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Les Sables-d’Olonne Vendée Globe. FLASH: Alex Thomson contraint d’abandonner le tour du monde




 

 

FLASH ! Les Sables-d’Olonne Vendée Globe. FLASH: Alex Thomson contraint d’abandonner le tour du monde

La décision est tombée : faute de pouvoir réparer son safran tribord, Alex Thomson abandonne le Vendée Globe.
Le skipper britannique va faire route vers Le Cap pour mettre son Imoca, Hugo Boss, à l’abri. 

Alex Thomson n’avait plus le choix. Privé depuis hier soir de son safran tribord qui était endommagé, le skipper britannique avançait depuis à petite allure. Impossible, sauf à réparer, de progresser à bonne allure autour du monde sans gouvernail à tribord.
Or, comme l’a précisé Alex Thomson dans un communiqué publié ce samedi à 15h30, « Une réparation n’est pas possible. Nous acceptons donc que ce soit la fin de la course pour nous. Moi-même, mon équipe et nos partenaires sommes bien sûr profondément déçus.
Nous pensons que le meilleur était encore à venir dans cette course ».

Partir à l’aventure ?…..
Le Britannique ne l’envisageait pas et, de toute manière, un skipper ne peut se retrouver à barrer le bateau, puisque le pilote automatique ne peut plus suppléer le marin.
Alex Thomson se trouve actuellement à 1800 milles nautiques de la ville du Cap (Cape Town, Afrique du Sud). A 10 nœuds, sa vitesse médiane depuis hier, il devrait la rejoindre d’ici sept jours.
Pour cela, il va devoir organiser sa navigation, à plat, afin de pouvoir s’appuyer sur le safran bâbord.
La semaine dernière, dans le trio de tête, le skipper britannique avait dû concéder du terrain pour consacrer du temps à la consolidation d’une cloison structurelle à l’avant de son IMOCA.

 

 

 

 

Vendée Globe 2020 – Alex Thomson sur Hugo Boss abandonne

 

 

Vendée Globe 2020 – Alex Thomson sur Hugo Boss abandonne

 

Le Reporter sablais
(avec communication)

 

 



HUGO BOSS a alerté cette nuit la direction de course de ses « problèmes possibles de structure ». Le skipper britannique va bien et il est en sécurité.

Voici les faits énoncés pour l’heure : le skipper de HUGO BOSS a pris contact avec son équipe à terre à 20 heures (HF) hier, samedi 21 novembre 2020.
A la discussion technique ont été conviés les architectes de VPLP et les ingénieurs structure, afin « d’envisager les solutions avec l’équipe à terre et de définir un programme de réparation et un calendrier ».

Alex était alors toujours en 2e position de la flotte, il avançait à 16,3 nœuds (sur 4 heures) dans un vent medium et face à une mer relativement sage (1,7m de houle de face).
A 800 milles au large de Rio de Janeiro, il concédait une trentaine de milles à Thomas Ruyant (LinkedOut), leader encore ce dimanche matin.

Le skipper Alex Thomson va bien et est en sécurité
Que s’est-il passé pour qu’Alex soit contraint de freiner ? Le skipper va bien et l’équipe à terre confirme qu’il est en sécurité sur son bateau, ce qui est la meilleure des nouvelles de la nuit.
Des informations plus nourries devraient être partagées dans les heures qui viennent.

Pour autant, HUGO BOSS n’a pas changé ses plans, continuant à avancer – à petit trot (6,6 nœuds) – dans le couloir qui s’est dessiné au travers de l’anticyclone de Sainte-Hélène.
Il poursuit sa route entre deux zones de l’anticyclone de Sainte-Hélène, mais à petite vitesse, en attendant que des solutions techniques lui soient proposées.

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Cliquez sur la carte pour agrandir

Vendée Globe Les Sables d’Olonne – Les positions le dimanche 22 novembre 2020 à 9h

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Hubert Lemonnier, directeur de course adjoint, résume la situation :
« On sait qu’Alex est en contact avec son équipe technique et les architectes pour faire un bilan des dégâts « internes » ; un check de tout le bateau de l’avant à l’arrière doit être opéré. Nous avons été informés hier à 21 heures. Pour l’instant, sa route n’est pas perturbée par ces soucis, mais il avance à petite vitesse, à environ 6 nœuds depuis hier soir, ce qui signifie qu’il n’a pas décidé de faire demi-tour ».

Joint ce matin à la vacation, Charlie Dalin (Apivia) pouvait témoigner du tempérament pour le moins déstabilisant de ce front froid qui coupe en deux l’anticyclone :
« J’ai eu l’impression de revivre un passage de pot au noir, en encore plus bizarre. J’ai trouvé des variations de vent assez étranges, des changements brusques de direction et de force, je ne m’attendais vraiment pas à ça. J’ai même eu du Nord-Ouest, des grains hier. Ce matin, la mer s’aplatit, il y a un beau ciel étoilé, c’est magnifique ».

Privé de sommeil cette nuit – moins d’une heure en cumulé – Charlie n’avait pas eu le temps de prendre connaissance des contrariétés de son rival britannique:
« J’espère que ce n’est pas trop grave et que l’étendue des dégâts est limitée. J’espère surtout que cela ne signifie pas pour lui la fin du Vendée Globe. On fait une belle course avec lui et le trio que nous composons est très stimulant ».

Entre le leader et le quatrième, Jean Le Cam – mais quelle formidable démonstration, encore et toujours ! –, l’écart s’est légèrement réduit.
Parce que le trio de tête a perdu de la vitesse en entrant dans le front froid (une douzaine de nœuds pour leader au petit matin) et parce que, plus au Nord, les chasseurs ont encore un peu de vent et peuvent avancer à 14 nœuds.
De plus de 300 milles hier soir, l’écart entre le premier et le quatrième était de 274,7 milles au pointage de 5 heures.
De là à les voir se faufiler dans le trou de souris ? Les heures à venir le diront.

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

(avec communication)

 




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