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Vendée – Bilan estival présenté par le Préfet de la Vendée – 2: Délinquance en baisse

Vendée – Bilan estival en matière de sécurité et de protection des populations présenté par le Préfet de la Vendée
2: Délinquance en baisse

Suite de 1) – « Les Forces en présence »: http://www.lereportersablais.com/vendee-bilan-estival-en-matiere-de-securite-presente-par-le-prefet-de-la-vendee-1-les-forces-en-presence/
Précède le 3) – « Secours aux personnes »: http://www.lereportersablais.com/vendee-bilan-estival-presente-par-le-prefet-de-la-vendee-3-secours-aux-personnes/





Le Préfet annonce ensuite que les faits de délinquance en 2018 sont en baisse par rapport à l’année 2017, notamment pour ce qui concerne les cambriolages et les vols de vélos (juillet-août 2018 sur le littoral).

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Vendée – Bilan délinquance Eté 2018

 

Ce Bilan concerne la sécurité publique (Gendarmerie) pour les 42 communes du littoral.
– Les faits de délinquance générale sont en recul de 11% à 2248 contre 2525.

– Les faits d’atteintes aux biens dont les cambriolages sont en net recul par rapport à la saison estivale 2017 grâce à la baisse significative des cambriolages touchant les résidences principales et secondaires (- 24,9%).
Les vols de vélos sont en baisse, mais de manière plus modérée avec 239 vols en façade littorale.

– Les faits d’escroqueries et d’infractions économiques et financières se sont élevés à 190, en légère baisse.

– Les faits d’atteintes volontaires à l’intégrité physique progressent, souvent encouragés par des taux d’alcoolisation élevés à la sortie des lieux à caractère festif. 301 atteintes sont à déplorer.

A propos de ce nombre conséquents d’atteintes à l’intégrité physique et des répercussions en matière de tranquillité comme à propos des mesures répressives, le Préfet tient à apporter les précisions suivantes:

« L’alcoolisation excessive d’individus dans des établissements de nuit a des conséquences directes sur la sécurité et la tranquillité publiques. Les débordements observés par les services de police et de gendarmerie sont gradués allant de constats de nuisances sonores réguliers, notamment en seconde partie de nuit, jusqu’à des faits graves dans ou aux abords immédiats de ces établissements : incivilités, vols, rixes, coups et blessures. »

Parmi ces faits, certains ont déjà été relatés par la Presse. La Préfecture apporte des précisions à ce sujet.

« Parmi ces faits, on peut citer à titre d’exemple :
• l’agression gratuite d’un jeune homme occasionnant une mutilation permanente (21 jours d’ITT)
• un homme reçoit trois coups de couteau lors d’une bagarre à la sortie d’une discothèque;
• trois individus fortement alcoolisée sont victimes d’un accident de la route alors qu’ils sortaient d’une soirée, l’un d’eux a perdu la vie. »

Et concernant l’alcoolémie excessive, il est précisé que le 12 août dernier, lors d’opération de contrôles routiers menée par la gendarmerie aux abords d’une sortie de discothèque, le bilan fut le suivant:
– 29 conduites sous l’emprise d’un état alcoolique (dont 10 délits), 3 refus d’obtempérer, une mise en danger et un outrage suivi d’une rébellion!

Mesures répressives:
Face à ces violences liées à une alcoolisation excessive, des réponse fermes ont été prises.
Ainsi, depuis le début de l’année, plusieurs établissements entrant dans la catégorie des débits de boissons, des bars à musique et des discothèques, ont fait l’objet d’avertissement et de fermeture administrative temporaire en Vendée.

En 2018, ont été dressés sur l’ensemble de la Vendée:
– 10 avertissements;
– 8 fermetures administratives temporaires;
– 6 suspensions d’activité musicale.

Le Préfet ajoute que ces mesures administratives ont été prises, « conformément au Code de la Santé publique, suite à la constatation d’infractions aux lois et règlements relatifs aux débits de boissons, ou pour des atteintes à l’ordre public, à la santé et à la tranquillité publique.
Ces mesures ont été motivées principalement, par la constatation par les forces de l’ordre de faits de bagarre, de troubles à l’ordre public, de vente d’alcool à des mineurs et de vente de boissons à des personnes ivres. Des suspensions d’activité musicale ont été également prises pour nuisances sonores. »

Note de la Revue: on rappellera qu’un certain nombre de personnes, voire d’élus, s’étaient émus du nombre de fermetures qui avaient frappé des établissements de nuit durant l’été dernier, ces fermetures étant imposées en plein mois d’août sur les périodes les plus importantes commercialement. D’autre part, des pétitions avaient été lancées contre des mesures qui, selon les pétitionnaires, allaient tuer la vie nocturne et musicale des stations balnéaires.
Notre note serait incomplète si nous n’indiquions pas que la majorité de ces mesures proviennent de la sous-Préfecture des Sables d’Olonne et que certains se demandent si ces décisions ne sont pas excessives.

Le Préfet apporte donc les explications suivantes:
« Compte tenu de l’attractivité touristique du littoral vendéen, ces mesures de fermetures administratives temporaires ont été prises durant la période estivale et principalement sur l’arrondissement des Sables d’Olonne (23 sur l’arrondissement des Sables d’Olonne et une seule sur l’arrondissement de la Roche-sur-Yon), concernant des établissements situés sur les communes de Challans, Bouin, Les Sables d’Olonne, Le Château d’Olonne, Saint-Hilaire de Riez, Saint-Jean-de-Monts, l’Ile d’Yeu, Saint-Gilles-Croix de Vie, l’Epine et la Tranche- sur-Mer.
Ces mesures sont proportionnées à la dégradation de la situation et comparables à celles prises les années antérieures.
La fermeture administrative d’un établissement n’est prononcée qu’à l’issue d’une procédure contradictoire et précédée le plus souvent d’un avertissement. Une lettre est notifiée à l’exploitant, l’informant des griefs et de la mesure envisagée en lui précisant la faculté qui lui est ouverte de présenter ses observations. »

L’arrêté pris par l’autorité préfectorale peut faire l’objet, dans le délai de 2 mois, d’un recours gracieux, d’un recours hiérarchique auprès du ministre de l’intérieur ou d’un recours contentieux devant le tribunal administratif de Nantes. A ce jour, un seul recours a été déposé.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais
(avec Préfecture)




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