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Les Sables-d’Olonne Vendée. PÊCHE. Hervé Berville annonce une modification des aides à la pêche et à l’aquaculture

 

PREMIERE MODIFICATION DES REGLES RELATIVES AUX AIDES DANS LE SECTEUR DE LA PECHE ET DE L’AQUACULTURE

 

Deux avancées majeures
La Commission européenne a adopté aujourd’hui une modification du règlement « de minimis* » concernant le secteur de la pêche et de l’aquaculture. Ces nouvelles règles entreront en vigueur dès la fin du mois d’octobre.
Le Secrétaire d’Etat chargé de la mer veut relever deux avancées majeures, demandées par la France depuis plusieurs années.
(* La règle de minimis est un règlement mis en place par l’Union européenne pour encadrer le fonctionnement des aides aux entreprises. Selon cette règle, une entreprise ne peut bénéficier que de 200.000 € d’aides publiques par période de 3 exercices fiscaux consécutifs).


1- Une évolution des règles en matière d’aides pour la modernisation des navires de pêche pour les territoires ultramarins

La France avait obtenu en 2018 une modification du régime des aides d’Etat pour intervenir pour renouveler les navires ultramarins.
En février 2022, à la demande du Président de la République, la Commission européenne a autorisé cinq régimes d’aides publiques, pour un montant total de 63,8 millions d’euros disponibles pour la Martinique (16,2millions d’euros), pour Mayotte et la Guadeloupe (respectivement 7,5 et 16,2 millions d’euros) pour La Réunion et la Guyane (6,9 et 17 millions d’euros), sous réserve de démontrer que la capacité locale de pêche permet de respecter le bon état écologique des stocks de poissons.
Pour autant, les règles utilisées par les instances européennes ne permettaient pas à ce jour de prendre en compte les spécificités de nos territoires ultramarins.

Hervé Berville s’est ainsi rendu à La Réunion en novembre 2022 et en Guyane en mai 2023 pour travailler avec les professionnels à des solutions opérationnelles.
La Première ministre, Elisabeth BORNE s’est également rendue à La Réunion ainsi qu’à Bruxelles pour porter ce même message :
l’urgence de donner aux marins à la pêche des conditions de travail sûres, de relancer l’attractivité des métiers, de préserver la ressource et de garantir la souveraineté alimentaire de nos territoires ultramarins fortement dépendant des importations et touchés par la pêche illégale de flottilles étrangères.

La Commission a donc acté aujourd’hui une ouverture des aides publiques au renouvellement de la flotte de pêche au plus vite.
Dans tous les territoires ultramarins, cette décision était attendue et le Ministre Hervé Berville avait partagé sa démarche avec les élus locaux et parlementaires ultramarins.


2- Un relèvement des possibilités d’aides publiques pour le secteur de la transformation et de la commercialisation des produits de la mer, dans l’Hexagone comme dans les Outre-Mer.

Toutes les entreprises de transformation et de commercialisation des produits de la mer voyaient leurs possibilités de modernisation limitées par des plafonds d’aides restreints.
La Commission acte le relèvement de ce plafond à 200.000 €.
Cela va permettre d’engager plus rapidement la transition énergétique de ce secteur de valorisation des produits de la mer.

« Ces premières avancées qui doivent beaucoup à la mobilisation du gouvernement et des parlementaires européens étaient nécessaires mais elles ne seront pas suffisantes.
Les plafonds d’aide restent faibles pour changer la motorisation des navires et engager une véritable transition énergétique ou pour investir dans de nouveaux navires et permettre le développement de l’autonomie alimentaire et économique de nos territoires.
En Guyane, à Mayotte, en Guadeloupe et à la Martinique, comme à La Réunion, c’était crucial. »

Pour Hervé BERVILLE
« Cette reconnaissance très concrète des spécificités de la pêche et des territoires ultramarins était attendue. C’est essentiel pour le soutien à la filière pêche.
Mais nous devons mobiliser les énergies publiques et privées, pour mettre en œuvre une vraie stratégie de développement de toutes les composantes de la pêche. C’est une avancée pour les territoires ultramarins, mais qui doit aller plus loin.
Il faut aussi lever les freins à la modernisation des navires de l’ensemble des flottes de pêche européennes pour répondre à l’enjeu de la transition énergétique. »

 




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Hervé BERVILLE, Secrétaire d’État chargé de la mer était présent aujourd’hui jeudi 30 mars 2023 aux Sables-d’Olonne en raison des préoccupation de tous les acteurs de la filière pêche à la suite d’une décision du Conseil d’Etat (lire ci-dessous).

Arrivé à 8h30, il a participé à une réunion au Corepem (Comité des Pêches) qui s’est déroulée jusqu’à 12h30 et à laquelle étaient conviés de nombreux représentants des professsions concernées et des élus.
Etaient, notamment, présents José Jouneau, Yannick Moreau, François Blanchet, Christelle Morançais.

Intervention du ministre

1ère partie
A une question d’un journaliste pour savoir s’il avait une grande annonce à faire, le ministre de la Mer, Hervé Berville a répondu:

« Je ne suis pas venu là pour faire de grandes annonces mais pour écouter, puis travailler à la résolution des difficultés qu’ont évoqué les pêcheurs ».

Il est revenu ensuite sur les deux points essentiels, l’interdiction d’engin mobile de fond et la décision du Conseil d’Etat:
« – La proposition de la Commission européenne est d’interdire tout engin mobile de fond dans les aires maritimes, ce qui a été vu comme une non-reconnaissance du travail fait par les pêcheurs.
Il faudrait donc dire à tous les pêcheurs à la coquille, à ceux qui produisent des huitres, à tous nos artisans pêcheurs et côtiers qu’ils arrêtent toute leur activité !
C’est inacceptable ! C’est pourquoi la France s’y est opposée fermement et clairement, et l’engagement (que j’ai) pris est d’aller avec les pêcheurs à Bruxelles pour indiquer que cela remettrait en cause, cela condamnerait la pêche artisanale ! »

« – La décision du Conseil d’Etat a été vécue comme un coup de massue (au regard) des plans d’action (mis en place) pour protéger les cétacés et faire en sorte de répondre aux enjeux posés.
Là aussi, (certains) balayent là les efforts qui ont été faits.
Une décision du Conseil d’Etat impose un certain nombre de contraintes, mais ce que j’ai dit ici c’est que l’on doit pouvoir réviser complétement ce plan là, entendre ce qui a été dit par les pêcheurs, et défendre le filière pêche, faire en sorte qu’elle ne meure pas dans les prochains mois, dans les prochaines années. Car c’est l’un des risques !
Il faut savoir ce que l’on veut pour notre pays !? Est-ce ce que l’on veut comme pêche en France ?
Alors que celle-ci est l’une des plus durables au monde, alors que l’espace européen est celui qui contrôle le plus la pêche dans le monde !
Il faudrait donc importer des produits qui viennent d’ailleurs, et qui n’ont pas les mêmes standarts !??
Ce que je porte ici, avec le soutien du Gouvernement, c’est que nous croyons en cette filière là !
Nous croyons en la souveraineté alimentaire de notre pays, et pour cela on a besoin d’avoir une filière pêche qui existe, ici en Vendée, en Loire-Atlantique et partout sur nos littoraux. »

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2ème partie
A voir en vidéo sur ce lien:
https://tinyurl.com/mn3mka6x

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Pêche – Filière en crise après la décision du Conseil d’Etat sur les dauphins – Golfe de Gascogne

 

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Philippe Brossard-Lotz

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais


 

En raison de la crise actuelle dans le domaine de la Pêche (voir nos articles sur Sea Shepherd et sur la décision du Conseil d’Etat), Hervé BERVILLE, Secrétaire d’État chargé de la mer sera présent demain jeudi 30 mars 2023:
– aux Sables d’Olonne (le matin);
– à St-Gilles Croix de Vie (l’après-midi).

Il y rencontrera notamment sur le terrain pêcheurs, mareyeurs (représentants de la Pêche régionale des Pays de la Loire), et des élus locaux.
Il communiquera, bien sûr, sur les préoccupations portées par filière de pêche française.

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