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Pays de la Loire Europe – Pêche et Brexit: La réponse de Michel Barnier à Bruno Retailleau


Politique France Europe – Bruno Retailleau: le Brexit sur toutes les lèvres

Le lundi 1er avril 2019, Bruno Retailleau et François-Xavier Bellamy étaient aux Sables d’Olonne pour une réunion avec les marins-pêcheurs professionnels dans le cadre de la campagne des Européennes.
Bruno Retailleau:
« (…) La France est une grande puissance maritime, parce qu’on aime nos pêcheurs qui forment une partie de notre culture mais surtout de l’avenir de notre économie. »

 

Le Brexit sur toutes les lèvres
José Jouneau, président du Comité local des Pêches, est présent. Et le Brexit est sur toutes les lèvres!
Si aucun accord n’est trouvé pour la sortie de l’Europe des Britanniques, cela risque d’être une catastrophe pour les marins-pêcheurs car tous les armements qui pêchaient dans les eaux britanniques vont se rabattre sur le Golfe de Gascogne où la concurrence va être rude…
« Le vote du Brexit, c’est fondamental, dit Bruno Retailleau, et l’accord – ou non – du Brexit aura une conséquence, elle aussi fondamentale, sur l’activité de nos marins-pêcheurs. »

« Nous devons garantir en échange les intérêts de nos pêcheurs »
François-Xavier Bellamy s’était lui aussi longuement exprimé sur la problématique du Brexit et de la pêche:
« La pêche est un enjeu majeur pour notre avenir, notre économie et nos emplois. Le soutien aux pêcheurs, a-t-il poursuivi, n’est pas une conviction du premier matin. Ce qui fait la qualité d’une action politique c’est d’abord le contact avec le terrain, avec le concret. Partager avec les pêcheurs, notamment à la veille de ce Brexit, est indispensable. »
Il poursuivit sur ces termes: « Nous, nous disons que tout vaut mieux qu’une sortie sans accord pour défendre nos propres intérêts et ceux de nos pêcheurs qui seraient menacés de rester à quai si cette sortie sans accord devait se réaliser. »

« La pêche ne doit pas être une variable d’ajustement dans le cadre d’un accord futur avec les Britanniques. Ils ont besoin d’accéder à notre marché commun et nous devons garantir en échange que les intérêts de nos pêcheurs seront préservés, notamment dans l’accès aux eaux territoriales britanniques » avait ajouté François-Xavier Bellamy.

Mise à Jour

Jeudi 12 septembre 2019
Les négociations en vue du Brexit arrivant bientôt à leur terme et la situation restant confuse quant aux modalités de sortie du Royaume-Uni, Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée et Conseiller Régional des Pays-de-la-Loire, a souhaité intervenir auprès de Michel Barnier sur la question de l’avenir de la filière pêche qui sera tout particulièrement impacté.

« (…) La filière de la pêche est très inquiète des conséquences d’un Brexit sans accord.
Si la Grande-Bretagne venait à fermer ses eaux territoriales, les problèmes ne se poseraient pas seulement pour les flottilles directement concernées par cette fermeture. leur inévitable redéploiement vers le littoral ligérien et le Golfe de Gascogne placerait ces zones de pêches sous tension.
Ce secteur déjà fragilisé pourrait se retrouver dans une situation toujours plus difficile.
(…) Comment la Commission a-t-elle anticipée la question de l’éventuelle fermeture des eaux britanniques et la possible disparition de la réglementation européenne pour la pêche britannique ? »

Ci-dessous copie du courrier adressé à Michel Barnier.

 

 

Brexit – Pêche: courrier de Bruno Retailleau à Michel Barnier

 

Michel Barnier, négociateur en Chef pour les négociations avec le Royaume-Uni à propos du Brexit, vient de répondre à Bruno Retailleau.

Le sujet est, rappelons-le, le problème d’un Brexit sans accord pour l’avenir de la pêche ligérienne dont vendéenne et la manière dont la Commission va anticiper la fermeture des eaux britanniques.
Michel Barnier indique que, si la Commission reste fermement résolue à éviter un Brexit désordonné celui-ci reste encore une possibilité.
« Des préparatifs intenses pour atténuer l’impact d’un tel retrait désordonné, y compris dans le domaine de la pêche » ont été mené depuis de nombreux mois, précise Michel Barnier.

L’une des solutions envisagées a été la modification du règlement des flottes de pêches externes à l’Union afin de pouvoir octroyer des licences de pêche aux navires britanniques.
Cela permettrait une réciprocité afin que les navires qui pêchaient dans les eaux britanniques puissent continuer à le faire, et éviter une concentration des flottilles dans le Golfe de Gascogne.
Mais cette possibilité reste dépendante de l’acceptation de ces termes par le Royaume-Uni.

Dans le cas contraire, la fermeture soudaine des eaux britanniques feraient l’objet d’une prise en compte avec une modification du Fonds européen pour les Affaires maritimes et la pêche (FEAMP).
Et la Commission envisagerait « une approche commune pour la gestion coordonnée des conséquences de cette fermeture (… »).

Enfin, concernant la Politique Commune de la Pêche (PCP), Michel Barnier indique que « les lignes directrices du Conseil européen indiquent clairement que toute relation future avec le Royaume-Uni doit se fonder sur des conditions de concurrence équitables et sur les garanties nécessaires. »

Ci-dessous copie de la lettre de Michel Barnier

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

 

Pêche Brexit – Réponse de Michel Barnier à Bruno Retailleau

 

Pêche Brexit – Réponse de Michel Barnier à Bruno Retailleau

 


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