OCEA
Souvenez-vous ! Quand le Gabriela Silang pointait son nez à travers la porte du hangar de La Cabaude. Jusque là Ocea n’avait construit que des 60 mètres et la place – la longueur – manquait !
Le 84 mètres fut un beau défi, relevé aisément par les ingénieurs et concepteurs dans le cadre d’une stratégie d’innovation et avec des moyens de conception internes.
Ses domaines de prédilection? : la surveillance côtière (patrouilleurs) et aussi en complément les bateaux cargos, l’environnement, le transport de passagers, les bateaux de pêche et de la grande plaisance.
OCEA emploie 290 salariés sur 4 sites de production dont Les Sables d’Olonne et livre 10 à 15 navires par an.
Après le défi du gros patrouilleur de 84 mètres, OCEA pourrait bien viser des bateaux en aluminium jusqu’à 120 mètres.
Et après la construction de nouveaux hangars, tout neufs et adaptés sur La Cabaude aux Sables d’Olonne, il envisage une grande extension à La Rochelle.
OCEA a la culture du secret, mais l’on sait que depuis plusieurs années il projette cet agrandissement afin d’accroître ses capacités.
C’est à la suite d’une visite du président de la région de Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, en fin de semaine dernière que l’on sait désormais qu’OCEA va consacrer à ce projet 10 millions d’€.
Alain Rousset est d’ailleurs satisfait car « Bonne nouvelle Ocea voit grand! »
Cette somme sera consacrée à la réalisation de nouveaux ateliers au sein du Grand Port maritime de La Rochelle
C’est en en 2009 que OCEA s’est installé à La Rochelle en achetant l’ancien chantier Gamelin (ancien site des Ateliers et Chantiers de La Rochelle-La Pallice datant de 1948) spécialisé dans les navires à passagers de 21 mètres en aluminium.
Mais la crise passe par là.
Depuis, tout est allé vite, et OCEA connaît un grand succès avec ses patrouilleurs garde-côtes qu’ils livrent en nombre notamment à l’Algérie et aux Philippines.
Le vieux site de La Rochelle va donc connaître du changement. Le vieux hangar va être remplacé par des ateliers flambant neufs.
10 millions d’euros et une centaine d’emplois sont au programme.
Avec une surface doublée, OCEA pourrait alors allonger ses bateaux patrouilleurs et aller tutoyer les 120 mètres.
Un pari fou après le 84 mètres? En tout cas Alain Rousset s’en réjouit !
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais