Les Sables-d’Olonne Vendée. L’HISTOIRE FOLLE des perceurs de coffres-forts de la Pironnière
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Les Sables-d’Olonne Vendée. L’HISTOIRE FOLLE des perceurs de coffres-forts de la Pironnière
1971 – Les Sables-d’Olonne
Dans la nuit du 12 au 13 juin 1971, une bande avait sévi. Ils étaient d’abord passés par le toit de l’étude de Me Manne, notaire, située dans la petite rue Jean Bart, non loin du Palais de Justice.
Ils s’étaient emparés de 12.000 Frs et de carnets de chèques.
Trois semaines plus tard, ils visitaient l’agence bancaire de la BNP sur l’avenue Leclerc après avoir cisaillé un barreau avec une pince. Le butin s’éleva à 3000 Frs plus 900 Frs de devises.
Dans les environs d’autres méfaits furent réalisés: aux Etablissements Brijet à Saujon avec une somme conséquente de 40.000 Frs et 220.000 Frs de traites, ainsi qu’au Centre Leclerc de Rochefort et dans un supermarché de La Rochelle.
A chaque fois, l’équipe perçait les coffres-forts qui se trouvaient dans les bureaux des établissements visités.
Tout cela mit la puce à l’oreille de la BRP d’Angers qui fut aidée par des témoignages: “la nuit du cambriolage de la BNP aux Sables d’Olonne, plusieurs voisins avaient entendus une voiture circulant dans le secteur.”
Il ne restait plus qu’à mettre en place une filature dans ce quartier qui fut positive puisque certains malfaiteurs étaient déjà connus d’elle.
Elle put ainsi remonter à ce qui était le QG, le repaire, des malfaiteurs. Une villa située au 36 avenue du Colombier à la Pironnière (Photo de UNE : la villa de la Pironnière).
La bande semblait mener grand train avec notamment l’utilisation d’une Ford Mustang.
Le Commissaire Planquelle décida de passer à l’action le dimanche soir.
Deux arrestations eurent lieu dans une boîte de nuit sise sur le Remblai des Sables d’Olonne.
Puis une descente de Police fut effectuée dans la villa permettant de coincer deux autres malfaiteurs tandis que le cinquième réussit à s’enfuir.
Les preuves des forfaits étaient là dans la villa, des articles dérobés lors du cambriolage du supermarché de La Rochelle.
Les quatres membres étaient Jacques G. né en 1925 et habitant Paris, déjà fort connu des services de Police, Mariel C. né en 1943, de Paris, sans profession, Daniel C. 31 ans de Saint-Cloud, et René B. 34 ans demeurant à La Rochelle.
Des preuves qui furent sans doute utiles par la suite car les individus arrêtés et mis sous les verrous n’avaient rien avoué “malgré les présomptions.”
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Sources :
Les Sables – Vendée Journal – 1971
Recherches historiques : Philippe Brossard-Lotz / le Reporter sablais
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