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Transat Jacques Vabre Le Havre. 29 oct. 2023: Les IMOCA restent à quai… (Réd. Les Sables-d’Olonne)

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Transat Jacques Vabre Le Havre. 29 oct. 2023: Les IMOCA restent à quai…

Alors qu’ils devaient prendre le départ de la Transat Jacques Vabre – Normandie Le Havre ce dimanche à 13h29, les skippers des IMOCA ont appris ce matin au réveil par la Direction de course qu’ils resteraient finalement à quai.

La faute à une dépression de grande ampleur qui va sévir ces prochains jours au large du Cap Finisterre.
En effet, si hier encore, les fichiers étaient favorables à un départ, les conditions se sont nettement dégradées cette nuit et ne permettent plus aux IMOCA de rallier la Martinique en toute sécurité.

La Direction de course n’ayant pas trouvé de port pour accueillir la flotte des monocoques 60’ – contrairement aux Ocean Fifty et aux Class40 qui vont s’arrêter à Lorient -, il a été décidé que les 38 IMOCA engagés ne prendraient pas le départ ce dimanche.

Une décision que saluent les deux skippers de Groupe APICIL, Damien Seguin et Laurent Bourguès.

© Photo : Groupe Apicil

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Damien Seguin :
« C’est une sage décision. Depuis 24 heures, on voit qu’il y a une occurrence probable avec la troisième dépression que nous devions passer au moment du Cap Finisterre. Même en étant très rapide, c’était très compliqué de passer devant car c’est une dépression très explosive, avec des vents très forts et surtout une mer démontée. On parle de vagues de quasiment 10 – 11 mètres. Et dans ce cas-là, il ne faut pas penser aux bateaux les plus rapides. On reste au Havre car il n’y a pas de place pour nous à Lorient comme c’est le cas pour les Ocean Fifty et les Class40. A mon avis, nous sommes là pour quelques jours.
On verra bien quand on pourra repartir.
C’est très courageux de la part de l’organisation et de la Direction de course d’avoir pris cette décision car ce n’est pas simple d’annoncer cela aux skippers le matin au réveil. Personnellement, j’étais en train d’enfiler mes bottes quand je l’ai su.
Ce qui peut surprendre les gens, c’est que les conditions pour le départ ne sont pas mauvaises.
La problématique, elle est vraiment dans 48 – 72 heures. Psychologiquement, c’est un peu l’ascenseur émotionnel. Il faut remettre le bateau en configuration d’attente, reposer les équipes qui ont beaucoup donné, que nous, skippers, on se mette dans un état d’esprit différent, poursuivre le travail météo et être à l’affût. Pour le moment, nous n’avons pas de date de départ. C’est ça le plus compliqué.« 

© Groupe Apicil / Effets Mer

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

 

 

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