Vendée Les Sables-d’Olonne. Un Musée à ciel ouvert: prendre le temps de la réflexion
Photo de Une: la statue réalisée pour l’exposition: « la baigneuse des Sables d’Olonne »
Vernissage du 9 juillet 2022
Faire des Sables d’Olonne une ville de culture, d’art et d’histoire.
Sur le quai de La Chaume se dessine progressivement le quai de la Culture des Sables d’Olonne avec Nacéo, la Villa Charlotte (future sorte de Villa Médicis de la Mer), et le Prieuré Saint-Nicolas.
« On est sur un espace identitaire fort, culturel. L’avenir tel que nous le dessinons et tel que nous l’avons présenté lors des dernières élections municipales permettra aux Sables d’Olonne, à travers ce projet et d’autres, de devenir une ville de culture, d’art et d’histoire » indiquait récemment le maire des Sables d’Olonne.
S’ajoute désormais aussi un projet de rénovation du Musée de l’Abbaye Sainte-Croix (MASC).
Sur le plan culturel, la Ville a dans l’idée de mettre l’art dans la rue, à disposition du public.
L’adjoint à la culture, Jean-François Dejean, a donné des exemples comme le tableau d’Albert Marquet réalisé sur la façade d’un immeuble (l’oeuvre représente le bord de mer aux Sables d’Olonne), ou la nouvelle fresque sur les silos de la Cavac. Et cette exposition de sculptures sur le Remblai – « Retour de Plage » – rentrait dans cette logique.
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L’art urbain
On le sait, il y a un engouement certain pour l’art urbain. Plus de cimaises dans des musées, mais des créations éphémères et un accès gratuit.
En l’occurence, il ne s’agissait pas ici de street art mais toutefois d’une démarche particulière visant à permettre au grand public de découvrir des courants d’art tout en déambulant.
Apparemment, certains vandales préfèrent les courants d’air et le néant artistique.
Paris regorge de sculptures à l’air libre, en extérieur, que ce soit les colonnes de Buren ou la fontaine Stravinsky (près du Centre Pompidou, dans le quartier Beaubourg) réalisée par Tinguely et Niki de Saint-Phalle.
Ou des expositions de photos présentées sur des grilles de jardins publics. Elles ne sont pas pour autant saccagées.
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Un Musée à ciel ouvert
En tout cas, cette triste expérience de l’exposition « Retour de Plage », originale dans son concept et dans sa mise à disposition, donne un petit coup de canif dans le souhait de la Ville de proposer « d’ouvrir l’art en devenant un musée à ciel ouvert. »
Les élus devront prendre le temps de la réflexion afin de ne pas céder face au vandalisme, et trouver une parade et un dispositif permettant de représenter, dans d’autres conditions, de nouvelles expositions sur le Remblai. C’est incontournable si la Ville veut poursuivre son action en faveur de la culture.
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Les dégradations
C’est la sculpture de deux personnages et un chien qui se trouvait devant la Pendule qui a été la plus dégradée: un pied arraché la première nuit, un bras également la deuxième nuit.
De sources bien informées, la première nuit il s’agirait d’un groupe d’individus; la deuxième nuit d’un individu seul, celui-ci étant donc plus discernable par la vidéo de surveillance.
Des tentatives ont également été faites sur la laisse du chien ! Des lunettes portées par des personnages ont aussi été prises.
Enfin, la couronne du « Prince charmant », le crapaud, a été volontairement brisée !
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Exposition des 14 sculptures « Retour de Plage »: du 9 juillet au 4 septembre 202 dans les Jardins de la Villa Charlotte à La Chaume – Les Sables-d’Olonne.
Christian Rampnoux
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VIDÉO Les réactions de l’artiste, Christian Rampnoux, et de l’adjoint à la Culture, Jean-François Dejean
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Vendée Les Sables-d’Olonne. FLASH: l’exposition « Retour de Plage » est retirée du Remblai !
La misère culturelle se retrouve ainsi dans les comportements de quelques voyous, incapables de s’occuper autrement qu’au travers de dégradations, incapables de partager la culture.
D’après nos informations, au moins trois « statues » auraient été abimées. – un pied de la jambe gauche a été arraché à la première; – un bras à une autre; – parallèlement, il a été constaté que des passants s’asseyaient sur l’oeuvre artistique « Le Prince charmant », un crapaud, comme s’il s’agissait d’une attraction de fête foraine…..
Ci-dessous, deux des statues abimées.
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Ces modelés, reflets sociologiques d’une mode balnéaire ayant donc été victimes de dégradations, d’actes de vandalisme gratuits perpétrés la nuit gâchent la fête et obligent à retirer ces œuvres du Remblai.
Pour ne pas priver le public de cette belle exposition, elle est transférée dans les Jardins de la Villa Charlotte à La Chaume, dans un cadre magnifique mais fermé la nuit, qui offrira l’occasion d’une promenade dans un jardin de sculptures.
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Vendée Les Sables-d’Olonne.
Les estivants sont arrivés sur le Remblai
mercredi 6 juillet 2022
De vrais reflets sociologiques d’une population balnéaire.
Dès leur arrivée, ils se précipitent sur le Remblai des Sables d’Olonne pour « voir la mer ». Puis, quelques heures après avoir délivré leur valise des vêtements qui y étaient rangés, ils se précipitent, les uns sur la plage, d’autres vers la piscine d’eau de mer chauffée. Certains ne sont pas attirés par ces activités et préfèrent promener tranquillement leur chien sur le Remblai.
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Les maillots de bain, toujours très colorés, n’ont guère changé depuis quelques décennies.
On découvre quelques excentricités volontaires qui font sourire: un chien avec une ceinture de natation…..
Les Sables d’Olonne change assez radicalement. D’une station balnéaire, d’un port de pêche, elle se transforme progressivement en une ville aux activités économiques diverses.
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Mais, à l’orée de la grande saison, les traditions balnéaires sont toujours les mêmes.
Le sable fin et blond de la grande plage ravit toujours autant les baigneurs estivants.
Seuls les portiques des clubs de plage ont disparu. Ainsi que les pignons, bien trop souvent ramassés en quantité.
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.La capitale de la Côte de Lumière reste malgré tout égale à elle-même. Demain, les estivants retourneront sur le Remblai, contemplereront à nouveau l’une des plus belles baies du monde, et se satisferont de pouvoir profiter du sable de la plus belle plage d’Europe.
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Et, à l’instar des coutumes espagnoles, ils se proméneront tard dans la soirée sur le mythique Remblai des Sables, dégustant ici ou là des glaces artisanales, des niniches, des sardinettes PéGé (Pierrot Gourmand), des gaufres ou crêpes.
Ils écouteront ensuite, en se baladant, des musiciens jouer de la flûte péruvienne, regarderont danser des sablaises avec leur célèbre coiffe.
Après le retour dans les foyers des parents, les plus jeunes monteront vers le Casino des Sports, ou sur la corniche vers Le Refuge, pour boire et danser jusqu’au bout de la nuit.
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Vers 5 heures du matin, les paupières presque fermées de fatique, mais le sommeil ne venant toujours pas, ils poursuivront vers le seul endroit en activité à cette heure avancée, la criée des Sables.
Et la traditionnelle soupe à l’oignon chez Marcel, face à la criée, viendra clore la nuit sablaise.
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.Au loin, le soleil rougeoyant commence à montrer son nez. Il est temps de rentrer, la belle s’impatiente et veut enfin dormir dans les bras de son amant d’un jour.
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(Exposition « Retour de Plage » de Christian Rampnoux).
En 1970, Christian RAMPNOUX débute son véritable apprentissage à l’école des Beaux-Arts de Villeneuve sur Lot.
D’abord il apprend le dessin avec Maurice FABRE, et suit les cours de peinture dans l’Atelier de Pierre RAFFI auprès duquel il aborde toutes les techniques graphiques.
En 1976 il rencontre Vélimir KOVATCHEVSKI, et commence à travailler la sculpture dans son atelier. Il y travaille le modelage et apprend toutes les techniques de moulage, il y aborde aussi différentes pratiques de sculpture (bois, pierre).
Fidèle au modelage, il travaille avec les méthodes classiques des grands sculpteurs du 19ème siècle, ses sculptures sont réalistes dans des poses contemporaines, souvent accessoirisées.
La sculpture finale est en résine avec une polychromie exécutée à l’huile, technique des glacis employée par les peintres de la Renaissance.
Donnant libre cours à son imaginaire artistique, sculpteur par passion, Christian RAMPNOUX recherche avant tout la beauté des corps et l’harmonie d’une composition sereine. C’est donc une sculpture calme et tranquille, des œuvres qui jouent avec la lumière pour faire apparaître ce que l’artiste veut nous montrer : émotions, sentiments, expressions qui font oublier la matière pour ne laisser apparaître que la vie secrète qu’il a voulu mettre en scène.
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