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Les Sables d’Olonne – Des brouettes de pétitions contre le dévoiement de la Route littorale du Puits d’Enfer

Les Sables d’Olonne – Des brouettes de pétitions contre le dévoiement de la Route littorale du Puits d’Enfer


 

7063 pétitions ont été réunies par le Collectif contre le dévoiement de la route littorale du Puits d’Enfer. Des pétitions signées avec la présence physique des signataires et non sur internet précisent des dirigeants du Collectif.

Un dossier polémique qui dure depuis des années et qui a déjà été traité longuement dans de nombreux articles.
Aujourd’hui, il s’agissait pour le Collectif de transmettre au Maire l’ensemble des pétitions. Deux brouettes et de nombreux paniers sont été nécessaires au regard du nombre de pétitions.
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Les Sables d’Olonne – Brouettes de pétitions contre le dévoiement de la route littorale

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Les membres du Collectif ont remercié le nouveau Maire d’avoir organisé – quelques mois après son début de mandat – cinq réunions publiques ainsi qu’une consultation sur l’avenir de la route littorale.
Le maire a écouté les représentants du Collectif sans intervenir afin de conserver la neutralité nécessaire avant une consultation. Il a cependant indiqué « qu’il n’y avait rien de pire pour l’humanité que d’enfermer l’écologie dans les partis politiques. »
Rappelons que la renaturation du site du circuit du Puits d’Enfer et le dévoiement de la route littorale font partie d’un projet présenté par l’ancienne municipalité du Château d’Olonne.

Ce projet comprend trois éléments:
– la renaturation de la zone dunaire d’un seul tenant intégrant le périmètre de l’ancien circuit automobile
– la renaturation de l’aire de stationnement du Puits d’Enfer
– le déplacement de la RD 32A en arrière du littoral par la rue du Puits d’Enfer et la rue du Fief St-Jean en passant au sud du domaine de L’Estran avec création de giratoires.

Le site comprend deux parties:
– une façade littorale composée de l’ancien circuit automobile dont le foncier d’une surface de 24 hectares appartient au Conservatoire du Littoral;
– une partie boisée appartenant au Conseil départemental, au Conservatoire du Littoral (46 ha), à la Ville des Sables d’Olonne et à des particuliers (46 ha).

Faune et flore
77 espèces de faune et flore protégées ont été recensées sur le site en 2016.

La nouvelle municipalité des Sables d’Olonne – issue de la fusion des trois communes du Pays des Olonnes – a déclaré « souhaiter faire trancher démocratiquement la question par la population. »
La consultation aura lieu le 23 juin 2019 de 8h à 18h.
Et enfin, la Municipalité a indiqué que, quel que soit le résultat, le Conseil municipal se rangerait à l’avis de la population.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais


 

4 commentaires

  1. Route littoral. Avec tout ces débats des pour et des contres on oubli l’origine de cette affaire, à savoir la protection de la falaise… Je suis pour le maintien de la route actuelle et un renforcement par enrochement des parties les plus attaquées.
    À noter également que l’anse de Cayola à fait l’objet après les dégâts s’il y a 7 ou 8 ans d’une remise en état PROVISOIRE… ou en sommes nous ?

  2. Bonjour !
    Mais qui pourrait donc bien penser faire de la route littorale un enjeu politique ?
    Non, je ne vois pas.
    Dans les brouettes, il y a au moins les votes d’un australien et d’un toulousain lors d’une séance de signatures vue et entendue sur le remblai l’été dernier. Pour les 7061 autres,
    Je ne sais pas.
    Ce que je sais, en réponse à Hubert R., c’est que le projet est « la renaturation du site du circuit du Puits d’Enfer ».
    Et non pas « l’enrochement de la falaise ».
    Ce projet prévoit que le site soit d’un seul tenant jusqu’à la mer.
    Donc pour cela, il faut déplacer la route.
    Et donc, plus besoin de très coûteux enrochements, donc beaucoup d’économies.
    Les enrochements seront toujours provisoires, le recul de la route, lui, sera fait une fois pour toutes.
    Puisse l’Homme reconnaître humblement que la nature est plus forte, et surtout imprévisible (Fukushima, Xynthia, Miguel).
    Et accepter qu’il n’y a rien de déshonorant à cela.
    Il n’en sortira que grandi.
    A bon entendeur…

  3. un renforcement par enrochement est certainement préférable à un nouveau tracé préconisé par certains
    écolo qui veulent traverser un ensemble forestier, même si celui-ci n’est pas entretenu aujourd’hui.
    Je comprends le nombre de pétitions signées,d’autant que la renaturation des terrains du circuit et du
    camping est actée et non révisable.

  4. Bonsoir Monsieur,
    Pouvez-vous argumenter ce que vous prétendez s’il vous plaît ?
    Je pose ici mes arguments.
    Les enrochements représentent un budget très important, et surtout à fonds perdus.
    Ils sont à revoir au moins une fois par an et pour combien d’années ? 10, 20, 30 ans ?
    Avant de déplacer finalement la route ?
    Donc, autant la déplacer le plus vite possible, c’est tout le financement de l’enrochement d’économisé !
    Oui, c’est du bon sens, et toujours écologie rime avec économie.
    De plus, l’on sait maintenant que les enrochements faits en un point, fragilisent les zones situées juste de part et d’autre, de manière beaucoup plus importante; dans beaucoup d’endroit en France, les enrochements sont finalement retirés, et l’érosion diminue.
    Je vois bien que d’après vous l’avis de la rue est plus compétent que celui de personnes qui font leur métier au service de l’Etat de manière totalement désintéressée et dans le seul but de l’intérêt GÉNÉRAL, ce n’est pas ma position.
    La renaturation ne se fera pas si la route n’est pas reculée, la municipalité n’étant pas propriétaire des terrains.
    Vous faites état de forêt « non-entretenue »; depuis quelques années l’ONF revoit sa position en considérant que la nature n’a pas forcément besoin de l’homme pour exister. En effet, elle existait quelques millions d’années avant notre ère.
    Amicalement

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