*NEWS

Parution Régionalisme Vendée. Rencontres vendéennes par Jean-Marie Poirier (Réd. les Sables-d’Olonne)

.

Parution Régionalisme Vendée. Rencontres vendéennes par Jean-Marie Poirier

C’est en 2015 que Jean-Marie Poirier a découvert le projet du suisse Stefan Meyer : réaliser le portrait d’un inconnu dans sa ville de Bienne (« A portrait A day »).
Il va s’en inspirer en diffusant à partir de 2020 des portraits de vendéens – article et photo – sur un site internet qui s’intitule « Pose vagabonde ».
365 portraits seront ainsi réalisés. Des rencontres enrichissantes sur le plan humain.
Une tranche de vie, une rencontre, un portrait…
…Un portrait retraçant une tranche de vie, réalisé lors d’une recontre.

Un projet qui comportait des risques : tomber dans les travers du micro-trottoir audio ou télévisuel durant lequel s’expriment des gens qui n’ont rien à dire ou dont le talent oratoire se limite à transmettre des banalités.
Jean-Marie Poirier a contourné l’écueil en acceptant d’être parfois aiguillé, par des recommandations d’amis, vers des personnes dont le vécu comporte un intérêt certain.
Toutefois pour près de la moitié des textes, il ira aussi, au hasard ou au feeling, à la rencontre d’individus inconnus dans un village, à une terrasse d’un bar baignée par le soleil, dans une ferme, au sein d’une entreprise, durant un marché…etc.
Avec le risque d’une entrevue dont l’intérêt humain pourrait être relatif, bien que dans toute rencontre vient s’inviter le plaisir d’une belle découverte humaine.
« Il y a beaucoup d’humanité dans les relations ».
Jean-Marie Poirier insistera sur la nécessité, dans ce genre de réalisation, d’avoir une écoute particulièrement active, un exercice difficile surtout si le vis-à-vis exprime des idées dont on peut être très éloigné ; par exemple lorsqu’il s’agit de chefs d’entreprise ou de syndicalistes.
Il indiquera aussi combien le moment de la photo, à l’issue du moment d’échange, portait une densité incomparable.
Parmi les portraits de vendéens qu’il a réalisés, Jean-Marie Poirier note qu’un tiers n’est pas né dans le département de la Vendée.

Rencontres vendéennes par Jean-Marie Poirier

 

 

Réalisation du livre « Rencontres vendéennes »
De ces 365 rencontres, il ne reste plus que 144 portraits – 12 x 12 -, contrainte éditoriale oblige, qui sont les seuls à avoir droit de cité au sein d’un livre qui vise à raconter des parcours de vie les plus divers.
Pour ce livre, Jean-Marie Poirier a laissé la tâche de la sélection à l’éditeur mais il lui a fallu cependant synthétiser le texte sans en perdre la saveur…
Chacun des portraits a une forme de spécificité révélant au gré des lignes un esprit aventurier, des épreuves difficiles, des reconversions. On y découvre aussi des réussites, des espoirs, des ambitions, des regrets.
Et aussi, peut-être un peu trop, des malheurs ou des destins brisés ; en filigrane, on découvre dans l’ouvrage, fort réussi, passionnant, bien écrit, un accent solidaire qui se veut une composante de l’état d’esprit vendéen.
De ces rencontres souvent exceptionnelles le livre se devait, au travers des 144 portraits choisis, de raconter la vie telle qu’on la connaît – parfois merveilleuse – mais aussi telle qu’on ne la connaît pas, souvent abrupte.
Selon Alain Gérard,membre-fondateur du Conseil du CVRH), le contenu du livre est exceptionnel avec les portraits de vendéens les plus divers, et il ajoute à propos de l’esprit vendéen que la plupart de ceux qui ont eu un parcours les menant à la réussite, notamment parmi les chefs d’entreprises vendéens, avaient auparavant subi une épreuve qu’ils avaient réussi à surmonter.
Il ajouta que Jean-Marie Poirier s’était présenté avec sa voie basse et les gens rencontrés lui ont tout dit, se sont confiés, et se sont certainement aussi découverts !
(Note : on lira avec intérêt la longue préface rédigée par Alain Gérard, traitant de manière très large de la solidarité, de la communion, du partage en Vendée, ce que l’on peut appeler l’esprit vendéen).

Le livre a pris le parti de présenter les portraits selon l’âge, en partant de la plus jeune, Naéva, 16 ans, à la vendéenne doyenne des Français, Marie-Rose Tessier, 112 ans au moment de l’article.
Comme dans la vraie vie, on progresse de l’insouciance de la jeunesse vers la sagesse qui est l’apanage des gens d’un âge mûr.

RENCONTRES VENDÉENNES
Présentation : En 50 ans à peine, tout en Vendée paraît avoir changé. Tout, sauf l’essentiel.
C’est ce que montre la suite des 144 portraits présentés ici.
Un peu au hasard, pendant une année, Jean-Marie Poirier est allé à la rencontre des Vendéennes et des Vendéens d’aujourd’hui. Qui lui ont ouvert leur coeur.
Ici, les plus belles histoires de vie se fondent sur une épreuve, celle qui vous fait réaliser votre fragilité et vous débarrasse de l’inessentiel.
« J’ai décidé d’être heureuse » confie Audrey qui vient de se découvrir un cancer agressif. Cette résilience vous retrempe en humanité et vous fait découvrir la force intérieure qui vous offre aux autres.
Certes, en Vendée la vie n’est pas plus facile qu’ailleurs, mais le don de soi change tout.
L’esprit vendéen, c’est un horizon. Le goût de l’autre et les solidarités sans phrases qui commencent à votre porte. La vie simple, ici et maintenant. Le courage d’être soi, qui fait quitter les conforts toxiques. La confiance, qui est le regard aimant et exigeant posé sur l’autre.
Ainsi s’expliquent le goût du travail bien fait, l’autonomie et la fidélité, l’audace et l’agilité entrepreneuriales.
Est-ce bien depuis 1793 ? Osons l’avouer : ces modestes sont doués pour le bonheur.
144 portraits à découvrir.

 


L’AUTEUR

Jean-Marie Poirier
Retraité, ancien directeur d’agence bancaire.
Parallèlement, il a été élu municipal à St-Malô-du-Bois.
Vice-président du Festival de Poupet.
Des activités diverses qui lui apportent une satisfaction personnelle au sein d’aventures collectives.

Avec une présentation d’Alain Gérard.
CVRH
Ingénieur de recherches à l’Université Paris IV, Alain Gérard a fondé en 1994 le Centre vendéen de recherches historiques (CVRH). Il en a fait un pôle scientifique majeur du département de la Vendée.
Ici, dans sa présentation, il a donné « sens » à toutes les rencontres de Jean-Marie Poirier pour démontrer « l’esprit vendéen ». « Un don de soi hérité de l’histoire et qui s’offre et se partage, à l’image des 144 portraits réunis dans ce livre.

368 pages
octobre 2023 – 28 €
En vente en librairie et sur www.histoire-vendee.com

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page