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Les Sables-d’Olonne Vendée Globe. Même destin pour Sébastien Simon et Alex Thomson




 

Ce mercredi matin à 9h20 HF, ARKEA PAPREC a heurté un OFNI. Ce choc a entraîné des dégâts importants sur le foil tribord.

Sébastien et Alex ont désormais le même destin.
Ils vont se retrouver à Cap Town (Le Cap) en Afrique du Sud, contraints et forcés de quitter la course pour des raisons mécaniques.

Sébastien, après avoir été dérouté pour partir secourir Kevin Escoffier, avait repris sa route dès la fin des opérations de sauvetage, soit à 2h24 HF dans la nuit de lundi à mardi.
Après le Cap de Bonne Espérance – premier passage hautement symbolique de ce tour du monde en solitaire – il naviguait bâbord amure à 17,6 nœuds  cette nuit, dans une mer formée avec des creux de 3 à 4 mètres.

Il était alors en 4ème position quand son Imoca, Arkea Paprec, est entré en collision avec un OFNI. Le choc a eu lieu avec le foil tribord: la cale basse (point d’appui bas du foil, jonction entre le foil et le bateau) et le puits de foil (c’est dans ce puits que le foil traverse le bateau) ne sont plus solidaires du bateau.
Sébastien a établi un état des lieux qu’il a partagé avec son équipe à terre et la Direction de Course pour les avertir de la situation.
Il a couché le bateau pour limiter l’entrée d’eau dont on ne connaît pas encore l’importance.

Mais en raison de l’importance des travaux qu’il ne peut mener seul, Sébastien Simon est contraint à l’abandon.
Il rejoindra demain ou après-demain Alex Thomson qui est déjà arrivé au Cap.

Dernière escale et même destin pour les deux skippers, qui n’avaient pas démérité dans ce début de parcours mais qui ont joué de malchance avec ces maudits Objet flottant non identifiés.

Ils n’y a donc plus que 29 skippers en course sur 33 au départ (on sait qu’en moyenne seule la moitié des concurrents parvient à finir la course). Nicolas Troussel et Kévin Escoffier sont les deux autres skippers a avoir été stoppés.

« C’est  triste pour chacun des abandons, car l’engagement dans chaque projet est énorme. Mais abandonner est une éventualité à laquelle il faut se préparer avant le départ » expliquait le skipper Armel Tripon à midi.

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais




 

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