*Les Sables-d'Olonne*NEWS*NEWS Littoral*NEWS VendéePays-de-la-LoireVendée

Les Sables-d’Olonne Vendée. Le décret sur les THRS Taxe Résidences secondaires vient de paraître

 

FLASH – LE DÉCRET VIENT DE PARAÎTRE AU JOURNAL OFFICIEL

 

Le décret tant attendu par les Villes inscrites sur la nouvelle liste – des zones tendues – vient de paraître.

Les taxations des résidences secondaires vont donc pouvoir évoluer.

Yannick Moreau, maire des Sables-d’Olonne (26 août 2023):
« Aux Sables d’Olonne par exemple, la recette nouvelle issue de cette majoration permettra d’aider la Ville à financer la réalisation de 500 nouveaux logements abordables en location ou accession à la propriété. Ainsi les résidents secondaires vont-ils favoriser le logement à l’année des populations locales. L’objectif, dans une station touristique comme la nôtre, est de rechercher et retrouver un équilibre entre l’habitat secondaire et touristique qui est dans l’ADN d’une station balnéaire, et l’habitat à l’année tout aussi nécessaire pour faire battre le coeur de nos quartiers, de nos écoles et de nos commerces et entrprises locaux. »

 



ARTICLE PRÉCÉDENT

Pas de publication du décret qui aurait permis de mettre en oeuvre une taxe augmentée sur les résidences secondaires pour l’année 2023.

Le Gouvernement ne fera pas paraître avant le délai nécessaire le décret tant demandé par les Maires des communes souhaitant profiter du processus des zones tendues.

Ci-dessous Communiqué du Maire des Sables-d’Olonne et président de l’ANEL.

« RÉTRO-PÉDALAGE : LE GOUVERNEMENT REPORTE SINE DIE LA TAXE PERMETTANT AUX MAIRES DE CRÉER DAVANTAGE DE LOGEMENTS PERMANENTS
 
 
« Zones tendues » : le gouvernement renonce à appliquer en 2023 la loi donnant la liberté à de nombreuses communes de voter une majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires.
Les élus de l’ANEL n’ont de cesse d’alerter le gouvernement quant aux difficultés que rencontrent leurs habitants pour se loger dans des villes où la pression touristique bouleverse les équilibres et rend inabordable l’accès à un logement pour les résidents permanents. Il ne s’agit pas seulement d’une impossibilité à acheter mais désormais d’une impossibilité à louer et donc à vivre dans les villes qui les ont vu grandir et où ils travaillent.
Face à cette situation de crise du logement pour les résidents permanents, les élus ne baissent pas les bras : ils redoublent d’initiatives et ont mis en œuvre tous les leviers à leur disposition, par exemple pour réguler le nombre de locations de courte durée qui se multiplient avec les plateformes de location ou encore pour mobiliser du foncier afin d’y construire des logements à prix abordable.
Mais cela ne suffit pas à inverser la tendance !
Les avantages à la location de courte durée – dont la fiscalité – sont trop forts et la qualité de la vie sur nos littoraux attire toujours plus d’habitants, qui font grimper les prix des rares biens disponibles.
De nouvelles mesures législatives et de nouveaux financements sont indispensables pour soutenir les politiques volontaristes des communes littorales en tension.
Le gouvernement et le parlement s’étaient accordés à prévoir dans la loi de Finances 2023 un article permettant aux communes « en zones tendues » de majorer la Taxe d’Habitation sur les Résidences Secondaires, pour leur donner de nouvelles ressources permettant le financement d’une politique du logement en faveur des résidents permanents.
Las… Nous venons d’apprendre que le gouvernement renonce à appliquer la loi et à publier ce décret, refusant d’entendre les alertes des maires en première ligne…
On nous explique que ce même décret aurait pour effet pervers de priver certaines communes de la taxe d’habitation sur les logements vacants, qui retomberait dans l’escarcelle de Bercy. Mais qui a prévu cette disposition de non-cumul des taxes sinon le gouvernement lui-même ?
On nous oppose également que les indicateurs et seuils ne seraient pas consensuels, ce qui générerait des incertitudes quant aux communes réellement concernées. Mais nul ne dispose d’études ou d’évaluation sur les scenarii sinon les services de l’Etat eux-mêmes.
Majorer la taxe d’habitation sur les résidences secondaires est le seul levier de fiscalité locale qui reste aux communes pour financer une politique volontariste en faveur des résidents permanents.
Nous appelons donc le gouvernement à respecter et à appliquer la loi de finances 2023, à prendre le Décret nécessaire (a minima sur une liste consensuelle de communes en attente de la liberté de voter une taxe d’habitation majorée), ainsi qu’à faire vivre une réelle concertation avec les communes directement concernées.« 
Yannick Moreau,
Président de l’Association Nationale des Élus du Littoral
Maire des Sables d’Olonne

 

 



Article précédent

THRS Taxe d’habitation sur les résidences secondaires
Majoration sur les Résidences secondaires: lettre du maire Yannick Moreau à la Première ministre Elisabeth Borne

La situation de déséquilibre marquée des Sables-d’Olonne entre l’offre et la demande de logements est déjà reconnue par l’État via le classement des Sables d’Olonne en zone B1 par l’arrêté du 4 juillet 2019 pris en application de l’article R.304-1 du Code de la Construction et de l’Habitation.

Définition élargie des zones tendues
Depuis, l’article 73 de la Loi de Finances 2023 a étendu aux communes de moins de 50 000 habitants le périmètre des «zones tendues», en appréciant la tension immobilière à partir :
– des prix élevés à l’achat et à la location,
– de la proportion élevée de résidences secondaires par rapport à l’ensemble du parc de logements.

Au regard de ces éléments, Les Sables d’Olonne respecte l’ensemble des conditions prévues au I de l’article 232 du Code général des impôts. C’est donc de manière
 fondée que la commune des Sables d’Olonne a sollicité son inscription sur le décret d’application de la majoration de THRS.

L’application aux Sables d’Olonne du décret des zones tendues, maintes fois sollicitée, longtemps attendue, pourrait être applicable en 2023 aux Sables d’Olonne. Il permettrait de donner aux mesures du plan sa pleine application et de mettre en oeuvre la majoration de la taxe sur les résidences secondaires.
Une taxe sur les résidences secondaires qui ne serait pas à 50%, mais dont la hausse serait de 50% par rapport au taux actuel qui est de 14,38%. Le taux pourrait donc passer à 21,57%.

Ainsi, et comme certaines autres villes balnéaires ont eu l’occasion de le faire il a été proposé au Conseil municipal de se servir de cet outil de majoration de THRS en portant le taux à 50 %, délibération qui a été votée (INSTAURER, à raison de figurer dans la liste énumérative des communes éligibles du décret visé à l’article 232 du CGI, et à compter de la sa publication, la majoration de 50 % de la part communale de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires (THRS), laquelle serait ainsi applicable dès 2023).

Exemple de hausses:
– Ajaccio, 40 % de majoration de THRS,
– Saint-Nazaire, 60 % de majoration de THRS,
– Nice, 60 % de majoration de THRS.

Ces recettes, estimées à 3 M€ par an, contribueront au financement du plan « Louez à l’année » et du plan d’action pour la production de logements abordables aux Sables d’Olonne.
Pour rappel, transformer une résidence secondaire en résidence principale aux Sables d’Olonne sera synonyme pour les propriétaires :
– de bénéficier d’une économie de THRS, dont la moyenne sera en 2023 autour de 1 180 € par an en 2023,
– de bénéficier d’une prime municipale pouvant atteindre jusqu’à 10 000 € sur 3 ans,
– de contribuer au retour à l’équilibre « vie touristique / vie à l’année » plébiscité par la population sablaise.


Un décret qui n’est pas encore publié !

Mais, pour que la hausse puisse être validée, elle doit faire l’objet d’une délibération des communes avant le 28 février 2023, délibération qui ne peut avoir lieu avant la parution du décret d’application de l’article 73 de la Loi de Finances 2023.
C’est pourquoi le 19 janvier 2023, le maire des Sables d’Olonne, en tant que président de l’ANEL (Elus du littoral – beaucoup de stations balnéaires et villes littorales étant concernées par cette problématique), a écrit à la Première ministre Elisabeth Bore (voir le courrier en bas de page).

LITTORAL: LE DÉSÉQUILIBRE ENTRE HABITAT À L’ANNÉE ET SECONDAIRE
La ville des Sables-d’Olonne connaît un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande de logements qui se traduit par peu de biens en location à l’année et des prix relativement élevés tant en location qu’à l’achat.

Lors d’une comparaison tarifaire menée juste avant le premier confinement de 2020, la situation des prix de l’immobilier de la ville des Sables d’Olonne apparaissait comparable à celles de certaines communes déjà classées en « zone tendue » comme Guérande, La Rochelle, Saint-Nazaire ou le Croisic.

De manière identique, en analysant les données de l’INSEE répertoriant par commune la destination des logements (source = « LOG T2 – Catégories et types de logements »), la disparité entre résidences secondaires et principales parait très significative aux Sables d’Olonne.

UN DÉPLOIEMENT PROGRESSIF DU PLAN « LOUEZ A L’ANNÉE »
En 2020, la Direction des Finances Publiques répertoriait 15 967 résidences secondaires sur la ville des Sables d’Olonne, contre 15 755 l’année précédente.
La ville constatait à cette période une nouvelle variation de + 1,3 % de son parc de résidences sous occupée à l’année avec 16 000 résidences secondaires en 2020.

La Ville fortement engagée, a adopté le plan « Louez à l’année » comprenant des mesures incitatives et des mesures coercitives. Depuis  ces  deux  dernières  années  et notamment grâce aux mesures incitatives favorisant la transformation de résidences secondaires  en  résidences  principales,  le nombre  de  logements  secondaires  a commencé à décroître. Toujours d’après les données des Finances Publiques, le nombre de résidences secondaires s’élevaient :

-> à 15 933 en 2021 (- 0,2 %),
-> à 15 850 en 2022 (- 0,6 %).

Même si la tendance est bonne (réduction du ratio de résidences secondaires de 2 points en 2 ans, passant de 38 % en 2019 à 36 % en 2022), le déséquilibre entre types d’habitat reste toujours trop important et le manque de logements disponibles pour les familles sablaises est toujours réel.
Comme rappelé lors de la séance du Conseil municipal du 14 novembre 2022 notamment consacrée au Débat d’Orientations Budgétaires, l’ADILE classe Les Sables d’Olonne 8ème ville française comptant le plus grand nombre de résidences secondaires, juste derrière Marseille et ses 870 000 habitants en 2019.
Ces résidences secondaires, même si elles participent évidemment à faire des Sables d’Olonne une grande station balnéaire, constituent également un réservoir pour rétablir l’équilibre « vie touristique/vie à l’année ».

LETTRE DU MAIRE YANNICK MOREAU, AU NOM DE L’ANEL, À LA PREMIÈRE MINISTRE ELISABETH BORNE

xxx

 

.

Publiez vos annonces légales:
https://www.lereportersablais.com/annoncesjudiciairesetlegales/
.

Philippe Brossard-Lotz

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

.
.
Lancement de la campagne de donation 2022 pour « Le Reporter sablais »
.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page