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Les Sables d’Olonne Vendée. PÊCHE ATLANTIQUE: un plan sur les interactions Pêche et Dauphins

 




 

 

Il y a un an, nous avions effectué un reportage sur les démonstrations de Sea Shepherd aux Sables d’Olonne, parce que c’est notre rôle d’informer.
Et nous avions interrogé Natacha qui, après une garde à vue, dénonçait « le fait que nos militants ont été mis en garde à vue. Le Parquet des Sables d’Olonne ne respecte pas l’esprit de la loi qui protège les dauphins: au lieu de poursuivre les centaines de pêcheurs qui tuent des milliers de dauphins chaque année, sans faire la déclaration légale obligatoire, il préfère s’attaquer à nos militants. »

Elle estimait alors que le nombre de dauphins tués était « d’environ 11.300 alors que seulement quelques dizaines de déclarations ont été faites en 2019 ».

 

 

Depuis, de nombreuses démonstrations ont été effectuées et l’Etat semble vouloir endiguer le phénomène.

Mise en place de mesures depuis 2017
Depuis 2017, un groupe de travail national, piloté par le ministère de la Mer (DPMA) et le ministère de la Transition écologique (DEB), et composé de toutes les parties prenantes de la façade Atlantique (administrations, scientifiques, ONG, professionnels de la pêche), a été mis en place.

Il a pour objectif de mieux comprendre:
– les interactions entre les activités de pêche et ces espèces protégées;
– de mettre en place des mesures pour limiter ces phénomènes de manière pérenne en lien avec les professionnels de la pêche.


2020-21: Plan d’action

La France a décidé de mettre en place, du 30 décembre 2020  au 30 avril 2021, un plan d’action ambitieux fondé sur l’amélioration des connaissances sur ces interactions entre les activités de pêche identifiées à risque et sur l’état de la population de dauphins communs en Atlantique nord-est. Des mesures réglementaires composent également ce plan d’action.
Il s’agit de 6 nouveaux engagements qui viennent compléter le premier qui avait été mis en place au 1er janvier 2019.

Les engagements 2 et 3 concernent un relevé des échouages des cétachées, par exemple sur les plages, et l’installation d’équipements répulsifs sur tous les chalutiers.
87 bateaux sont déjà équipés. Et des services de recherche travaillent sur la mise en place d’autres technologies.

 

 

Les engagements 4 et 5 concernent des programmes d’observation aérienne durant trois mois afin d’étudier et estimer l’abondance de la population de dauphins.
Coût: 500.000 €. Et l’installation de caméras à bord de fileyeurs du golfe de Gascogne à fins scientifiques.
Vingt navires seront équipés pour « mieux comprendre les raisons des captures accidentelles ». Coût: 1,5 million d’€.

 

 

Les engagements 6 et 7 concernent un partage d’informations avec d’autres pays sur l’Atlantique (Espagne, Portugal).
Ainsi qu’une campagne d’observation qui démarrera par une première tranche du 30 décembre 2020 au 30 avril 2021 avec 40 observateurs embarqués, et qui prévoiera des observations durant:
– 1000 marées;
– 1375 jours de mer.
Pour un coût de 1,1 million d’€.

 

 

 

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais




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