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Les Sables-d’Olonne Vendée. POLICE: Démantèlement d’un réseau de proxénétisme




 

Les Sables-d’Olonne Vendée. POLICE: Démantèlement d’un réseau supposé de proxénétisme

 

Proxénétisme aggravé supposé: Démantèlement d’un salon de massage servant de couverture pour la prostitution de femmes d’origine chinoise et travail dissimulé.

Le 27 octobre 2020 vers 18 heures, les policiers de la Brigade Mobile de Recherches de la Direction Départementale de la Police aux Frontières de NANTES, assistés de policiers du commissariat de police des SABLES D’OLONNE, procédaient au contrôle d’un salon de massage asiatique implanté sur la ville.
Au cours de ce contrôle, un client indiquait qu’il venait d’acheter une prestation sexuelle en lieu et place d’un massage.

« Dès lors, les enquêteurs ouvrirent une procédure flagrante de proxénétisme aggravé » indiquent les services de Police.
Les deux employées chinoise présentes sur place furent entendues. Elles expliquèrent travailler pour une gérante absente au moment du contrôle et pour une société immatriculée au RCS de LA ROCHE-SUR-YON par un homme (sexagénaire) demeurant à NANTES.
Elles nièrent toute prestation sexuelle malgré les constatations flagrantes.

 

Au cours de la perquisition du salon, une somme en liquide de 5300 euros, cachée dans un congélateur, fut saisie au titre des avoirs criminels.
Aucune table de massage n’était présente mais deux lits étaient installés et les fenêtres de l’établissement étaient occultées.

L’autorité judiciaire des SABLES D’OLONNE chargeait les deux unités de la suite des investigations.
Le 28 octobre, 2020 le responsable de la société concernée fut interpellé et placé en garde à vue à NANTES. La perquisition de son pavillon des bords de l’Erdre permis de saisir la comptabilité de sa société.
Au cours de ses auditions, il déclara ne pas être informé de l’activité réelle de son salon de massage et en avoir confié la gestion à une femme chinoise rencontrée à PARIS.
À l’issue de sa mesure de garde à vue, il fut remis en liberté, à charge pour les enquêteurs de poursuivre leurs investigations, notamment en procédant aux auditions des clients réguliers de ce salon identifiés via la comptabilité et d’exploiter la téléphonie afin d’établir une évaluation exhaustive des infractions encourues. Le 24 novembre 2020, en tout début d’après-midi, les enquêteurs plaçaient en garde à vue au commissariat des Sables d’Olonne deux femmes d’une quarantaine d’années, une en qualité de gérante de droit, l’autre comme gérante de fait.

 

« Peu loquaces sur leur degré de responsabilité, elles étaient toutefois confondues par l’emploi de filles exploitées qui proposaient des prestations tarifées sur un large créneau horaire. Les gains dissimulés étaient établis à près de 8000 euros par mois pour un salon ouvert depuis avril 2019.
À l’issue des investigations placées sous l’autorité et le contrôle du magistrat en charge du dossier au Tribunal Judiciaire des Sables d’Olonne, les deux quadragénaires furent remises en liberté ce jour et seront convoquées prochainement devant ce même tribunal.

Incontestablement, la résolution de cette affaire est à mettre au crédit des enquêteurs spécialisés de la Police aux Frontières de NANTES, spécialisés dans le démantèlement des filières organisées et la traite des êtres humains, qui ont pu s’appuyer sur le concours ponctuel des policiers des Sables d’Olonne.
Côté commissariat, on se réjouit de l’élucidation de cette affaire qui témoigne sans conteste « d’une collaboration fructueuse entre deux directions de Police différentes mais avec un objectif commun : poursuivre la lutte anti-délinquante, sous toutes ses formes, y compris les plus sordides et ce notamment à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes » précisent les Services de Police.

 

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Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

(avec Police)

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