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Les Sables-d’Olonne Vendée. URBANISME: l’ancienne clinique du Val d’Olonne rayée de la carte…

 

URBANISME: l’ancienne clinique du Val d’Olonne rayée de la carte…

Comme prévu au planning, l’ancienne clinique qui était devenue une verrue et était squattée a été rayée d ela carte. Le nouveau projet devrait sortir de terre à mi-2024 et être finalisé fin 2027.

Planning
– fin février à juillet 2022: démolition de l’ancienne clinique
– avril à juin 2022: dépôt du permis de construire de l’Ilot 2 (enseignement, formation, bureaux). Le permis de l’Ilot 1 a déjà été obtenu (Résidence multigénérationnelle)
– septembre à décembre 2022: travaux d’aménagement et de viabilisation
– janvier 2023 à juin 2024: construction de la Résidence multigénérationnellle
– finalisation de l’ensemble des Ilots: fin 2027.

Table rase est faite dans ce dossier complexe, qui a duré longtemps, a excité des convoitises, a énervé une partie de la population et des riverains, et s’est trouvé bloqué pour des raisons purement financières désormais dévoilées.
Ci-dessous, vous trouverez de manière détaillée le contexte de ce dossier avec ses différentes ramifications.
Un éclairage interessant qui en dit long…

Photos après démolition fin juillet 2022

Lieu de l’ancienne clinique du Val d’Olonne – Les Sables-d’Olonne Vendée

Photos avant démolition en février 2022


Ancienne clinique du Val d’Olonne – Les Sables-d’Olonne Vendée

 

 

CONTEXTE
Un dossier réalisé par Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

L’ancienne clinique du Val d’Olonne, créée en 1984 (en prenant la suite de l’ancienne Clinique Notre-Dame de France située en plein centre ville des Sables d’Olonne et qui avait fonctionné des années 1930 à 1984) et située avenue du Pas du Bois dans le quartier de La Boussole au Château d’Olonne, a été vendue en 2019.

Contexte
Au coeur de ce dossier se trouve la SCI du Tanchet, une société civile immobilière créée en juillet 1985 avec un capital constitué de 1100 parts. Son objet était l’acquisition, la gestion, notamment par la location, de tous biens immobiliers.
Cette SCI était propriétaire du terrain sur lequel était exploitée la Clinique du Val d’Olonne. Un terrain devenu une friche de plus de 23.600 m3 (2,36 ha) sur lequel trônait un bâtiment fantôme. Le bâtiment, balafré de nombreux tags, en partie caché par de hautes herbes, avait essuyé un incendie le 17 avril 2011 et les lieux étaient régulièrement squattés.

Pôle Santé des Sables d’Olonne

 

Transfert et création du Pôle santé
Le bâtiment avait été désaffecté à la suite du transfert des activités à La Vannerie.
Les projets mentionnés dans le SROS 2, Schéma Régional d’Organisation Sanitaire (1999-2004), avaient conduits au rapprochement des établissements de soins public et privé du Pays des Olonnes.

Les deux structures concernées – la Clinique du Val d’Olonne et le Centre Hospitalier Côte de Lumière – s’étaient entendues sur une vision commune conduisant à un rapprochement permettant une mutualisation des moyens.
Le Plan Hôpital 2007 avait permis de finaliser le projet avec le transfert de la Clinique du Val d’Olonne le 4 janvier 2010 sous le nom de Clinique Chirurgicale Porte Océane vers le site de La Vannerie puis fin 2011 la venue de l’Hôpital Côte de Lumière pour former le Pôle Santé des Olonnes.

A droite, l’ancienne clinique du Val d’Olonne

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Le Groupe 3H

C’était le Groupe 3H, un opérateur hospitalier privé qui gérait la clinique du Val d’Olonne et chercha à s’en défaire à partir de 2008 environ, auprès d’investisseurs avec comme éventuelles destinations des activités liées à la gérontologie.
La société anonyme (SA) 3H fut déclarée sous le nom (raison sociale) de « Holding Hospitalière et Hôtelière », immatriculé en juillet 1989 (objet social: acquisition et gestion de titres, valeurs et droits sociaux, audit, ingénierie, études de mise en place et de réalisation de projets liés à l’implantation immobilière et à l’exploitation d’établissements de soins, de convalescence, de maisons de retraite, établissements hôteliers, centres de rééducation et de thalassothérapie, formation continue).
Le groupe 3H gérait alors 5 établissements sur les Pays de la Loire comprenant 600 lits: Clinique Saint-Charles à La Roche-sur-Yon, la Clinique chirurgicale Porte Océane aux Sables d’Olonne, la Polyclinique du Maine à Laval, la Clinique de convalescence de Centre Vendée aux Essarts et, à partir de 2010, la Clinique chirurgicale de la Loire à Saumur.
Le chiffre d’affaires en 2016 était alors d’environ 80 millions d’euros et le personnel comprenait 850 personnes.
Le maître d’oeuvre de la création du groupe 3H était l’un des associés, Alain Foltzer.
Les administrateurs de la société 3H étaient: Président du Conseil d’administration: Josué Soussana; Directeur général et administrateur: Alain Foltzer; Administrateurs: Jean-Yves Burnaud, Claude Barré, Gilles Marcillaud, Michel Lévy. Certains administrateurs étaient médecins; Jean-Yves Burnaud était directeur de clinique.

Les actionnaires de la SCI du Tanchet
Nous avons vu, plus haut, que c’était la SCI du Tanchet qui était propriétaire du terrain de 2,36 hectares sur lequel se trouvait l’ancienne Clinique du Val d’Olonne.
En 2008, les actionnaires en sont:
– la Société 3H avec 561 parts,
– Guy Journé avec 469 parts,
– Jean-Yves Burnaud avec 60 parts,
– Patrick Abadie avec 10 parts.
Et c’est Jean-Yves Burnaud qui en est le gérant depuis janvier 2005.

Autant dire que c’est le groupe 3H, avec son DG et administrateur Alain Foltzer, qui est décisionnaire puisque avec ses 561 parts – soit 51% du capital de la SCI du Tanchet – il peut bloquer les décisions en Assemblée générale.

En 2008, le transfert vers le Pôle Santé acté et la recherche de repreneurs lancée changent la donne.
Jean-Yves Burnaud, administrateur au sein du groupe 3H, actionnaire de la SCI du Tanchet, gérant de la SCI, est également maire du Château d’Olonne depuis 1989, et il sera encore réélu en 2008 pour un dernier mandat.
Il lui est impossible dans ces conditions de conserver ses mandats et actionnariat alors qu’une vente de la clinique est programmée. Les études sur la conformité avec le PLU, les négociations prévisibles sur les activités prévues, les dépôts des projets etc… créeraient des interférences avec son mandat de maire:

– le 24 septembre 2008, une AG de la SCI du Tanchet vote la résolution concernant le changement de Gérant, Jean-Yves Burnaud ayant déclaré démissionner de ses fonctions de gérant; c’est Alain Foltzer qui devient le gérant de la SCI.

– en décembre 2009, Jean-Yves Burnaud démissionne de son mandat d’administrateur de la société 3H;
– et dans la foulée, le 15 janvier 2010, Jean-Yves Burnaud vend ses actions dans la SCI du Tanchet à la société GMS (société propriétaire de la Clinique Saint-Charles à La Roche-sur-Yon, détenue par Gilles Marcillaud et Josué Soussana, des médecins par ailleurs déjà actionnaires du Groupe 3H). Au prix de vente constaté en 2010, la SCI du Tanchet était alors valorisé à 4 millions d’€.

« J’ai quitté la SCI en vendant mes parts car je ne voulais pas être maire au moment de la vente afin de ne pas mélanger les genres, c’est-à-dire au moment où la clinique n’en était plus une » précise Jean-Yves Burnaud, ajoutant « le bien allait se vendre et je ne voulais plus être actionnaire à ce moment-là ».

Quelques années plus tard, en décembre 2016, « sous la nécessité de grossir, face aux besoins de lourds investissements » selon Alain Foltzer, l’actionnariat de la Société 3H est transformé par le biais d’une vente. Et cela dans une logique de regroupement d’établissements médicaux, avec le groupe Saint-Gatien, le pôle santé Léonard de Vinci à Tours, le groupe Saint-Joseph à Angers.


Annonces légales
 

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Dossier bloqué au Château d’Olonne
En 2019, le foncier de l’ex-clinique trouve enfin preneur. Mais entre-temps, les trois villes du Pays des Olonnes ont fusionné et le PLU a été modifié.

Lors d’une conférence de presse sur le sujet tenue en 2019, Alain Foltzer est présent, et il n’a pas été avare de critiques envers l’ancien maire du Château d’Olonne, Joël Mercier.

Pour Alain Foltzer, il était impossible d’arriver à un accord !
Et le dossier fut donc considéré comme « bloqué » et cela pendant près de 10 ans, de 2010 à 2019. En attendant, durant toutes ces années, il s’évertuait à sécuriser un site qui dépérissait, à l’abandon et squatté, envahi par de folles herbes, au grand regret des habitants.

« Il y avait bien eu des propositions de la part d’acheteurs, promoteurs, mais la destination des projets ne semblait pas conforme au PLU alors en cours au Château d’Olonne ou ne satisfaisait jamais les élus du Château d’Olonne », déclara alors Alain Foltzer. Ce dernier aurait proposé de nombreux projets auprès de la municipalité du Château d’Olonne, tous refusés.

A l’époque, il faut bien reconnaître que Joël Mercier, alors maire, était avare de renseignements et d’informations sur le sujet. Tout au plus avions-nous appris que certains des projets n’étaient pas conformes au PLU du Château d’Olonne. Rien de plus. Sur l’architecture ? Sur la destination ? Les raisons de certaines non-conformité ? Et pas davantage sur le souhait, que l’on apprendra plus tard, de la Ville d’effectuer un achat en tenant compte de la valeur des domaines.
Si, souvent, ce sont des raisons financières qui viennent interférer, le contenu d’un projet peut aussi occasionner des blocages si la destination n’est pas conforme au souhait d’une municipalité.

C’est bien plus tard, à l’occasion d’un communiqué de presse daté du 20 mai 2019 de Jean-Yves Burnaud et Joël Mercier, que l’on aura une raison officielle. Les anciens maires du Château d’Olonne, y dévoilent leur vision des choses et leurs sentiments.
Et comme dans un match de boxe, ils essayent de renvoyer Alain Foltzer dans les cordes.
Si la situation « a été inextricable dix ans durant c’est parce que le vendeur fixait un prix trop élevé. (…) Nous avons donné un avis favorable à au moins trois projets qui étaient dans les clous du Plan local d’urbanisme (PLU). Ils n’ont pas abouti, du fait du propriétaire…. toujours trop exigeant sur le prix de vente » affirment-ils.

Dans ce communiqué, ils ajoutaient qu’à l’époque « la Ville du Château d’Olonne se proposait d’acquérir ce bien en passant par l’estimation de l’administration fiscale. Le vendeur a refusé ».
On peut légitimement penser que le propriétaire voyait d’un mauvais oeil la Ville acquérir le terrain à la valeur décidée par l’administration des domaines – une solution présentée par les anciens maires comme une forme d’arbitrage financier pour débloquer la situation -. Mais, selon eux, Alain Foltzer aurait été rebelle à cette perspective craignant un prix qui ne soit pas conforme à ses attentes.

Début mars 2022 – et alors que l’essentiel du contenu du projet du promoteur Primalys, venait d’être dévoilé, Jean-Yves Burnaud a confirmé ses dires de 2019: l’échec pendant dix années est dû au propriétaire qui aurait été trop gourmand financièrement ce qui a empêché la finalisation de trois des projets qui satisfaisaient aux critères du PLU.
Si Jean-Yves Burnaud conteste le nombre de projets qui auraient été proposés ou déposés, il ne nie pas que plusieurs projets, conformes au PLU ont bien été présentés aux propriétaires, dont un fin 2018, qui n’ont pas donné suite en raison d’un désaccord sur le prix.

A propos des données financières
La fusion au 1er janvier 2019 avec la création de la grande ville des Sables d’Olonne a permis de débloquer le dossier. Une fusion qui s’est faite dans la douleur, créant parfois des inimitiés entre le nouveau maire des Sables d’Olonne et certains anciens élus.

Après dix ans de blocages qu’ils mettent donc sur le compte d’une mésentente sur le prix de vente, les anciens maires du Château d’Olonne concluaient ainsi leur communiqué:
« Soit le vendeur a baissé ses prétentions, ce serait surprenant. Soit le montant compensatoire, le prix des 4500 m2 à payer par la Ville des Sables d’Olonne, permet de conclure la vente globale conformément à l’attente du vendeur. Dans cette hypothèse, Yannick Moreau agit-il dans l’intérêt des contribuables sablais ou est-il un facilitateur d’intérêts privés ? ».

On dira que c’est de bonne guerre…

Les logements au coeur du problème
En réalité, le vrai blocage venait du PLU dont seul le changement pouvait permettre d’accéder aux doléances financières du vendeur et de débloquer la situation.

On est donc en droit de se demander pourquoi le PLU n’a pas alors été transformé pour satisfaire les parties.
Aujourd’hui, Jean-Yves Burnaud nous apporte des précisions à ce sujet: « le PLU du Château-d’Olonne en 2008 prévoyait un aménagement en conformité avec le SCoT, dans une volonté commune d’aménagement. Nous restions donc dans cette perspective».

(*SCoT: Les schémas de cohérence territoriale (SCoT) sont des documents d’urbanisme, sur la base d’une planification stratégique à long terme, déterminant un projet de territoire visant à mettre en cohérence l’ensemble des politiques en matière d’habitat, de mobilité, d’aménagement commercial, d’environnement et de paysage).

La modification du PLU a donc permis de satisfaire indirectement les exigences financières du vendeur de cette parcelle de terrain.
La modification essentielle fut la possibilité d’y construire des logements, ce qui entraînait de facto une meilleure rentabilité pour le promoteur, pouvant dès lors augmenter le prix d’achat du foncier. Ce qui débloqua immédiatement le dossier.

Lors de la dernière conférence de presse, tenue fin février 2022, le promoteur – qui a acheté l’ensemble de la surface – confirma ce qui était prévu, à savoir revendre une parcelle à la Ville des Sables d’Olonne, et cela au prix des domaines. Le contribuable sablais ne sera donc pas lésé.
Pour le reste, nul doute que chacun aura son interprétation: facilitation d’intérêts privés d’un côté, ou déblocage avec création de logements et d’une résidence hôtelière, revitalisation du quartier, de l’autre….

Il ne faut pas se voiler les yeux; les actionnaires des sociétés ou SCI font du business et ne souhaitent qu’une chose, valoriser leur investissement.

Fin 2009, une partie des parts sociales fut vendue au prix de 3633 € la part; une belle plus-value pour des parts achetées à 15,24 € lors de la création de la SCI en juillet 1985.
Dans la même logique, les autres actionnaires ont souhaité rentabiliser au maximum leur investissement. Ils ont fini par avoir gain de cause, dix ans après avoir cherché un acheteur.

L’ancien maire Jean-Yves Burnaud nous confirma en mars 2022 la raison du déblocage:
« les projets soumis, soit n’étaient pas conformes au PLU car il ne pouvait y avoir d’habitation sur la parcelle concernée, soit le propriétaire n’acceptait pas le prix proposé. Ce qui change tout c’est la présence ou non de logements ».

Il est vrai que dans le projet qui vient d’être présenté apparaît un îlot 3 pour une résidences services multigénérationnelle, sur 2973 m2,  avec 150 logements.
150 logements modifiant la rentabilité pour le promoteur et lui a permis, en amont, d’acheter à un prix plus conséquent le foncier, satisfaisant ainsi le vendeur.

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Le promoteur Primalys acquéreur
C’est finalement le promoteur Primalys (un groupe nantais), dont le Directeur-Général est Mathieu Pécoul, qui s’est porté acquéreur auprès de la SCI Tanchet.

Il définit en plein accord avec la Ville un projet permettant de répondre à un certain nombre de besoins et de « tirer partie d’une position géographique privilégiée »:
– afin d’y réaliser une « résidence multi-générationnelle » avec aussi bien personnes âgées, que de jeunes entrepreneurs ou des étudiants. La résidence mettra à disposition différents services à la carte.
– Juste à côté sera construit un complexe hôtelier d’environ 80 chambres. Les concepteurs pensent que cet hôtel pourraient servir pour, par exemple, les familles des personnes âgées ou les parents des étudiants, pour des visites occasionnelles.
Ce projet – qui devait être finalisé en 2022 – a pris, comme tous les projets en France…., quelques années de retard: déclération de projet, modification du PLU, permis d’aménager, permis de construire. A ce jour, le premier permis a été délivré pour la Résidence multigénérationnelle.

La première partie – la résidence multigénérationnelle sortira de terre en 2025 et l’ensemble du projet sera achevé fin 2027.

 

 

Primalys était déjà connu puisqu’il avait alors déjà réalisé les 125 appartements de la résidence services séniors Les Frégates (livrés en mars 2019) avec une gestion Domitys, au 6/8 Avenue Charles de Gaulle – Olonne-sur-Mer.



Un nouvel espace sur 2,36 hectares avec 4 îlots
Ici, sur l’ancienne clinique du Passage du Pas du Bois (qui était d’une surface de plancher de 6500 m2), il y aura structurellement 4 îlots qui s’articuleront autour d’un espace paysager central.
Des cheminements « doux » desserviront les espaces de vie.
Sur le plan environnemental, sera créée une micro-forêt, et certains bâtiments s’intégreront dans la trame boisée existante.

Ilot 3 (7230 m2): Résidence services multigénérationnelle (150 logements) avec un bailleur social (Vendée logements) et une société de services:
– 1/3 de logements à destination des jeunes actifs; 1/3 de logements à destinations des étudiants; 1/3 à destination des séniors.
Une réponse à des besoins spécifiques et au frein au recrutement du fait du manque de logements. Les jeunes actifs se verront proposés des contrats de location adaptés à leur situation (stage, activité saissonnière, premier contrat etc…), et il en sera de même pour les étudiants. Quant aux séniors, ils sont demandeurs de ce type d’hébergement alliant services et lien social (activités fournies par des associations et des partenaires locaux).

Ilot 2 (2973 m2): Il sera dédié à l’enseignement, la formation (formation supérieure en droit et commerce) et accueillera des activités tertiaires (bureaux).
– Il permettra de répondre aux besoins des entreprises (l’immobilier d’entreprises est déficitaire sur Les sables d’Olonne) et participera à la politique économique de l’Agglo au sein d’un quartier facilement accessible et situé en entrée de ville.

Ilot 4 (2730 m2): Il intégrera une Résidence hôtelière (80 chambres).
– Elle proposera une offre de séjours d’affaires de courte à moyenne durée qui n’existe pas actuellement sur l’Agglomération des Sables d’Olonne..

L’ensemble devrait être de niveau « 3 étoiles + ».
Le coût total pour l’ensemble du projet pour Primalys est de 50 millions d’€.

Cliquer sur la photo pour agrandir


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Enfin, un Ilot spécifique correspondra à une réserve foncière achetée par la Ville pour des projets d’avenir.

– L’ensemble est de 3988 m2, et sera acheté au prix des domaines soit 105€ du m2 par la Ville auprès de Primalys. L’objectif est de créer un « équipement d’intérêt collectif ». A ce jour, rien n’est vraiment acté en terme d’utilisation, et le projet de Musée du Sable (voir ci-dessous) qui est très souhaité par la Ville n’est qu’une piste tant que des financements privés ne viennent pas compléter les promesses financières publiques.
Rappelons que des « réserves foncières » sont régulièrement acquises afin de préparer l’avenir pour les futures générations: immobilier à prix accessible pour les jeunes familles, projets d’intérêt public.

Concernant le projet municipal sur les 3988 m2 a été étudié à l’automne 2019 pour une réalisation en 2021. Là aussi le retard est conséquent. Il faut dire que si les objectifs convergeaient avec Primalys, plusieurs étapes ont dues être franchies car le document d’urbanisme n’était alors pas adapté à un tel projet.

 

 

Musée du Sable
Un Musée d’intérêt scientifique et qui serait unique au Monde
Depuis plus de 20 ans un homme passionné, Jean-Claude Daniel, président de l’Association du Musée du Sable, participe à l’éducation des jeunes avec des expositions, des présentations scientifiques, des activités pédagogiques avec toute l’équipe de cette association.
Durant diverses manifestations comme Les Défis Sable il fait découvrir aux jeunes, et au moyen d’une loupe, du sable dont les grains – si différents les uns des autres – proviennent du monde entier. Il organise aussi des après-midi estivales à Tanchet avec, bien sûr, le sable comme thème principal.
Mais la passion ne s’arrête pas là. Quand on dirige un Musée du Sable, on est sensibilisé aux aspects historiques. Alors, Jean-Claude Daniel s’est lancé depuis les trois dernières éditions du Vendée Globe dans la prise des empreintes des mains des skippers. Bien qu’accaparés, tous les skippers jouent le jeu et voilà désormais le Musée du Sable à la tête d’une collection merveilleuse et inédite au monde !
Il est capable de dompter le sable en utilisant des fioles et divers contenants de verre, et grâce à diverses manipulations il vous laisse bouche bée.. Il ne s’agit que de science mais cela ressemble à de la magie…
Jean-Claude Daniel est aussi capable de retracer le cheminement du sable sur la planète et de vous expliquer la raison de la provenance du sable de telle ou telle région française. Il vous dira aussi qu’il y a des dunes de sable sur la planète Mars et vous expliquera comment se forment ces dunes.

Lors des Vendée Globe, il transmet à des skippers des grains de sable afin de leur faire faire le tour du monde en Imoca 60 !

Le skipper Tanguy de Lamotte

 

Planète Sable
Mais il s’investit aussi dans un projet extraordinaire « Le Musée du Sable » ou « Planète Sable. »
Ce projet assez fantastique et original a besoin d’un lieu et d’un équipement scientifique et ludique afin de mettre en valeur la richesse muséographique et scénographique de ce thème: le sable.
De plus, la culture, le tourisme, l’industrie, l’environnement, l’art et le symbolique y trouveraient toute leur place.
Ce lieu, ce Musée du Sable – qui portera sans doute le nom de « Planète Sable » – serait unique au Monde, notamment, avec la plus grande collection actuelle mondiale de types de sables qui a été constituée par Jean-Claude Daniel et l’association du Musée du Sable (environ 50.000 échantillons avec les références des lieux de provenance).

Histoire: Tout a commencé 1989: la Jeune Chambre Économique des Sables d’Olonne souhaite créer un « Musée Mondial des Sables Côtiers » aux Sables d’Olonne. Le Collège Jean-Monnet s’y implique aussitôt et juin 1990 voit l’inauguration d’un « mini-musée » du sable dans l’établissement scolaire.
Le 13 juin 1997, c’est la création de l’Association du Musée du Sable, qui reçoit un peu plus tard le Prix National de la Culture Scientifique et Technique (Académie des Sciences). Dans les années qui suivent, l’association prend en charge la coordination d’un certain nombre de manifestations liées à la science. Et elle lance un petit journal, «Planète Sable. »

Tout a déjà été analysé en termes économiques pour ce Musée (avec une étude réalisée par un cabinet d’études spécialisée), et des Collectivités locales et territoriales ainsi que des organismes scientifiques ont déjà montré leur intérêt pour ce dossier et même apporté leur soutien.
Déjà, en 2015, un partenariat avait été passé avec le Fonds de dotation Sylvain Augier, et des contacts avaient été pris pour le développement de financements à base de mécénat pour compléter ceux qui avaient été prévus par la Région, le Département et les communes du Pays des Olonnes. Prévu également les fonds européens comme le Feder. Un Fonds de l’économie circulaire soutient le projet.
Mais depuis, les années ont passé, et les financements privés ne sont plus à l’ordre du jour….
Il faut donc que de nouveaux investisseurs privés se fassent connaître pour réaliser ce beau projet !
Le coût prévu est d’environ 3,5 millions d’€.

Projet de bâtiment pour Planète Sable aux Sables d’Olonne

 

Installation sur le site de l’ancienne clinique
L’association va installer son Musée sur une partie du foncier appartenant à la Ville des Sables d’Olonne sur le site de l’ancienne clinique.
Le bâtiment prévu devrait être de 800m2 environ en rez-de-chaussée avec des expos, un labo, des salles de conférences. Sur les 4500 m2 appartenant la Ville, il est probable que le Musée du Sable pourra s’appuyer sur un foncier égal au tiers soit environ 1500 m2.
Prévu d’abord à La Chaume, le projet avait migré près du nouveau Lycée Tabarly. L’installation prévue désormais sur le Rond-Point du Pas du Bois lui donnerait une position stratégique sur un emplacement bien en vue.
L’association a été créée en 1997. Il est donc temps…. Il ne manquait en fait qu’un lieu vraiment adapté et très passant pour la réalisation de ce projet passionnant et intéressant.
Avoir ce Musée du Sable dans ses murs serait, en plus, un atout considérable pour la Ville des Sables d’Olonne, sur le plan de l’intérêt scientifique et éducatif, et en matière de renouveau touristique.

UN ESPACE SQUATTÉ ET TAGUÉ

Démolition de l’ancienne clinique
Cette démolition de l’ancienne aura l’avantage de supprimer cette friche qui, bien qu’un peu à l’écart du rond-point, donnait une vision peu reluisante de cette entrée de ville.
La Ville se réjouit, bien sûr, de la suupression de cette verrue afin de laisser place à un lieu de vie qui sera en phase avec un secteur plein de vitalité. 

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Philippe Brossard-Lotz

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

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Lancement de la campagne de donation 2022 pour « Le Reporter sablais »
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