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Les Sables-d’Olonne Vendée. PROGRAMME POUR LES 100 ans de la Société historique « Olona »

Les Sables-d’Olonne Vendée. PROGRAMME POUR LES 100 ans de la Société historique « Olona »

La célébration aura lieu le samedi 30 mars 2024, jour pour jour, à partir de 18h00 à l’Auditorium Saint-Michel.

Pour ce centenaire, la société OLONA organise eune soirée de conférences, en présentation, d’environ 20mn pour chaque intervenant:
– L’année 1924 à travers la Presse par Hervé Retureau, président honoraire d’Olona ;
– L’architecture sablaise dans les années 1920 par Louise Robin, historienne de l’art, spécialiste de l’architecture balnéaire, président d’Apropo (Ass. pour la défense du Patrimoine) ;
– Le développement de la ville vers l’Est : le quartier de La Rudelière par Priscilla Giboteau, présidente d’Olona;
– La danse dans les casinos sablais à la Belle Epoque : ballets, bals et bals de sablaises par Hélène Marquié, professeure à l’Université de Paris 8.

A la suite des présentations – ou en intermède – des interventions sont prévues sous forme de table ronde.

La soirée sera clôturée par la présentation de la pièce « REYNES » par la compagnie ART.Y.
« Il s’agit d’une pièce chorégraphique qui s’inspire des coiffes et de ce qui peut être réinventé, modernisé dans l’usage de la tradition, » indique Julie Fontès-Trameçon.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

(avec communication)

 



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Les Sables-d’Olonne Vendée. Histoire : Le 1er Bulletin Trimestriel de la Société « Olona » est paru en Janvier 1929

Il s’agissait d’un numéro Trimestriel, Janvier – Février – Mars 1929.

Le sous-titre était le suivant :
« Groupe d’Etudes archéologiques, historiques, géographiques, maritimes et littéraires. »

Le Sommaire comportait :
– une présentation par le Président, Henri Colins.
– un texte d’explication du dessin de couverture par Ferdinand Ydier.
– un article d’Henri Colins sur Saint-Jean d’Orbestier.
– le même Henri Colins commit un article sur La Vie aux Sables-d’Olonne en 1700.
– et enfin, des Echos par Ferdinand Ydier.

La page mentionnait également la liste des articles du numéro suivant ; une manière d’allécher le lecteur avec des sujets semble-t-il intéressants : Les Tours d’Arundel, Un Musée aux Sables-d’Olonne, Les Travaux et les délibérations de la Société « Olona », Le Pays des Olonnes à travers l’Histoire, etc…

Prix
Le prix du numéro était de 5 fr. et les 4 numéros à l’année de 15 fr.
Selon le convertisseur d’inflation, les 5 fr. correspondrait aujourd’hui à 3,28 €.

Présentation 
Dans sa présentation, le président G.-Henri Colins indique la raison d’être de cette nouvelle publication, ainsi que l’objectif et le programme de la jeune Société Olona dont la naissance remonte à l’année 1924.
Rappelant que l’Olona a été constituée « en dehors des troubles contingences contemporaines, luttes de partis ou de coterie, discussions philosophiques ou sociales, proscrivant de ses réunions toute question d’actualité irritante », Henri Colins précise qu’elle représente le seul groupement existant aujourd’hui d’études et de recherches raisonnées sur le passé du Pays des Olonnes.

Si les thèmes irritants sont proscrits, dans sa grande bonté Henri Colins permet toutefois les « opinions divergentes, par exemple à propos de l’origine nébuleuse si discutée des Sables, (…) ou sur tel problème préhistorique ».
Toutefois si des opinions divergentes peuvent naître et s’affronter en conscience, ajoute Henri Colins, ces controverses fécondes parfois en résultats heureux, ne sauraient sortir de leur caractère professionnel, ni troubler la sereine harmonie règnant au sein de la Société…
C’est dans ces (seules) conditions que l’Olona est ouverte à toutes les bonnes volontés, notamment à ceux qui, dans la région, « comprennent que si le Présent prépare l’Avenir, c’est le Passé qui, avec son immense faix* de joies et de douleurs, de travail et de progrès, se continue et pèse invisiblement en bien ou en mal, sur la marche de l’humanité. »
(*faix : fardeau).

Premiers efforts
Les premiers efforts de l’Olona n’ont pas été vains (…) ; ils se sont traduits par des conférences appréciées, par des publications intéressantes, par de curieuses découvertes, qui témoignent éloquemment de son activité, de son utilité.
« (…) Notre association formée en un faisceau de personnalités (…) profondément unies dans un commun amour pour la petite Patrie Vendéenne, a ouvert dans le champ sans limites de la Science un méritoire et léger sillon qu’il convient désormais d’approfondir (…) » précise Henri Colins, qui souhaite élargir le cercle un peu restreint de l’Olona en publiant un bulletin périodique relatant travaux réalisés et événements régionaux.

Dans sa présentation, Henri Colins indique que le premier numéro du Bulletin trimestriel de l’Olona est un bulletin servi gratuitement aux membres de la Société, et, pour le modique prix de 15 fr par an aux non-adhérents, simples abonnés.
« L’intérieur de la brochure est garni d’articles qui donneront une idée des numéros futurs : comptes rendus des travaux, des conférences, des réunions, analyse des ouvrages spéciaux, échos du mouvement scientifique vendéen, études historiques, archéologiques ou maritimes… »

Etait également prévu pour les lecteurs, un « encart spécial en couleurs », illustré par Emile Roy, afin de classer, par année, le bulletin « et de le conserver en cet élégant cartonnage ».

Ce même Emile Roy, sablais, qui réalisa la présente couverture de ce premier bulletin Olona, « couverture qui se rapporte artistiquement aux temps disparus. »

 

Olona n°1 Janvier 1929 – Couverture par Emile Roy

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La Couverture

Le Secrétaire de l’Olona, Ferdinand Ydier explique qu’il a fait appel à un de ses amis fidèles, Emile Roy, peintre, et connu aussi comme décorateur intérieur de monuments religieux, de bâtiments ou de belles salles intérieures y compris dans quelques domiciles.
 » Notre Bulletin ne peu exister que si vous lui consacrez une partie de vos loisirs…. » dira-t-il à Emile Roy, et c’est ainsi que le dessinateur à « la finesse du crayon, à la grâce du trait sobre, net, évocateur » selon Ferdinand Ydier, se mettra à la tâche pour créer la premier couverture du Bulletin d’Olona.

Dans un décor maritime, il intégrera quelques documents d’histoire locale peu connus :
– une fière nef, aux voiles gonflées, coupe la Mer Océane, source de la prospérité de la cité Olonnaise… N’a-t-elle pas porté, cette nef, les fougueux Frères de la Côte, les corsaires intrépides ou les hardis morutiers ?…
– puis les blasons, rattachés par des cordages – souvenirs de l’industrie si propère des « Corderies » -, de quelques unes de nos anciennes Corporations su florissantes sous la monarchie absolue ;
– à gauche, au-dessus du blason des « Massons et Charpentiers », est celui de la communauté des « Chirurgiens et Apoticaires » de la Ville des Sables. : avec « Saint Come, tenant en sa main senestre levée une boîte, et Saint-Damien, une fiole…, tous deux vêtus d’hermine et du bonnet carré, marchant sur une terrasse… d’où naissent des simples..« .
– à droite, le blason de la communauté des « Maîtres Orfèvres et Orlogeurs » porte « une croix cantonnée au premier et au quatrième d’un ciboire, au deuxième et troisi!me d’une bague d’or..« .
– au-dessous, voilà le blason des maréchaux ferrants portant une « butte posée en pal accostée de deux fers de cheval de meunier. »
– enfin, dans un cartouche, l’artiste a rappelé les armoiries de la « Communauté des Marchands d’étoffes, Merciers et Epiciers » de la ville, dont s’est inspiré un demi-siècle après, l’historiographe Collinet pour composer les armes de la cité municipale sablaise ; « sur une mer vogue un vaisseau, équipé, protégé par une Vierge couronnée paraissant dans un nuage… ».
– Tour dite d’Arundel – Emile Roy rappelle aussi, avec juste raison, précise Ferdinand Ydier, la silhouette de la forteresse chaumoise dont le rôle millénaire est encore légendaire. Séparer l’histoire de notre ville de celle de la Tour d’Arundel qui vit si fréquemment l’échec de nos ennemis est chose impossible, ajoute Ferdinand Ydier. Il lui a donné la physionomie qu’a consacrée au siècle précédent un croquis de cet autre artiste sablais que fut d’Hastrel. Démantelées, pacifique, « faraillon de la Chaume », elle portait alors à son sommet, quatre chandelles… quand on n’oubliait pas de les y placer… par économie !…
– Et M. Roy n’a point oublié Celle qui fit le charme de la Cité : la Sablaise !   (…) L’artiste se devait de rappeler nos grand’mères d’il y a un siècle, sobres, laborieuses, pauvres parfois mais toujours énergiques alors que la ville se relevait avec peine de tant de guerres et d’épreuves.

1600 ! 1700 ! 1830 ! Trois siècles de gloires, d emalheurs, de travail opiniâtre… Voilà ce qu’évoquent ces lignes!

(Sources : n°1 Bulletin de la Société Olona).

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

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Philippe Brossard-Lotz

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