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Les Sables-d’Olonne Vendée – Le député Stéphane Buchou à la rencontre de la CPME Vendée

 




 

Les Sables-d’Olonne Vendée – Le député Stéphane Buchou à la rencontre de la CPME Vendée

Lundi 12 octobre 2020, le député de Vendée Stéphane Buchou était présent aux Sables d’Olonne afin de rencontrer Marie-Agnès Mandin*, présidente de la CPME Vendée, des administrateurs de la CPME Vendée, ainsi que des chefs d’entreprises locaux.
Les échanges portèrent sur l’actualité et les perspectives économiques, et notamment sur le Plan de relance gouvernemental.
*co-directrice d’une entreprise de rénovation de bateaux à l’Aiguillon-sur-Mer.

La CPME Vendée poursuit les échanges avec les Parlementaires de Vendée lors des rencontres ayant pour objectif de faire le point sur les difficultés que peuvent rencontrer les PME.
Au menu la conjoncture vendéenne.

Stéphane Buchou rappelle qu’il fait partie d’une des huit commissions permanentes de l’Assemblée nationale, celle sur l’environnement durable, mais que ses préoccupations portent sur bien d’autres sujets dont l’économie et l’emploi. Il rappelle également qu’il a effectué toute sa carrière dans une entreprise vendéenne. Cette Vendée qui, dit-il, est souvent montrée en exemple, ce qui fait que l’on est souvent sollicité à ce sujet pour expliciter le fonctionnement entrepreneurial de ce département.
Il se satisfait de ces échanges avec des chefs d’entreprise afin de mieux appréhender tous les sujets qui les concernent.
Parallèlement, il est souhaitable que les chefs d’entreprise sachent ce que fait un député, quel est son rôle et ce qu’il peut apporter; ces échanges permettent d’apporter un éclairage à ce sujet, tout en permettant de découvrir la personnalité de ce parlementaire, au-delà des idées politiques.
Stéphane Buchou met en avant le rôle d’un député en matière d’interactions sur le territoire, et son ambition d’être un facilitateur en faisant avancer les dossiers et en essayant de lever d’éventuels blocages.

Marie-Agnès Mandin effectue un bref bilan de la situation en Vendée: l’emploi salarié a connu une légère hausse après la forte chute du mois de mars due à la pandémie du Covid.
Cependant, l’économie touristique a permis de maintenir une bonne situation dans ce secteur; reste que pour les mois à venir la situation reste encore très floue.
Il est à noter que l’intérim a rebondi au 2ème trimestre 2020, mais cela a une explication: les entreprises touristiques sont restées très prudentes en raison de la situation sanitaire et ont ensuite fait appel à l’intérim pour coller à une demande qui s’est bien reprise.
Reste que, toujours pour ce 2ème Trimestre 2020, la création d’entreprises a connu un fort repli.

Plan de relance gouvernemental
Concernant ce Plan de relance, Marie-Agnès Mandin regrette sa densité – 250 pages – et son concept très généraliste. Il est donc difficile pour un dirigeant de TPE, fortement occupé, de trouver dans cette masse d’informations ce qui peut le concerner directement. Il serait bon de pouvoir bénéficier de simplifications, notamment pour les TPE, afin de ne pas passer à côté d’une aide possible qui n’aurait pas été décelée à la lecture.

L’un des administrateurs de la CPME Vendée souligne la réactivité qui a permis de mener à la création de ce Plan de relance, mais il regrette toutefois que souvent les mesures soient à destination des grandes entreprises alors que 94% des entreprises sont des TPE, qui devraient donc être au coeur du débat.

Parmi les autres sujets qui furent abordés, on peut citer le télétravail, le confinement, le coworking – pour pallier aux besoins et pouvant être plus adapté que le télétravail -.
En effet, le télétravail malgré son intérêt notamment pour éviter de longs transports, peut poser des problèmes en cas de présence des enfants ou à cause du sentiment d’isolement qu’il entraîne chez certains.
L’employeur, est-il indiqué, doit s’assurer que les conditions sont réunies pour son salarié, notamment pour éviter tout risque prudhommal. Stéphane Buchou souligne l’importance de mettre en place un cadre bien défini: que peut organiser l’employeur, le collaborateur est-il dans de bonnes conditions pour travailler, le matériel dont l’informatique nécessaire, les frais d’électricité et de fournitures, le droit à la déconnexion etc… outes ces questions doivent être résolues par un cadre établi, notamment car les personnes concernées sont devenues au fil du temps plus nuancées sur le télétravail qu’elles ne l’étaient au départ.
Quant à la sécurisation de l’employeur avancée par un des participants, le député estime que la sécurisation totale de l’employeur n’existe pas, même en dehors du télétravail.

Stéphane Buchou indique que les parlementaires sont vigilants sur la concrétisation de ce Plan de relance – 100 milliards -, sur la manière dont il va pouvoir être mis en oeuvre, sur la façon dont les entreprises vont pouvoir en bénéficier. Il est fortement souligné que certaines entreprises ont l’ingénierie pour mettre en place les moyens de bénéficier de ces aides, mais que cela est beaucoup plus délicat pour l’entrepreneur isolé ou pris par le temps.
Se pose la question d’un guichet unique pour faciliter les choses pour les TPE. Le rôle des CCI et des Chambres des métiers à ce sujet doit être précisé.
« On ne doit pas rajouter une couche de difficultés à la difficulté »
déclare Stéphane Buchou, bien conscient du problème qui peut se poser. Tout doit être fait pour être concret, c’est une vraie préoccupation, et si cela peut permettre un peu de réconciliation avec les politiques… Certains pensent que toutes les entreprises ne pourront malheureusement être sauvées, mais tout doit être fait pour les soutenir, tous les dossiers doivent être traités au mieux.

Des sous-Préfets chargés de la relance sont désormais désignés.


En conclusion, nous dirons, en tant qu’observateur, que ce moment d’échanges fut intéressant à plus d’un titre. Face à des entrepreneurs parfois surpris par certaines décisions, ou trop accaparés par leurs tâches, il est apparu que les Parlementaires pouvaient au moins transmettre des desiderata, et au mieux parvenir à débloquer des situations créées souvent, soit par de simples insuffisances rédactionnelles, soit car certains décideurs n’ont qu’une vision parcellaire des situations.

 


Philippe Brossard- Lotz

Le Reporter sablais

 

 




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