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Vendée – CPNT au féminin – Mobilité en zone rurale et taxis amateurs : une fausse bonne idée de la ministre des Transports !

Vendée – CPNT au féminin – Mobilité en zone rurale et taxis amateurs : une fausse bonne idée de la ministre des Transports !




Le contexte – une idée a été évoquée par le Gouvernement en décembre dernier lors des Assises de la mobilité: il s’agit de la mise en place de taxis amateurs dans des zones blanches à la campagne.  Cette proposition a été faite aux organisations de ce secteur de transports dans le cadre de la future loi sur les mobilités (LOM).

CPNT considère que la proposition de la ministre de mettre en service des taxis amateurs en zones rurales ne peut être accepté. Quand bien même cette mesure serait réservée à une catégorie de personnes en grande difficulté sociale – personnes âgées pour aller chez le médecin, famille sans véhicule et avec de faibles ressources, chômeurs et les personnes au RSA, mères seules avec enfants…-  il n’en reste pas moins vrai déclare Martine Aury, Présidente de CPNT au féminin « qu’elle serait faite au rabais, discriminante pour les habitants et inégalitaire pour les taxis professionnels. »

Martine Aury, qui est également conseillère départementale de laVendée,  tient à informer la ministre des Transports – Elisabeth Borne – « que depuis 2015 de nombreuses régions, à l’exemple de la Région des Pays de la Loire dans le cadre du pacte pour la Ruralité, soutiennent des solutions alternatives pour favoriser la mobilité en milieu rural. »

Elle rappelle que de plus en plus de fermetures arbitraires de services publics – lignes ferroviaires, guichets de gare, etc.- se produisent au détriment des territoires ruraux.
Elle ajoute que si le gouvernement veut résoudre les problèmes de mobilité, cela doit s’accompagner d’aides financières aux collectivités qui sont actuellement doublement impactées par la baisse de dotations de l’Etat.

« Ce projet de loi complémentaire nécessite obligatoirement une véritable concertation avec elles » soutient Martine Aury qui précise: « Adapter un covoiturage intelligent et social au cas par cas et en fonction des décisions de chaque municipalité, des associations d’aide aux citoyens, pourquoi pas ? Mais il n’est pas question de venir concurrencer encore plus les taxis professionnels en zones blanches en matière de transports, alors qu’ils subissent déjà la concurrence des VTC en zone urbaine ! Il faut juste modifier leurs conditions règlementaires et tarifaires et leur environnement fiscal pour les empêcher de mourir à petit feu au lieu de les asphyxier par une concurrence déloyale. »

En conclusion, elle indique que « Le monde rural n’a pas vocation à être un territoire de seconde zone réservé à des amateurs, mais ouvert aux professionnels et à l’action associative d’entraide citoyenne pour un mieux vivre ensemble ! »

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais




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