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Pays de la Loire Musique – 250 ans de Beethoven: énorme succès de la Folle Journée aux Sables d’Olonne

 


 

La Folle Journée de Nantes en Région

 

Dans le cadre de la Folle Journée de Nantes, les Folles Journées en région étaient organisées pour la 1ère fois aux Sables d’Olonne
Jean-François Déjean, élu chargé de la Culture a tenu à remercier la région des Pays de la Loire pour son soutien ainsi que le fondateur organisateur René Martin d’avoir proposé un programme d’une exceptionnelle qualité.
« Il y a un fort partenariat avec les Pays de Loire, et il serait difficile d’organiser un tel événement sans son soutien financier. C’est un projet unique, aucune région ne fait et ne finance un tel événement » a-t-il ajouté.

Les villes d’accueil apportent aussi leur dû en prenant en charge la communication, les salles, le logement des musiciens etc… mais ce partenariat très constructif permet de proposer des places à prix bas pour ce genre de spectacles avec de très grands musiciens.

Les Sables d’Olonne: une ville de culture
Il a également indiqué que l’objectif était de faire des Sables d’Olonne une ville de culture.
Et c’est pour cette raison, à titre d’exemple, qu’ont été relancées cet été, au sein des Scènes sablaises, les programmations de musique classique.
Revenant aux Folles Journées, Jean-François Dejean a précisé qu’il s’agissait quand même d’un pari de faire venir les Folles Journées aux Sables d’Olonne, que l’on pouvait au départ se demander si le succès serait au rendez-vous. L’objectif était d’atteindre au moins 3000 personnes.

5000 entrées
Or, ce sont déjà 5000 entrées qui ont été vendues et il reste encore des guichets ouverts pour les spectacles de demain.
On peut dès lors indiquer que les Folles Journées se sont inscrites – dès la première année – dans le paysage sablais.

Pauline Mortier, représentante et élue des Pays de la Loire, s’est satisfaite de cette « Première » aux Sables d’Olonne; c’était le cas aussi pour la ville de Châteaubriant.
L’objectif, dit-elle, est d’essaimer afin que tout un chacun ait accès à tous les programmes culturels et ne pas se limiter à la seule ville de Nantes.
On savait, ajoute-t-elle, que le terrain était propice puisque la musique classique avait trouvé son public cet été.

Les Folles Journées en région: une idée de Bruno Retailleau
René Martin est ensuite intervenu, rappelant combien les Folles Journées en Région doivent à Bruno Retailleau puisque c’est lui qui avait demandé à René Martin d’élargir l’organisation. L’objectif étant de ne pas rester élitiste.
René Martin s’est dit très satisfait, d’autant plus que les diverses équipes se sont très bien entendues. Et il s’est promis de revenir aux Sables d’Olonne.
Il a ajouté que les musiciens étaient très satisfaits et même enchantés par la qualité du public.

Une hausse de fréquenttation régulière
En 2019, Les Folles Journées avaient conquis 57.000 personnes. Cette année, avant même la fin des ventes, le chiffre atteint 59.000 spectateurs.
L’anniversaire de Beethoven a-t-il aidé ce mouvement ? Pas forcément pense René Martin car la musique de Beethoven n’est pas une musique facile.
La création et l’attrait pour une musique décalée de Beethoven prouve que cette musique n’est pas du tout dépassée: il est intéressant de voir combien un jazzman peut être encore influencé par Beethoven.
« Je compose pour l’avenir » disait Beethoven. Et c’est cette phrase que nous rappelle René Martin pour montrer combien Beethoven est toujours au goût du moment; d’ailleurs, depuis sa mort, sa musique n’a jamais cessée d’être jouée.

Des musiques vocales dans une grande église
Face à ce succès, les Folles Journées devraient revenir aux Sables d’Olonne, René Martin envisageant même la possibilité d’organiser dans d’autres sites, et pourquoi pas dans une grande église.
Le succès sera au rendez-vous, d’autant plus que le passé de René Martin en tant qu’organisateur lui a permis d’être en relation avec de très grands musiciens ce qui lui facilite la tâche pour les faire venir.
Cela dit, il n’y a pas que cela.
Les musiciens sont aussi très attachés aux Folles Journées. Ils y apprécient la rencontre proche et direct avec un nouveau public, de nouvelles oreilles, non critiques mais plutôt exigeantes.
Un public moins urbain mais attentionné, intéressé.
Et tous les musiciens qui ont participé aux Folles Journées, rêvent tous les ans d’y revenir, nous indique René Marin. Cela reste un souvenir impérissable pour eux.
Cependant, René Martin reste très strict dans ses choix. Il ne suffit pas d’être talentueux pour venir aux Folles Journées. Il faut aussi, en raison de ce public, des artistes qui sachent communiquer.
A cet égard, Frank Braley est exemplaire nous dit-il.

 

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais
lereportersablais@gmail.com

 

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