Bois-de-Céné Vendée. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin annonce de nouvelles brigades de Gendarmerie en Vendée (Réd. Les Sables-d’Olonne)

 

Ce n’est plus Noël mais le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, semblait tout acquis à la proposition faite par le sénateur Bruno Retailleau – et soutenue par le député Stéphane Buchou – d’une troisième brigade de Gendarmerie s’ajoutant au projet actuel de deux nouvelles brigades.

Mais, le ministère est encore en phase de concertation pour l’implantation de 200 nouvelles brigades de gendarmerie sur l’ensemble du territoire dans les quatre à cinq ans à venir alors que, précise le ministre de l’Intérieur, ce sont 500 brigades qui ont été supprimées en France durant les derniers mandats présidentiels.
Autant dire qu’au regard de l’évolution de la délinquance et des évolutions démographiques, on est en pleine phase de changement avec le lancement de formations pour de nouveaux gendarmes qui viendront investir ces nouvelles brigades.

Six communes candidates en Vendée
C’est à Bois-de-Céné que s’est rendu aujourd’hui Gérald Darmanin, l’une des 6 communes vendéennes candidates pour l’installation d’une brigade. Les autres sont:
Nesmy, Benet, La Bruffière, La Chaize-le-Vicomte et Les Epesses.
Chaque élu représentant y est allé de son laïus sur l’intérêt de l’implantation sur son territoire.
Au-delà de l’originalité pour La Chaize-le-Vicomte qui annonça fièrement, au milieu d’autres arguments, être le point central de la Vendée, fut mis en avant généralement des territoires pouvant subir ou subissant des influences de l’agglomération de Nantes, de l’accès à partir de Niort ou d’une forte urbanisation, éléments qui ne peuvent pas être étrangers aux taux de délinquance.
Les choix des deux ou trois communes seront connus en juin 2023.

 

 

Sans se prononcer sur l’arbitrage nécessaire, le ministre a indiqué que serait forcément pris en compte la capacité à lancer le plus rapidement possible la brigade puisqu’il sera nécessaire de construire des bâtiments administratifs adéquates et des logements.
Or le ministre n’entend pas attendre cinq ans avant que ces brigades soient actives au risque que la population prenne ces décisions pour des effets d’annonce.
Tout ce qui permettra d’accélérer le processus sera donc important pour emporter la décision.

Les nombreux élus présents – dont les parlementaires Philippe Latombe, Stéphane Buchou, Béatrice Bellamy, Véronique Besse, Bruno Retailleau etc..- ont pu également assister à une présentation par le Colonel de la gendarmerie Arnaud Pellabeuf, commandant du groupement de Gendarmerie de la Vendée – 700 gendarmes et 350 réservistes – des différentes problématiques que rencontre la Vendée.
Notamment les attaques aux biens (dont cambriolages), les nombreuses violences intra-familiales – plus prononcées dans le sud vendée, la délinquance routière avec l’alcool et les stupéfiants.
Philippe Latombe, Stéphane Buchou et Bruno Retailleau ont posé une question au ministre, notamment Philippe Latombe sur la lutte contre la délinquance en général, en plus de ce projet concernant la Gendarmerie.

Nous reviendrons dans nos prochaines éditions sur le contenu des diverses interventions.

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