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Emmanuel Macron aux Sables-d’Olonne Vendée: Lycées professionnels et réforme de la Carte des formations

 

 Lycées professionnels et réforme de la Carte des formations

Le Président de la République, Emmanuel Macron, accompagné du ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye et de la ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels, Carole Grandjean s’est rendu aujourd’hui mardi 13 septembre 2022 aux Sables d’Olonne.
Il a été reçu par le Préfet de la Vendée, le maire des Sables d’Olonne Yannick Moreau, le Directeur du Lycée Tabarly Bertrand Tallon.
Etaient présents de nombreux parlementaires et élus de la région – dont Christelle Morançais – du département, de communes etc….

Au programme, une visite du Lycée des Métiers Tabarly, connu pour sa spécificité – filière du Nautisme, chaudronnerie (Bac Pro, CAP)- et sa proximité avec les entreprises.

Raison de cette visite ?
Comme nous l’indiquions dans nos précédents articles, le gouvernement travaille actuellement sur une réforme des Lycées professionnels, et le Président de la République Emmanuel Macron a placé cette réforme comme l’une de ses priorités en matière de formation.
Une forte ambition qui devrait conduire, notamment, à une modification dans l’éventail des formations professionnelles existantes, dans les volets insertion et périodes de stages.

« Le chantier de la réforme du Lycée professionnel que l’on va lancer va d’abord nous conduire – (cela se fera main dans la main avec les Régions, et nos rectorats vont avoir une très grosse responsabilité) – à revoir la Carte de nos formations. Parce que aujourd’hui, c’est « l’appartement témoin », c’est souvent comme ça dans un déplacement du Président de la République.
Il y a des formations que vous avez décrites, elles correspondent au tissu d’activité du bassin d’emploi, c’est super. Et vous avez donc des jeunes qui sont exposés aux métiers nautiques, c’est leur passion, vous avez un tissu de PME et ETI dans le secteur automobile, certains y vont, vous avez la menuiserie qui a des liens avec le nautique, vous avez des entrepreneurs etc… c’est pour ça que ça marche. 

Parce que les formations qui sont ouvertes ici correspondent aux besoins. C’est pour ça que vos jeunes trouvent des maîtres de stages et des entreprises, et derrière des débouchés, sauf que ce n’est pas vrai partout.
Et nous avons aujourd’hui dans notre pays, il faut avoir l’honnêteté de le dire, de manière lucide, apaisée et bienvaillante, (…) – (il faut que l’on regarde formation par formation dans nos Régions), il y a des formations, on le voit depuis plusieurs années, où des jeunes sortant de certaines filières ont énormément de mal à trouver un emploi, parfois on n’en trouve quasiment plus.
Ça veut dire que ces formations ne correspondent plus à des besoins.
Il faut avoir le courage de dire que l’on va les revoir, on va donc être amené à fermer certaines formations mais à en ouvrir d’autres, car à l’inverse on a des besoins – vous avez parlé de l’évolution des métiers – on sait que l’on manque parfois de formations: par exemple dans les métiers de la rénovation thermique que l’on est en train de développer si fortement, dans la chaudronnerie – vous en avez ici au Lycée Tabarly – on en a énormément besoin, dans les métiers de la mobilité, de l’hydrogène, on en a besoin (…). »

Le président poursuit en mettant en avant un paradoxe des choix effectués ces dernières années.
Il a été beaucoup mis sur la formation continue, dit-il, ainsi que sur la formation des demandeurs d’emploi, on va continuer à le faire, mais on n’a pas assez changé le système de la formation de nos jeunes.

Et donc sur ces nouveaux besoins de la Nation, et ces filières professionnelles dont les besoins ont été évoqués, le Président de la République estime que l’offre dans les Lycées professionnels n’a pas été suffisamment modifiée.
Il considère donc nécessaire de reformer la formation des enseignants, de regarder la Carte des besoins, d’adapter ensuite l’offre, de former et accompagner des enseignants afin qu’ils se réorientent vers ces (nouvelles) filières. Et il souhaite motiver des professeurs associés pour ces réformes et en raison de leurs compétences.

Il poursuit:
« Pourquoi on a besoin de faire ça. Pour conjurer cette espèce de fatalité dans laquelle on s’est installé qui voudrait que bien qu’ayant encore du chômage nous avons des filières qui sont non pourvues.
Il faut donc faire des réformes (…) et nous avons besoin de faire cette réforme du Lycée professionnel. »

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Ecoutons le en Vidéo dans une forme de résumé en conclusion:


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Philippe Brossard-Lotz

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

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