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Pays de la Loire – Fontenay-le-Comte Vendée – Le Lycée François Rabelais participe au Prix littéraire des Lycéens 2020

 


 

7ème Prix littéraire des Lycéens – 2019-20
La Région des Pays de la Loire organise son septième Prix littéraire des Lycéens pour l’année scolaire 2019‐2020.
Cette action au long cours, inscrite dans le Pacte éducatif régional, contribue à sensibiliser les jeunes à la création littéraire contemporaine, à favoriser leur esprit critique, leur créativité et tout simplement à partager le plaisir de la lecture grâce aux rencontres vivantes avec les écrivains.
À cette fin, la sélection des ouvrages se veut à la fois exigeante, accessible et diversifiée, représentative de la création littéraire actuelle.
Ce projet culturel et éducatif doit permettre par ailleurs de fédérer les acteurs du livre et de l’enseignement autour d’une aventure commune, de faire découvrir les métiers du livre, et d’inciter les participants à fréquenter les lieux de médiation et de diffusion du livre en région.
Pour l’édition 2019‐2020, dix lycées ont été retenus, représentatifs de différentes filières et des 5 départements, dont quatre nouveaux lycées participants.

600 jeunes de 10 établissements participent à ce 7e Prix littéraire des lycéens:
Lycée professionnel François Arago – Nantes (44)* / Lycée général et technologique Honoré d’Estienne d’Orves – Carquefou (44)* / Lycée général et technologique Julien Gracq – Beaupréau‐en‐Mauges (49)* / Lycée général et technologique Fernand Renaudeau – Cholet (49)* / Lycée général et technologique Pays de Retz – Pornic (44) / Lycée professionnel Saint‐Martin – Machecoul (44) / Lycée général et technologique Henri Bergson – Angers (49) / Lycée polyvalent Estournelles de Constant – La Flèche (72) / Lycée polyvalent Atlantique – Luçon (85) / Lycée polyvalent François Rabelais – Fontenay‐le‐Comte (85)
(* première participation).

 

Les 6 ouvrages sélectionnés:
– Einstein, le sexe et moi par Olivier Liron (Alma)
– A la ligne par Joseph Ponthus (La Table ronde)
– L’Amérique derrière moi par Erwan Desplanques (L’Olivier)
– Milly Vodovic par Nastasia Rugani (MeMo)
– Midi par Cloé Korman (Seuil)
– Le Bruit du monde par Stéphanie Chaillou (Notabilia).

On trouvera ci-dessous les biographies des auteurs.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais
(avec communication)

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Olivier Liron

Olivier Liron est né en 1987. Normalien et agrégé d’espagnol, il enseigne la littérature comparée à l’université Paris 3‐Sorbonne Nouvelle avant de se consacrer à l’écriture et au théâtre. Il se forme en parallèle à l’interprétation et à la danse contemporaine à l’École du Jeu et au cours Cochet. Son premier roman, Danse d’atomes d’or, est publié en 2016 chez Alma Éditeur. Il est également l’auteur de pièces de théâtre, de scénarios pour le cinéma et de fictions sonores pour le Centre Pompidou.
En 2018, paraît, toujours chez Alma éditeur, Einstein, le sexe et moi. « Je suis autiste Asperger. Ce n’est pas une maladie, je vous rassure. C’est une différence. Je vais vous raconter une histoire. Cette histoire est la mienne. J’ai joué au jeu télévisé Questions pour un champion et cela a été très important pour moi. »
Nous voici donc en 2012 sur le plateau de France 3 avec notre candidat préféré.
Olivier Liron lui‐même est fort occupé à gagner ; tout autant à nous expliquer ce qui lui est arrivé. En réunissant ici les ingrédients de la confession et ceux du thriller, il manifeste une nouvelle fois avec l’humour qui est sa marque de fabrique, sa très subtile connaissance des émotions humaines.

 


 

Joseph Ponthus

Joseph Ponthus est né en 1978. Après des études de littérature à Reims et de travail social à Nancy, il a exercé plus de dix ans comme éducateur spécialisé en banlieue parisienne où il a notamment dirigé et publié Nous… La Cité (Editions Zones, 2012). Il vit et travaille désormais en Bretagne. À la ligne est le premier roman de Joseph Ponthus. C’est l’histoire d’un ouvrier intérimaire qui embauche dans les conserveries de poissons et les abattoirs bretons. Jour après jour, il inventorie avec une infinie précision les gestes du travail à la ligne, le bruit, la fatigue, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps. Ce qui le sauve, c’est qu’il a eu une autre vie. Il connaît les auteurs latins, il a vibré avec Dumas, il sait les poèmes d’Apollinaire et les chansons de Trenet.
C’est sa victoire provisoire contre tout ce qui fait mal, tout ce qui aliène. Et, en allant à la ligne, on trouvera dans les blancs du texte la femme aimée, le bonheur dominical, le chien Pok Pok, l’odeur de la mer.
Par la magie d’une écriture tour à tour distanciée, coléreuse, drôle, fraternelle, la vie ouvrière devient une odyssée où Ulysse combat des carcasses de boeufs et des tonnes de bulots comme autant de cyclopes.

 


 

Erwan Desplanques

Né en 1980, Erwan Desplanques est écrivain et journaliste indépendant. Diplômé de l’Ecole supérieure de journalisme (ESJ) de Lille, il a travaillé quinze ans à la rédaction de l’hebdomadaire Télérama. En 2013, il a publié son premier roman, Si j’y suis, suivi en 2016 par un recueil de nouvelles, Une Chance unique, sélectionné pour le prix Goncourt de la nouvelle et en cours d’adaptation au cinéma. L’Amérique derrière moi est son troisième livre. Il vit et travaille aujourd’hui dans le Sud‐Ouest de la France.
« Parvenu à l’extrémité du Massachusetts, Thoreau avait écrit : Un homme doit s’asseoir ici et poser toute l’Amérique derrière lui.» Le narrateur est désormais cet homme, conscient que l’attend en France une décision essentielle qui tiendra du courage et de l’abandon.
Après avoir résisté aux excès passionnels de ses parents, arrêté la musique, quitté un journal, enterré son père comme un héros de l’armée américaine, peu avant la naissance de son propre fils, il décide de se réinventer loin de Paris.
L’Amérique derrière moi raconte cette période étrange pendant laquelle l’attente d’un « heureux événement » et l’imminence d’un grand malheur finissent par se confondre. Cette comédie qui mêle douceur, lucidité et humour, est surtout l’occasion pour son auteur de revenir sur l’histoire familiale et le vent de folie que le père faisait souffler dans la maison.

 


 

Nastasia Rugani

Nastasia Rugani est née dans la petite ville de Pont‐à‐Mousson en 1987 et vit aujourd’hui à Paris. Petite, elle aimait les gros romans et les gros insectes. Plus tard, elle a voulu être neurologue, pour effacer les cauchemars avant de découvrir qu’on pouvait vivre avec en les déposant sur le papier. Milly Vodovic (éditions MeMo) est son troisième roman.
Aujourd’hui, Milly a eu envie de mordre jusqu’au sang. Swan Cooper tirait des balles de revolver à deux pas de son frère Almaz, couché dans la boue. Alors Milly a foncé pour sauver son grand frère. Dans un élan bestial, elle a cassé le bras et le nez de Swan Cooper. Depuis, Almaz, vexé, ne lui parle plus, mais qu’importe. Milly Vodović peut tout faire désormais. Pourtant, des phénomènes étranges se produisent autour d’elle. Alors que la ville se recouvre de coccinelles, le Mange‐coeurs approche. Mais Milly se répète que les monstres n’existent pas. L’histoire, elle, ne l’entend pas de la même manière.

 


 

Cloé Korman

Cloé Korman est née en 1983 à Paris. Elle a reçu le prix du Livre Inter pour son premier roman, Les Hommes‐couleurs et publie aux éditions du Seuil. Après Les Saisons de Louveplaine en 2013, paraît Midi, son troisième roman. Claire est médecin dans un hôpital parisien. Un jour, un nouveau patient est admis dans son service, qui demande à la voir. Elle reconnaît alors Dominique, un ancien amant. Cette présence la bouleverse : la maladie de Dom, déjà très avancée, met en échec ses qualités de médecin, et fait resurgir les circonstances de leur rencontre. Quinze ans plus tôt, Claire est partie à Marseille avec son amie Manu, travailler dans le théâtre associatif que dirigeait Dominique. Au milieu d’un groupe d’enfants occupés à apprivoiser la scène et embarqués dans une adaptation tumultueuse de La Tempête de Shakespeare, les deux amies sont troublées par une silhouette fragile : celle d’une petite fille marginale, aussi inquiète dans sa famille que parmi les autres enfants, qui semble les appeler à l’aide. Mais la joie de l’été, la découverte du désir, le cercle des silences coupables les empêchent de prendre conscience du drame qui est en train de se nouer.
Cloé Korman nous entraîne dans une enquête sur le mystère d’une violence exposée devant tous, en plein soleil, et néanmoins inapprochable. Porté par le souffle vital de deux héroïnes à peine sorties de l’adolescence, Midi est la splendide évocation d’une beauté qui aveugle et qui sauve.

 


 

Stéphanie Chaillou

Stéphanie Chaillou, née en 1969, vit et travaille à Paris. Elle a publié aux Editions Isabelle Sauvage trois ouvrages de poésie contemporaine puis deux romans aux éditions Alma.
Le Bruit du monde, édité par Notabilia, a paru en 2018. Marie‐Hélène Coulanges, dite Marilène, grandit à Brigneau, un hameau perdu au milieu de la campagne. Lieu de l’enfance, des cabanes et des jeux, creuset de la mémoire, Brigneau c’est aussi le lieu des premiers désenchantements, un endroit où la pauvreté semble figer les êtres et les choses.
Le Bruit du monde est le récit d’une quête de liberté, une histoire de déracinement, de séparation, d’identité perdue et de luttes. Stéphanie Chaillou parvient à dire les blessures secrètes, la peur de l’échec, les doutes et les espérances vives qui façonnent une vie. « Marilène se souvient de cette époque au lycée de C. et de cette peur qui l’avait tenaillée soudain. L’avait tétanisée. Peur que le désir la tue. Elle avait eu peur que le désir la tue. Elle savait qu’il était possible d’être tué à cause de ça. Désirer. Vouloir trop fort. Elle ne savait pas, alors, si c’était à cause de sa lecture de Madame Bovary ou à cause de son père. »


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