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Vendée Les Sables d’Olonne – Le projet immobilier de l’ancien Lycée Tabarly passe du privé au public

Vendée Les Sables d’Olonne – Le projet immobilier de l’ancien Lycée Tabarly passe du privé au public


 

Bouleversement total sur le projet de l’ancien Lycée Tabarly à La Chaume. En trois mois, le dossier passe d’un projet privé – celui du groupe Réalités – à un dossier public porté par la Ville des Sables d’Olonne qui va procéder à l’achat du foncier auprès de la Région des Pays de la Loire, actuel propriétaire.
La Ville des Sables d’Olonne passera un accord de portage d’une durée de 5 ans avec l’Etablissement Foncier de Vendée. Au bout de ces 5 ans, la Ville procédera au rachat.
Entre temps, c’est un bailleur social, peut-être Vendée Habitat, qui sera chargé des logements.

Voilà, en résumé, l’annonce qui vient d’être faite par Antoine Chéreau, Vice-président de la Région, en charge des Lycées, Yannick Moreau, maire des Sables d’Olonne, et Valentin Josse, vice-président Conseil départemental et président de l’EPF de Vendée.
Bien entendu ce projet sera concrétisé sous réserve de son approbation par le Conseil municipal qui se tiendra le 1er avril 2019.

L’objectif annoncé est de faciliter l’accession au logement pour les jeunes familles. Et c’est la raison d’être de ce passage d’un projet légitime commercial à un projet purement public où la Ville des Sables d’Olonne devient le maître d’oeuvre et souhaite lancer la réalisation de logements à coûts réduits.
Antoine Chéreau indiqua que depuis 2009 la Région souhaite vendre ce terrain car elle n’avait aucune raison de le conserver. Un travail avait été réalisé alors entre la Région et différents promoteurs privés pour proposer un projet qui soit conforme aux volontés de la commune des Sables d’Olonne. Or, depuis janvier, la ville s’est montrée intéressée par la reprise du projet et la Région en a donc pris acte.

En raison de tous ces éléments, le groupe Réalités a retiré volontairement et de lui-même son permis de construire. On notera que, malgré tout, le projet qui avait été proposé par ce groupe avait trouvé face à lui un certain nombre d’oppositions, ce qui avait ralenti sa réalisation depuis deux ans.

Valentin Josse, le président de l’EPF (établissement de l’Etat) a estimé qu’il s’agissait d’une belle nouvelle opération au sein de la 2ème ville de Vendée – et un des plus gros projets de portage financier – d’autant plus qu’il y a une certaine tension urbaine en matière de logements et un besoin de mixité sociale (25% du programme seront dédiés à des logements sociaux). Il a par ailleurs indiqué que le projet était pleinement dans les objectifs et les plans de l’EPF concernant les friches urbaines.
Un certain nombre d’objectifs techniques seront prochainement réalisés comme des études de faisabilité et des expertises par les techniciens de l’EPF, de même qu’une réflexion sur la densité des logements avant que la convention ne soit signée.

D’ores et déja, il semble prévu que l’éventuel projet portera sur la construction d’une trentaine de logements contre 60 précédemment car, dit Yannick Moreau, « nous souhaitons préserver l’urbanisation existante, respecter l’âme et l’authenticité de La Chaume, ne pas dépasser une certaine hauteur et ne pas aggraver les difficultés de stationnement ».
Il est fort probable que le grand cube central prévu dans l’ancien projet ne voit pas le jour, et que la construction de maisons – avec des appartements intégrés – soit sytématisée.

L’accession pour les jeunes familles en Centre-Ville et des logements locatifs, tel est donc le vecteur essentiel du projet qui sera discuté avec le Comité consultatif de quartier de La Chaume.
Afin de donner de la vie au quartier, un équipement public pourrait être prévu, là aussi après discussions avec le Comité.
La Commission chargée de l’Urbanisme a déjà donné un avis très favorable, indique Nicolas Chénéchaud, élu chargé de l’urbanisme.

Le calendrier prévisionnel – avant construction – s’étalera jusqu’à fin 2019.
– 1er avril, passage devant le Conseil municipal.
– Juin: vente par la région qui doit aussi préalablement délibérer.
– Après l’acquisition: démolition, dépollution et étude d’urbanisme.
– vers la fin 2019: demande de permis d’aménager.

« Il s’agit d’un projet emblématique, une vraie figure de proue pour aider les jeunes familles. Il est rare de pouvoir ainsi disposer d’un hectare en plein coeur d’une ville, » a conclu Yannick Moreau.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais


 

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