se battre avec l’attaché de presse qui orchestre tout ça pour réussir à avoir un minimum de plages libres afin d’évacuer le stress, de faire un peu de sport et de se mettre un peu au calme à la maison avec la famille », a expliqué Yann qui sait l’importance de parvenir à préserver ces moments à soi avant un départ de grande course.
« (…) Ce n’est que le 6 novembre prochain, à 13h02, que nous redeviendrons des marins, avec, devant nous, un tour du monde en solo à accomplir, un Everest à gravir. Ce n’est qu’une fois que ce sera fait, que nous pourrons alors nous dire que nous avons fait quelque chose de vraiment spécial, pas avant », a conclu Yann Eliès.
(Voir la vidéo ci-dessous)
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais
(avec Comm.)

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