*NEWS

Interview avec Eric Le Floch, nouveau Dir. Gal des Services des Sables d’Olonne

Interview avec le nouveau Dir. Gal des Services des Sables d’Olonne


 

Il s’appelle Eric Le Floch et il remplace, depuis le 15 avril 2019, Paule Lapaire au poste de Directeur des Services (DGS) de la Ville des Sables d’Olonne.
Marié, père de trois enfants, son installation aux Sables d’Olonne constitue également pour lui un projet de vie. Les Sables d’Olonne ne lui sont pas étrangères puisqu’il y venait en vacances avec ses grands parents.
A partir de 2015, il est DGS de la Ville du Touquet dont le maire est alors Daniel Fasquelle. Mais ce dernier a choisi, contrairement à d’autres, le mandat de député plutôt que de poursuivre à la mairie du Touquet.
Eric Le Floch doit modifier ses perspectives et passe une partie de la période 2018/19 à Villepinte avant d’arriver aux Sables d’Olonne au 15 avril 2019.

Le Reporter sablais: Quelle a été votre action au Touquet ?
Eric Le Floch: « L’idée était de redonner un coup de jeune au Touquet dont l’image vieillissait un peu. Nous avons remis à plat toutes les délégations de services publics (DSP) sur les plages pour les bars et restaurants. Tout s’est bien passé, ce qui n’est pas toujours le cas pour les DSP qui engendrent souvent des conflits. Nous avons aussi procédé à la rénovation du Palais des Congrès du Touquet et à la réorganisation des services marquant notre passage par des actions positives pour la Ville.
Auparavant j’étais Directeur Général des Services à Epernay, période durant laquelle on a agit pour l’inscription au Patrimoine mondial de l’Unesco (NDLR: le 4 juillet 2015, le comité de l’UNESCO a voté à l’unanimité l’inscription des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO). En 2009-10, ce fut Courchevel et une épreuve de la Coupe d’Europe de Ski. J’ai aussi une expérience au sein d’une intercommunalité en ayant travaillé pour un syndicat lié à l’énergie. Et mes premières armes ont été effectuées à Vierzon, durant 5 années, à la suite d’un Master spécialité Collectivités territoriales. »

LRS: Quelle expérience avez-vous tiré de votre passage au Touquet, notamment en matière touristique ?
ELF: « C’est la nécessité d’exigence de l’excellence. Si on aspire à être le premier de la classe, il faut redoubler d’effort. Il est nécessaire d’obtenir l’adhésion de tous pour que l’objectif soit partagé à tous les niveaux de l’organisation. Et pour cela, il faut commencer par être attentif aux aspects humains. Chacun doit être à sa place. »

LRS: Qu’est-ce qui vous a amené aux Sables d’Olonne ?
ELF: « Mes parents n’habitent pas très loin, à La Roche Bernard, et en raison de mes souvenirs d’enfance je suivais l’actualité sablaise. Je connaissais donc les différentes évolutions avec la fusion et les perpectives. C’est un nouveau Challenge. Avec une commune nouvelle il y a des enjeux extraordinaires, des chantiers passionnants. Nous devons, notamment, travailler sur l’attractivité de la Ville. Trois vecteurs essentiels font l’objet d’une attention particulière de la part des élus: l’attractivité, la sécurité et la solidarité. Avec l’attractivité de la Ville, il est donc nécessaire d’avoir une ville plus sûre et plus solidaire. »

LRS: Il y a 850 agents aux Sables d’Olonne. Comment vont les troupes ?
ELF: « La DGS doit être une interface entre les élus et les agents. Il est surtout nécessaire que les services sachent où l’on va, où l’on veut aller. Aujourd’hui, on connaît les objectifs. Il faut que tout le monde devienne acteur de cette dynamique. Je suis agréablement surpris car les agents ont dépassé le cap de la fusion et c’est désormais une seule équipe de 850 agents qui agit, consciente des enjeux. Bien sûr, il y a des correctifs à ajuster mais ils sont à la marge. »

LRS: Quels sont les grands axes à venir ?
ELF: « Nous travaillons sur des outils de partage de l’information, des outils de gestion de la relation à l’usager (NDLR: après la ligne Allo Travaux, une application informatique devrait être disponible avant l’été). Il faut mettre en place une relation directe entre l’élu, la DGS et les citoyens. Il est nécessaire de faire évoluer l’adaptabilité car de nos jours les citoyens et les touristes sont beaucoup plus exigeants. Nous devons faire un effort collectif pour coller à ces demandes, répondre à ces exigences tout en visant l’excellence. »

Propos recueillis par Le Reporter sablais le vendredi 3 mai 2019.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais


 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page