France Nautisme – Les dernières tendances de l’industrie nautique
France Nautisme – Les dernières tendances de l’industrie nautique
Bien que cet impact ait été différencié selon les secteurs le marché reste aujourd’hui encore fragile.
Le fer de lance: l’export
Aujourd’hui, la Fédération des Industries nautiques (FIN) a annoncé, par la voie de son président Yves Lyon-Caen*, que l’industrie nautique française renouait avec son niveau d’avant-crise des années 2007-08.
La force de cette industrie est l’export – c’était déjà sa force avant la crise puisque les ventes à l’export entre 2001 et 2011 avaient été multipliées par quatre -, ce qui lui permet de construire une croissance basée sur la plupart des marchés internationaux.
Pour montrer combien l’export était à l’origine du renouveau de l’industrie nautique, Yves Lyon-Caen a précisé qu’en 10 ans la production française était « passée de 62 à 75% du total de la production réalisée. Ce gain a permis de retrouver le niveau d’emplois d’il y a 10 ans. Notre industrie performe tout particulièrement dans le secteur de la voile, véritable marqueur du savoir-faire national. »
Les marchés internationaux restent donc bien orientés et favorables au développement de l’industrie nautique française, « avec un marché européen robuste et un marché nord-américain qui poursuit sa croissance. »
Un marché français assez terne
Le marché français reste encore fragile puisque 2018 s’affiche en demi-teinte avec une légère croissance prévue à + 1% alors que la croissance en 2017 avait été de +9%.
« La reprise reste donc à confirmer et mérite encore beaucoup d’attention de la part des milieux économiques et politiques pour que l’activité et la pratique nautiques se renforcent » a ajouté la direction de la FIN.
Le chiffre d’affaires annoncé pour 2016-17 est de 4,8 milliards d’€ avec un nombre de salariés fixé à 41.456.
*Yves Lyon-Caen est ancien élève de l’ENA (promotion Léon Blum), diplômé de l’IEP de Paris, titulaire d’une licence en droit.
Il est depuis 2005 président du conseil de surveillance du groupe Bénéteau. Il est également président de la Fédération des Industries nautiques (FIN).
Après des débuts au ministère de l’Economie et des Finances, il devient directeur administratif et financier de l’Inserm en 1980, conseiller agricole du Premier ministre en 1982 et directeur central chargé des entreprises à la Caisse Nationale du Crédit Agricole en 1985. Il intègre en 1987 le directoire de Midland Bank avant d’être nommé en 1988 directeur adjoint du cabinet du Premier ministre, puis en 1990 PDG du Crédit national.
Entre 1994 et 2000, il est membre de la direction générale d’Air Liquide et président-directeur général d’Air Liquide Santé.
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais