Les Sables-d’Olonne Vendée. Le maire des Sables défend la hausse décidée de la taxe foncière
Oui la diminution (la suppression même pour certains foyers) de la taxe d’habitation dans quelques semaines compensera nettement cette hausse de taxe foncière pour de nombreux foyers.
Oui cette hausse de taxe foncière était nécessaire pour absorber les charges nouvelles imposées par l’Etat sans compensation (sécurité, défense contre la mer, coût crise covid non compensé, etc.).
Oui la protection de notre qualité de vie aux Sables d’Olonne a un coût.
Oui la solidarité, la transition énergétique et écologique ont un coût mais n’en sont pas moins d’une brûlante actualité.
Oui choisir d’attirer et d’héberger de nouveaux médecins a un coût mais l’accès aux soins des généralistes est un défi en passe d’être relevé aux Sables d’Olonne.
Choisir de renforcer chaque année les effectifs de la police municipale a un coût.
Choisir de protéger et de planter des centaines d’hectares (Plan Forêt Climat) plutôt que de laisser urbaniser toujours plus d’hectares agricoles et naturels a un coût.
Oui choisir de trouver des solutions alternatives et de payer une grosse amende à l’Etat a un coût; mais c’est bien préférable à la construction massive de 3.000 logements sociaux (!) que l’Etat nous réclame de construire maintenant au titre de la « loi SRU ».
Oui s’attaquer au problème du logement et notamment au marché de la location à l’année a un coût mais c’est nécessaire tant pour de nombreuses familles qui ne trouvent pas de logements accessibles en ville, que pour nos écoles, nos commerces et nos entreprises qui ne trouvent pas de logement pour les employés qu’elles cherchent à recruter.
Dans beaucoup de villes de France, la qualité de vie et les services publics vont reculer au cours de ce mandat 2020-2026.
Aux Sables d’Olonne, ils vont être protégés.
Nous construisons ensemble de nouveaux équilibres, entre développement urbain et protection de notre patrimoine naturel, entre vie touristique et vie à l’année.
Le temps de l’action publique est malheureusement un temps long.
Rendez-vous dans 3 ans pour mesurer ensemble les premiers effets de ces choix et de la recherche de ces nouveaux équilibres. «
Maire des Sables d’Olonne
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais