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Vendée Agriculture – La Loi Egalim et les agriculteurs: le député LREM Pierre Henriet répond au sénateur Les Républicains Bruno Retailleau

 



Les effets de la Loi Egalim. Après l’intervention du sénateur de la Vendée Bruno Retailleau, le député de la Vendée, Pierre Henriet, a souhaité lui répondre par un Communiqué sous le titre: « Réponse au sénateur Bruno Retailleau sur les effets de la loi EGAlim. »

 

 

Communiqué de Bruno Retailleau

« Le Sénat a présenté aujourd’hui les conclusions de son rapport sur le bilan de la Loi Egalim promulguée il y a un an.

A l’heure de dresser un premier bilan, il apparaît clairement que ce texte n’a pas eu d’impact sur le revenu des agriculteurs, comme le Sénat l’avait pourtant annoncé lors de l’examen du projet de loi Egalim.
Au contraire, ce texte a même fait peser de nouvelles charges supplémentaires pour nos agriculteurs.

Le Sénat dans son rapport, a mis en lumière l’incapacité de la loi Egalim à mieux répartir les revenus tout au long de la chaîne de production.
Alors que l’objectif affiché était d’offrir aux producteurs l’initiative dans la fixation des prix de vente, le texte tarde malheureusement à produire des effets.

Au contraire c’est bel et bien la grande distribution qui a pu bénéficier de la hausse du seuil de revente à perte (SRP) et de l’encadrement des promotions, entrainant un accroissement de leur marge, sans que nos agriculteurs ne puissent obtenir un quelconque gain.

Afin de corriger les défauts et effets pervers constatés depuis un an, et dans le but de mieux assurer à nos exploitants et PME agricoles des revenus décents, le groupe Les Républicains au Sénat a déposé une proposition de loi visant à prendre les mesures nécessaires pour éviter que nos agriculteurs n’aient a subir les conséquences funestes de la loi Egalim. »
Signé Bruno Retailleau


Réponse au sénateur Bruno Retailleau sur les effets de la loi EGAlim

 « Il est trop facile d’utiliser un rapport sénatorial comme une arme politique en présentant la loi EGAlim comme une baguette magique. Dans l’introduction de ce même rapport, il est d’ailleurs rappelé que l’agriculture française vivait une lente agonie due au manque de vision par le passé.

Cette loi a pour ambition une juste rémunération des producteurs. Elle a été construite avec tous les acteurs de la chaine agroalimentaire, y compris les consommateurs. Stigmatiser la grande distribution est réducteur, surtout lorsque localement des contrats en direct avec les producteurs démontrent petit à petit leur efficacité.

Il est admis par les détracteurs de la loi EGAlim qu’il est trop tôt pour un bilan exhaustif. De fait, le seuil de revente à perte n’a été mis en place qu’à titre expérimental. Les organismes de producteurs ont besoin de temps pour se structurer. Des sanctions sur certaines pratiques qui perdurent sont indispensables…

Une commission d’enquête sur les pratiques commerciales de la grande distribution a été menée par l’Assemblée nationale. Si des propositions pour mettre un terme à des pratiques contestables ont été formulées, ces entités ne sont pas les seuls acteurs de la chaine à qui il est nécessaire de rappeler les engagements pris pendant les États Généraux de l’Alimentation.

Une évolution de la loi résoudrait sûrement certaines situations d’urgence : introduisons l’obligation pour tous les intervenants de respecter leurs partenaires et pour les consommateurs de donner une suite concrète à leurs revendications par leurs choix d’une alimentation locale de qualité. »
Signé Pierre Henriet


Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

 

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