Paris Musée national de la Marine. Prix Mémoires de la Mer 4 déc 2023 : Découvrez les Films et Livres sélectionnés (Réd. les Sables-d’Olonne)
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Paris Musée national de la Marine. Découvrez les Films et Livres sélectionnés pour les prix Mémoires de la Mer 2023
11 films, 16 livres et 6 BD en compétition pour les Mémoires de la Mer 2023, attribuées le lundi 4 décembre 2023 au tout nouveau Musée National de la Marine au Palais de Chaillot à Paris.
Remise des Prix au Musée national de la Marine
Pour la première fois depuis leur création, il y a près de 20 ans, en 2005, la remise des prix du livre, de la BD et du film documentaire des Mémoires de la Mer aura lieu au Musée National de la Marine, tout juste réouvert après 7 ans de travaux, au Palais de Chaillot à Paris, dans la soirée du lundi 4 décembre 2023.
Prix des Mémoires de la Mer
Créés à l’initiative d’Erik Orsenna, de Benedict Donnelly, alors président et vice-président du Centre International de la Mer de la Corderie Royale de Rochefort et d’Emmanuel de Fontainieu, directeur du CIM, les prix des Mémoires de la Mer sont attribués chaque année par des jurys dédiés réunissant des personnalités du monde culturel et maritime.
Le Centre International de la Mer, le Musée National de la Marine et l’Association Hermione-La Fayette sont aujourd’hui les trois principaux partenaires des Mémoires de la Mer.
Christophe Agnus, journaliste et écrivain, sera le « maître de cérémonies » de la soirée des Mémoires de la Mer au cours de laquelle Marc de Briançon, le président de l’association Hermione-La Fayette, fera le point sur l’avancement du chantier du « retour vers la mer » de l’Hermione.
En compétition cette année pour les Mémoires de la Mer 2023 :
– pour le prix du film documentaire : 11 films qui témoignent de la vitalité du documentaire maritime aujourd’hui.
– pour la prix du livre : 16 livres
– pour le prix de la bande dessinée : six « albums », six créations originales de scénaristes et de dessinateurs.
FILMS SÉLECTIONNÉS
1- Austral
Réalisateur : Benjamin Colaux
Production : Stenola Production (Belgique), 2022, 1h34min, VOSTfr
Au bout du monde, trois hommes affrontent la mer australe et ses dangers. Ils quittent leur famille, bravent le froid et les tempêtes pour aller à la rencontre de pêcheurs isolés dans les îles tristement célèbres de l’extrême sud du Chili. Tous s’accordent sur l’importance de perpétuer ce métier de tradition et de partage fraternel menacé d’extinction.
Mais alors que MILTON se fait un nom dans le milieu malgré l’attachement qu’il voue à ses deux jeunes enfants, ANDRES, orphelin, tente de quitter ce métier incertain et sa famille maritime pour se consacrer entièrement à la femme qu’il vient de rencontrer. Ces deux histoires gravitent autour de celle de GUILLERMO tiraillé entre ses blessures familiales et une mer sauvage qui le rappelle inexorablement. Film tourné en noir et blanc.
2- Des poissons pas si cons ?
Réalisateurs : Ariane Lamarsaude et Stéphane Jacques
Production : Les Films d’ici, France, 2022, 52 minutes
On les dit muets, amnésiques, ou encore insensibles à la douleur. Pourtant, les scientifiques découvrent jour après jour que les poissons font preuve de capacités étonnantes. Ils auraient une organisation sociale trépidante, de fabuleuses capacités d’adaptation et même une vie sentimentale. Des plus petites rivières aux océans, des aquariums aux laboratoires, les scientifiques nous démontrent que les poissons ne sont pas si cons !
3- Quand la mer menace les villes
Réalisatrice : Laurence Thiriat Ecrit Laurence Thiriat et Thomas Marlier
Production : Tangerine Production, France, 2022, 86 minutes
15 mégapoles sur 22 sont aujourd’hui situées en zone littorale. Si les ouragans, les tempêtes et les inondations mettent en péril ces villes, le sel ou l’érosion causent aussi de façon insidieuse d’importants dégâts. Ces mégalopoles sont au pied du mur. NewYork, Rotterdam et Singapour doivent rapidement trouver des solutions innovantes voire radicales et réapprendre à vivre avec la mer.
4- L’incroyable périple de Magellan
Série documentaire de François de Riberolles, produite par François Bertrand
Production : Camera Lucida Productions
Coproducteurs : Arte France, Belgica Films, Minimal Films, Serena Productions,
France, 4 épisodes de 52’, 2022
Il y a tout juste 500 ans, un équipage de 237 hommes répartis sur cinq navires, s’élançait depuis Séville dans l’Océan Atlantique, cap à l’ouest, vers les confins du monde connu. A la tête de cette expédition, le capitaine portugais Fernand de Magellan a fait le pari insensé de trouver un passage à travers le continent américain pour rejoindre l’Océan Pacifique et, de l’autre côté du monde, atteindre les Indes. Le but de ce grand périple était de gagner les îles Moluques en Indonésie, appelées îles aux Epices, objet de la convoitise des royaumes rivaux d’Espagne et du Portugal. Trois ans plus tard, le 8 septembre 1522, seuls 18 marins affaiblis reviennent à bon port sans leur capitaine Magellan, à bord de l’unique navire restant, après avoir réalisé la plus grande prouesse maritime de tous les temps : un tour du monde complet par voie de mer, la première circumnavigation.
Grâce aux descriptions d’Antonio Pigafetta, chroniqueur embarqué pour faire le récit de l’expédition, le trajet de cette odyssée exceptionnelle se dessine à mesure que la flotte de Magellan gagne le bord du monde, les milites de l’inexploré. Au fil des quatre opus de cette collection, l’éclairage des spécialistes, historiens, géographes, ethnologues, cuisiniers et philosophes, nous permet de comprendre les enjeux économiques, idéologiques et culturels d’un tel voyage, pendant que les grands navigateurs de notre époque nous font ressentir l’intensité de l’exploit naval. Ponctuée de séquences d’animation qui donnent vie aux grands moments de l’aventure, la série en quatre volets retrace sous la forme d’un « docu-épique » l’histoire un temps oubliée du rêve et de l’audace d’un homme, à l’origine de la découverte du détroit qui porte son nom, d’un nouvel océan et de nouveaux peuples, une extraordinaire épopée qui a changé notre regard au monde.
5- Avant que la grande nacre meure
Réalisateur : Jérôme Espla. Coréalisatrice : Caroline Espla
Production : 13 Productions, France, 2022, 52 minutes
La grande nacre de Méditerranée, une espèce protégée, est la proie d’un terrible parasite depuis 2016. Cet ennemi sournois, réveillé par le réchauffement de la mer ou introduit en Méditerranée a décimé les populations de nacres à plus de 99%. Une véritable catastrophe écologique qui entraine la perte de centaines d’espèces associées. Une collaboration inédite entre biologistes marins a vu le jour pour tenter de sauver le second plus grand coquillage au monde. La course contre la montre est désormais lancée, avant que la grande nacre meure…
6- La véritable histoire des pirates
Réalisateur : Stéphane Begoin
Production : Gédéon Programmes, France, 2022, 90 minutes
Les pirates sont depuis toujours des héros populaires. Leurs jambes de bois, leur soif de richesse et leurs navires chargés d’or ont fait d’eux des personnages mythiques. Mais qui étaient réellement ces hommes ? Sont-ils seulement des marins cachant des trésors au fond des baies ou de violents brigands ? Quelle est la réalité de leur quotidien, l’importance de leur trafic ? Jusque-là, très peu d’épaves de bateaux pirates avaient été retrouvées et la vie de ces hommes restait mystérieuse… A l’île Maurice et dans la baie de l’île Sainte-Marie, à Madagascar, des archéologues étudient les restes du navire d’un pirate célèbre et cherchent, à terre, des traces d’habitations. Entre légendes et réalité, ils nous emmènent à la rencontre des princes des mers et de leurs redoutables vaisseaux…
7- Méditerranée, l’Odyssée pour la vie
Réalisateur : Frédéric Fougéa
Production : Boréales, Federation Entertainment
Co-production : Terra Mater, Factual Studios, Fabula Pictures, Anemon Production
2022, France, 90 minutes
Ce film révèle les merveilles d’un monde vivant riche, surprenant mais aussi très fragile. En mer, sur terre et dans les airs, un fascinant voyage dans le monde d’animaux et de plantes qui se sont adaptés pour continuer à vivre en Méditerranée, malgré l’impact croissant des activités humaines. C’est une petite mer semi-fermée. Nous pensons la connaître déjà, mais elle contient une quantité étonnante de biodiversité. Comment mieux raconter la grande histoire de la vie en Méditerranée que par le cycle de la vie ?
Un grand voyage, montrant parfois la complexité et le raffinement des stratégies de ces êtres vivants, et d’autres, révélant leur extrême fragilité, surtout face à l’omniprésence de l’homme.
8- Devenir marin-pêcheur
Réalisatrice : Claire Perdrix
Production : Les Nouveaux Jours Productions, France, 2022, 4 x 26 minutes
Ils s’appellent Antonn, Mathis, Ibrahima et Tom. Ils ont entre 15 et 17 ans, un parcours scolaire chaotique et des rêves de grand large. Ils se forment en apprentissage à l’école des métiers de la mer des Sables d’Olonne pour devenir matelot. Une profession difficile mais qui représente pour eux la fierté de devenir « un homme, un vrai ».
Episode 1 : Larguer les amarres – Episode 2 : Mer agitée – Episode 3 : Vague à l’âme – Episode 4 : Sans filet
9- Etre mer
Réalisatrice : Nina Montagné
Production : Aligal Production, 2023, 36 minutes
Julie, Lou et Ségolène sont trois femmes marins installées en Bretagne. Depuis une quinzaine d’années, elles parcourent les océans du globe comme capitaines de voiliers. Etre en mer, c’est leur oxygène, elles ont en besoin. Dans cet univers maritime principalement masculin, elles ont dû se forger un caractère bien trempé et faire leurs preuves, pour pouvoir arriver à trouver leur place. Aujourd’hui, à la frontière délicate de la quarantaine approchante, elles sont en proie à l’érosion de la mer et du temps, et se retrouvent face à un choix: être mère ou être en mer ? Trois femmes. Trois histoires. Trois corps. Celui de Julie, à l’arrêt forcé et en rééducation, abîmé par les éléments et son travail intense sur les bateaux, jusqu’à sa guérison et son retour tant espéré sur l’eau. Celui de Lou, en mouvement perpétuel en mer et à terre, avec les renoncements douloureux que cela implique, en train de faire le choix de rester nomade et d’être en mer, plutôt que de se poser à terre et d’être mère. Et celui de Ségolène en pleine grossesse, transformation et bouleversement, inapte à la navigation et bloquée à terre, jusqu’à l’arrivée de son premier bébé. Trois destins parallèles, mosaïque complémentaire de femmes et de vies, à la croisée des choix et des chemins.
Une plongée dans leurs routes, leurs émotions et leurs réalités, à terre ou en mer, dans l’eau ou sur l’eau, à l’arrêt ou en mouvement, avec leur famille, leurs amis ou leur amoureux, avec leur kiné, leur médecin ou leur sage-femme, dans ce qui les anime et les révolte, les questionne et les interroge, dans leurs peurs et leurs contradictions, leurs espoirs et leurs rêves, de bonheur et de liberté. Etre mère ou être en mer ? Une quête intime mais aussi universelle.
10- Le grand Port maritime de Bordeaux, au gré des marées
Réalisateur : Alexandre Berne
Production : France TV, France 3 Nouvelle-Aquitaine / Chaine NOA, France, 2022, 32 minutes
C’est le 7 ème plus grand port maritime de France avec sept terminaux portuaires spécialisés répartis sur 100 km. Avec près de 340 salariés et un bassin de 8100 emplois, son trafic représente 6 à 7 millions de tonnes par an, soit l’équivalent de 95 % des besoins énergétiques du sud-ouest. Le port de Bordeaux, c’est avant tout des métiers comme le démontre ce magazine.
Alexandre Berne navigue dans les coulisses des activités d’un port qui fonctionne au rythme des marées. Le Port, ce sont aussi des hommes, des métiers qui font la richesse du port maritime de Bordeaux. Le Pilote, en charge d’assurer les montées et descentes de l’estuaire, pour assurer sécurité. Pétrolier, bateaux de croisières, chimiquiers…bénéficient de ses compétences.
Les remorqueurs, en charge des manœuvres d’amarrage et de positionnement des navires. Les lamaneurs qui s’assurent d’amarrer correctement les navires à quai. Les dockers, et grutiers assurent le déchargement et chargement des marchandises. Les officiers de la capitainerie, font appliquer la règlementation, la police du port, et ils assument la responsabilité de réguler le trafic. Ce trafic serait impossible sans l’entretien des voies et chenaux de navigation, d’où la nécessité de draguer le canal large de 130 m, pour retirer vases et alluvions déposés en masse par les marées, la Garonne et Dordogne. L’Anita Conti et son équipage assurent cette mission de dégager les zones pour faciliter et permettre la navigation des gros porteurs à fort tirant d’eau. Les
équipes de l’Anita Conti travaillent à partir de cartes fournies par le service hydrographie, dont les équipages font du sondage des fonds et fabriquent des cartes chaque semaine pour l’ensemble des interlocuteurs du port. Pour accéder à Bordeaux, les gros navires passent sous le pont Chaban-Delmas, avec sa plateforme qui se soulève à plus de 70 m, moment où il est fermé à la circulation.
11- Conserveries de poissons. De l’atelier à l’usine. Années 1930-1960
Réalisateur : Alain Pichon
Production Cinémathèque de Bretagne et Festival Pêcheurs du monde, France, 2023, 56 minutes
A l’aube du cinéma, le monde de la mer a fasciné les réalisateurs amateurs et professionnels. Ces derniers ont saisi des images, des instantanés, sans doute conscients de la fugacité d’une communauté maritime et des changements qui la bousculent. Ces films ont parfois été sauvegardés, en particulier par les cinémathèques.
Pour le deuxième volet de ce cycle, Alain Pichon, réalisateur de Septembre 1930. Thoniers dans la tempête et de Voiliers en pêche. Années 30-40, s’est à nouveau plongé dans les archives de la Cinémathèque de Bretagne afin de retrouver les traces filmées des conserveries des années 1930 à 1960. Des années où les petites unités de production dominent, jusqu’aux années de l’avènement des usines. Aidé par son équipe, Il en a fait un montage inédit et original où les univers de travail se succèdent.
Après une introduction qui mène du port à la conserverie, on y découvre l’atelier, le processus de fabrication des conserves, les conditions de travail, les techniques qui se diffusent et, finalement, les évolutions qui mènent à l’industrialisation des conserveries et à l’enfer des usines.
Aux formes narratives qui suivent l’évolution du cinéma d’antan, en noir et blanc et avec bruitages, muet et avec cartons, avec Louise et de Mauricette à la fin des années 40, muet et avec cartons à nouveau jusqu’à la fin des années 50, en couleur avec la musique de Camille Saint Saëns, avec le bruit et le vacarme dans les années 60, avec Gabrielle dans les années 90, ce film montre les effets de la modernisation dans les conserveries et ses conséquences sur les conditions de travail des femmes.
LIVRES SÉLECTIONNÉS
JURYS
Jury des prix du Livre et de la Bande Dessinée
Alain CABANTOUS, historien moderniste. Professeur émérite au Centre de Recherches d’Histoire
Moderne (CRHM) de l’Université Panthéon-Sorbonne-Paris I. A notamment rédigé de nombreux
ouvrages sur les communautés maritimes en France sous l’Ancien Régime (Dix Mille Marins face à
l’Océan aux XVIIe et XVIII e siècles) et sur les sociétés littorales saisies dans leur relation à la mer (Les
Citoyens du large. Les identités maritimes en France XVIIe-XIXe siècle, etc.).
Benedict DONNELLY, président de l’Association Hermione-La Fayette de 1993 à juin 2016, fondateur et
vice-président du CIM-La Corderie Royale pendant plus 20 ans, initiateur de la rénovation du Musée
National de la Marine et ancien membre du CA du Musée ; ancien secrétaire général du Conseil
Supérieur de la Navigation de Plaisance et des Sport Nautiques. Vice-président délégué de l’Association
pour l’aide aux jeunes auteurs (Apaj).
Emmanuel de FONTAINIEU, directeur du Centre International de la Mer à la Corderie Royale de
Rochefort, centre culturel de rencontre dont la mission est de diffuser l’idée maritime à partir d’un grand
site de patrimoine. Il a participé activement à la reconstruction de L’Hermione depuis 1993. Historien, il a
notamment publié L’Hermione, de Rochefort à la gloire américaine (2002).
Olivier LE CARRER, journaliste et navigateur, membre de la Société de Géographie, parcourt depuis
trente ans la plupart des mers du monde. Longtemps rédacteur en chef de la revue Bateaux. Passionné
par l’histoire de la cartographie, il a créé en Bretagne la première bibliothèque entièrement consacrée à
l’aventure maritime. A notamment publié Océans de papier (2006) et L’Atlas essentiel (2008).
Gilbert BUTI, agrégé d’histoire et professeur d’histoire moderne à l’université d’Aix-Marseille et membre
du laboratoire Telemme (UMR 7303) à la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme
(Aix-en-Provence). Ses travaux portent sur les sociétés littorales et les économies maritimes de la
France Méditerranéenne (XVIIe-XIXe siècles). Il a obtenu une mention spéciale du jury des mémoires de la Mer 2011 pour son livre « Les Chemins de la mer, Un petit port méditerranéen : Saint-Tropez (XVIIe-XVIII e siècles)».
Dominique CARA-BRIGHIGNI, libraire, a fait ses premières armes à la librairie Joseph Gibert à Paris,
puis créé la librairie de la Cité des Sciences (1986), dirigé les librairies du Centre Georges Pompidou
(1988) puis « La Hune » jusqu’en 2012.
Jury du prix du Film
Alain CABANTOUS,
Benedict DONNELLY,
Olivier LE CARRER,
Marie-Dominique MONTEL, cinéaste. Journaliste de radio, auteure et réalisatrice de nombreux films
documentaires, diffusés par France 3 dans la série « Un Siècle d’écrivains » : Graham Greene, Thomas
Edward Lawrence dit Lawrence d’Arabie, Aimé Césaire et surtout Conan Doyle. Membre de l’Académie de
Saintonge. Également fondatrice de l’association des Amis des Amis d’André Pécoud, illustrateur de la Belle Époque.
Yves BOURGEOIS, réalisateur et producteur de documentaires et fictions qui témoignent des grandes
aventures humaines de la découverte du monde, de son histoire, et de sa compréhension. Spécialiste de la marine et des porte-avions, il signe « Confidences d’équipage » en 2007, puis la suite de cette fresque avec « Charles De Gaulle, premier arrêt au stand » en 2009. Il est engagé aux côtés de l’Association Salomon qui a organisé depuis 1981 des campagnes de fouilles pour lever le mystère sur Lapérouse, et a réalisé quatre
documentaires « Dans le sillage de Monsieur de Lapérouse » au cours des quatre dernières campagnes
(1999, 2003, 2005 et 2008).
Vincent CAMPREDON, aujourd’hui Directeur du Musée national de la Marine, il a fait carrière dans la Marine en tant que Commissaire. Il a quatre tours du monde (sur la Jeanne d’Arc) à son actif, a servi dans le
Pacifique et l’océan Indien, au Kosovo, à Paris et à Brest.
Frédéric BRUNNQUELL, auteur, réalisateur de films documentaires, notamment pour Radio France et
l’Agence CAPA. En 2019, il réalise L’Odyssée des forçats de la mer, Hommes des tempêtes, films
documentaires produits par Morgane Production primés aux Mémoires de la Mer 2019.
Francis LATREILLE, reporter-photographe et peintre. En 1995, il accompagne Jean-Louis Etienne dans les terres australes et boréales. En 1998, il remporte le World Press Photo. Depuis 1998, il participe à de
prestigieuses expéditions, Tara dans sa dérive arctique et le survol du pôle Nord en ballon par Jean-Louis
Etienne. Il publie de nombreux ouvrages : « Mammouth », « Mission banquise », avec Jean-Louis Etienne, « Dolgans, les derniers nomades des glaces », « Tara une goélette pour la planète », « L’Hermione une frégate pour la liberté » avec Yves Gaubert et Gilbert Maurel.
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Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais